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Près d’un demi-milliard de FCFA pour auditer la phase 1 du projet d’extension de la Sonara

Près d’un demi-milliard de FCFA pour auditer la phase 1 du projet d’extension de la Sonara

Paru le mercredi, 26 août 2020 09:40

Deux entreprises françaises (Performance Plus Innovation et Axeans Strategy Consulting) ont été retenues le 11 août dernier, dans le cadre de l’appel d’offres international restreint pour la réalisation d’un audit global de la phase 1 du projet d’extension et de modernisation de la Société nationale des hydrocarbures (Sonara) du Cameroun.

Le coût prévisionnel de l’opération est de 417,37 millions de FCFA. Le délai maximum prévu par le maître d’ouvrage pour la réalisation des prestations objet de l’appel d’offres est de six mois. Les offres finales rédigées en français ou en anglais doivent parvenir à la Sonara au plus tard le 25 septembre 2020.

Cette mission a pour but d’éclairer le conseil d’administration et le management de la Sonara au travers des explications détaillées et documentées, des écarts entre les prévisions et les réalisations du projet phase 1 dans tous ses aspects (administratif, technique, financier et comptable, juridique….) pour la période allant du démarrage du projet au 31 mai 2019.

Par ailleurs, l’audit prendra également en compte l’impact de la décision de scission du projet en deux phases 1 et 2, et ses conséquences sur le contenu technique, le financement et la planification dudit projet.

La phase 1 de l’extension et la modernisation de l’unique raffinerie du Cameroun a duré près de huit ans alors qu’elle aurait dû s’achever entre décembre 2012 et janvier 2013. Soit une rallonge des délais de près de six ans, pour un investissement d’au moins 380 milliards de FCFA.

L’objectif premier de ce projet de modernisation de la Sonara était d’exploiter une raffinerie de pétrole brut pour satisfaire en priorité les besoins du marché camerounais en produits finis tels que le butane, le super, le gazole, le distillat, le fuel oïl, le pétrole lampant et le carburéacteur. La capacité de traitement de cette raffinerie avant un incendie, qui l’a ravagé le 31 mai 2019, était de 2 100 000 tonnes par an. La modernisation devrait porter la capacité de l’usine à 3,5 millions de tonnes par an.

Sylvain Andzongo

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