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Aquaculture : le Minepia lance une réflexion pour la production locale d’aliment de poisson à moindre coût

Aquaculture : le Minepia lance une réflexion pour la production locale d’aliment de poisson à moindre coût

Paru le mercredi, 25 mai 2022 14:13

Taïga, le ministre de l’Élevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia), préside depuis ce matin à Yaoundé un atelier d’échanges sur l’aliment pour poisson. L’objectif de cette rencontre entre le gouvernement et les professionnels du secteur halieutique est d’améliorer la production de poisson sur le triangle national.

« Au terme de la concertation, des pistes de solutions seront proposées par tous les acteurs en vue de rendre disponible l’aliment pour poissons à moindre coût pour les producteurs », indique le document qui présente les termes de références de cet atelier.

Au Minepia, on est convaincu que cet atelier va permettre au gouvernement de mener à bien sa nouvelle stratégie halieutique. Dans cette stratégie, il est question de passer d’une aquaculture de subsistance à une aquaculture commerciale. Car le Cameroun veut réduire ses importations de poisson au moment où le pays s’est engagé dans une politique d’import-substitution.

Ce n’est pas pour rien que lors du conseil de cabinet du mois de février 2019, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a instruit de tout mettre en œuvre pour limiter la dépendance du Cameroun aux importations de poisson en boostant la production locale.

Le Minepia estimait à 185 000 tonnes la quantité de poissons importés par le Cameroun en 2019. Dans la stratégie du gouvernement, l’idée n’est pas de réduire ces importations entièrement grâce à la production halieutique. Mais il est question d’y participer. Ce qui revient à produire bien plus que les 9 100 tonnes disponibles actuellement, selon les chiffres du Minepia.

Ce qui passe par la disponibilité de l’aliment à moindre coût. L’atelier de Yaoundé est donc l’occasion de débattre sur « les pistes de solutions pour assurer la disponibilité et l’accès des producteurs à un aliment de qualité et à un coût abordable », comme l’indique le document cité plus haut.

Michel Ange Nga  

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