Après l’attaque terroriste survenue dans la localité de Dabanga, située entre Waza et Kousseri, l’armée camerounaise est sur les dents, apprend-on d’un communiqué du ministère de la Défense publié le 29 mars. « Les troupes restent en alerte maximale dans toute la région de l’Extrême-Nord pour continuer à faire efficacement face aux assauts de l’hydre Boko Haram dont les manifestations sont récurrentes », écrit le chef de division de la communication au ministère de la Défense.
Selon le capitaine de vaisseau Cyrille Atonfack, cette attaque qui s’est déroulée dans la nuit du 27 au 28 mars a été « menée par plusieurs centaines d’hommes lourdement armés à bord de véhicules tactiques légers et de motocyclettes ». Selon plusieurs sources militaires, depuis son affaiblissement en fin 2015, Boko Haram n’avait plus mené un raid de cette ampleur au Cameroun.
Un déploiement qui, à en croire le ministère de la Défense, n’aurait pas empêché les forces de défense camerounaises de mettre les assaillants en déroute après plusieurs heures de combat. Bilan de l’attaque, plusieurs agresseurs neutralisés dont 3 corps abandonnés et d’autres emportés, 6 véhicules immobilisés et plusieurs armes et accessoires d’armement récupérés. Côté camerounais, on enregistre trois morts, dont un militaire, un véhicule endommagé, 10 boutiques et un camion de transport de marchandises incendiés.
VNA
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