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Délocalisation des matchs prévus à Japoma : le maire de Douala « extrêmement déçu » par la décision de la CAF

Délocalisation des matchs prévus à Japoma : le maire de Douala « extrêmement déçu » par la décision de la CAF

Paru le dimanche, 30 janvier 2022 18:07

Le maire de la ville de Douala, Roger Mbassa Ndine (photo), a exprimé, vendredi 28 janvier, sa « déception » après la décision de la Confédération africaine de football (CAF) de délocaliser deux matchs de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) initialement prévus au stade de Japoma, dans la métropole économique. « Nous sommes extrêmement déçus par cette décision de la CAF que nous trouvons sévère vis-à-vis de notre ville et des efforts que nous avons consentis pour accueillir cette compétition », a-t-il confié à SBBC.

Investissements colossaux

« Il y a eu certes des plaintes, une plainte d’un entraîneur. Nous sommes surpris que sur la base de cela, une décision grave ait pu être prise par rapport aux efforts que nous avons consentis pour accueillir les uns et les autres, y compris les délégations de la CAF qui ont choisi de séjourner à Douala », a-t-il ajouté.

La ville, apprend-on, a investi des sommes colossales dans les infrastructures et l’aménagement du territoire en vue de la réception de cette compétition. « Rien que les investissements de la ville doivent avoisiner 3 ou 4 milliards de FCFA pour ce qui est déjà réalisé, parce que les chantiers vont se poursuivre après la CAN. Certains marchés ont commencé avant la CAN, d’autres vont se poursuivre après la CAN. Ce sont des marchés de modernisation de la ville. Ce que la CAN nous a apporté, c’est une accélération de la modernisation de la ville », indique le maire.

Conséquences économiques

La décision de la CAF de « déplacer » le quart de finale et la demi-finale programmés à Japoma au stade Ahmadou Ahidjo (Yaoundé) ne va pas sans conséquences économiques. Surtout que la CAN était, pour beaucoup, l’espoir de faire de bonnes affaires. Notamment pour le secteur tertiaire, le plus affecté par la pandémie de Covid-19, selon la Banque mondiale. Les hôtels par exemple, qui avaient prévu d’héberger plus longtemps un certain nombre de délégations, ne pourront plus le faire.

L’image de la ville en prend également un coup, alors que les différents travaux de modernisation en cours ou à venir visent à attirer touristes et investisseurs. « Notre combat est de montrer au monde entier que Douala est une ville attractive, une ville où investir. C’est pour cela que nous avons déployé des trésors d’imagination sur tous les plans pour que la ville soit plus attractive. Quel est l’impact de cette décision (de la CAF, NDLR) ? Il est trop tôt pour le dire, mais nous savons que ça aura un impact négatif, surtout sur l’image de la ville », déplore le maire de Douala.

Patricia Ngo Ngouem, à Douala

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