Le président Paul Biya vient d’autoriser le gouvernement de procéder à la signature de l’accord de prêt d’un montant de 300 millions de dollars, soit environ 189,2 milliards de FCFA, validé l’année dernière par l'Association internationale de Développement (IDA), du groupe de la Banque mondiale. Grâce à cet argent, le Cameroun va permettre aux communes de se doter d’infrastructures capables de résister aux dérèglements du climat au travers du projet Gouvernance locale et communautés résilientes.
En rappel, c’est en septembre 2022 que la Banque mondiale a accepté de soutenir ce projet. Pour les administrateurs de cette institution internationale, ce projet a l’avantage de contribuer à l'amélioration de l’accès des communautés à des infrastructures climato-résilientes.
« Nous savons que la fragilité et la pauvreté sont exacerbées par les difficultés accrues engendrées par les aléas naturels et les changements climatiques. Ces phénomènes ont de graves conséquences pour les communautés les plus vulnérables de toutes les régions, qui doivent faire face à la détérioration, la destruction ou la perte de leur habitat, de leurs moyens de subsistance et de leurs cultures », faisait alors savoir Abdoulaye Seck, le directeur des opérations de la Banque mondiale pour le Cameroun, le Gabon, la Guinée équatoriale, la République centrafricaine et le Congo.
Toutefois, le prêt que s’apprête à contracter le Cameroun auprès de l’IDA ne va pas seulement servir à construire des maisons plus résilientes. En plus de la résilience climatique, le projet Gouvernance locale et communautés résilientes vise aussi à soutenir les objectifs de développement communautaires et à renforcer la gouvernance locale. Selon un communiqué de la Banque mondiale, ce projet va profiter à environ 180 municipalités.
Michel Ange Nga