Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

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Le ministre du Commerce a signé ce 26 février, un arrêté fixant la nouvelle grille des tarifs pour les transports, urbain, périurbain et interurbain. Cette décision du ministre Luc Magloire Mbarga Atangana revalorise les tarifs pratiqués jusque-là. Ainsi, le ramassage de jour dans les villes passe de 300 à 350 FCFA et 400 FCFA la nuit dès 22h. Le dépôt de jour passe de 2 500 FCFA à 3 000, contre 3 500 FCFA de nuit.

Le ministre précise cependant que le principe reste la négociation gré à gré entre le transporteur et que les prix décidés sont des plafonds. Les tarifs restent inchangés pour les élèves, les étudiants et les personnes à mobilité réduite.

Pour le transport interurbain et périurbain par car ou autocar, la revalorisation est faite au FCFA par km. Une personne adulte va ainsi payer 16 FCFA au km. À titre d’exemple, pour aller des villes de Douala à Yaoundé distante d’environ 225 km, le passager devrait payer un peu plus de 4 000 FCFA.

Cette revalorisation des tarifs intervient après l’augmentation des prix du carburant à la pompe décidée par le gouvernement. Augmentation en vigueur depuis le 3 février. Elle intervient également après de longues discussions entre le gouvernement et les syndicats des transporteurs. Ces derniers avaient plusieurs fois menacé d’entrer en grève si les tarifs restaient inchangés.

L.A.

Lire aussi: Transport urbain : le Cameroun s’achemine vers une nouvelle hausse du prix du taxi de 50 FCFA

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Le ministre de la Justice (Minjustice), Laurent Esso, et les chefs de cours ont rencontré les avocats camerounais en fin de semaine dernière pour une concertation sur le fonctionnement de la justice au Cameroun. Voilà 16 ans qu’une telle rencontre ne s’était plus tenue au Cameroun. Et pourtant, les statuts du Barreau du Cameroun prévoient bien une rencontre annuelle entre les avocats et le ministère de tutelle.

De toutes évidences, le retour de ce cadre de discussion était un objectif fixé par l’actuel bâtonnier, Me Mbah Eric Mbah. Contacté par SBBC, un avocat, qui a soutenu la candidature de ce dernier en 2022, rapporte que le bâtonnier avait hâte de renouer avec ce cadre de discussion pour exposer à la tutelle les préoccupations des avocats. Pas étonnant, car Me Mbah Eric Mbah a mené campagne avec pour slogan « Ubuntu ». En réalité, il s’agit d’une mouvance qui ambitionne de rassembler la famille du Barreau déchirée par les querelles de clocher. Mais aussi de remettre les problèmes des avocats au centre des préoccupations du Barreau.

Pendant les échanges avec le ministre Laurent Esso, les avocats ont indiqué qu’ils avaient de plus en plus de mal à exercer leur métier en indexant parfois le Minjustice. « Qu’il soit entendu que le ministre de la Justice n’est pas l’adversaire des avocats et qu’il n’a pas pour vocation d’interférer dans le bon fonctionnement du Barreau », s’est défendu Laurent Esso.

En quittant les avocats, il leur a demandé de lui produire un mémoire sur l’ensemble de leurs plaintes, comme l’indique notre interlocuteur. Qui croit savoir que les difficultés rencontrées par les avocats seront en bonne place dans ce document.

Michel Ange Nga

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Le week-end dernier, Emmanuel Eseme a remporté la finale du 60 mètres du meeting d’athlétisme Istaf Berlin Indoor Meet, en Allemagne. Le sprinteur camerounais établit au passage un nouveau record personnel avec une performance de 6,55 secondes. Son ancien record sur la même distance était de 6,59 secondes. Encore bien loin des 6,45 secondes de l’ancien sprinteur ghanéen Leonard Myles-Mills (record du continent) ainsi que des 6,34 secondes de l’Américain Christian Coleman (record du monde).

Mais malgré tout, Emmanuel Eseme est pris au sérieux sur cette discipline à quelques mois des Jeux olympiques de Paris, qui débutent le 26 juillet prochain. D’abord parce qu’il n’arrête pas d’améliorer son chrono. En quelques mois, il a battu deux fois son record personnel. Emmanuel Eseme est aussi présenté comme un « Lion indomptable » qui ne lâche rien à chacune de ses courses. Le week-end dernier à Berlin, il reste scotché dans les starting-blocks pendant le départ de la course, il accuse pour cela un retard sur ses adversaires et pourtant, c’est bien lui qui franchit la ligne en premier.

Pour terminer, Emmanuel Eseme se distingue aussi sur 100 mètres, la discipline reine du sprint. Depuis l’année dernière, il est devenu le premier camerounais à courir sous la barre de 10 secondes sur 100 mètres. Pour plusieurs experts de la question, il peut prétendre accéder à la finale du 100 mètres à Paris.

Michel Ange Nga

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Le représentant-résident du Haut-commissariat des Nations unies pour les réfugiés (HCR), Olivier Beer, et le directeur général de l’Institut national de la statistique (INS), Joseph Tedou, ont signé à Yaoundé, au cours du mois de février en cours, un mémorandum d’entente pour la mise en œuvre d’une enquête statistique sur les personnes déplacées de force au Cameroun. Cette enquête va s’étaler sur les mois de juin et juillet 2024 sur l’étendue du territoire, indique l’INS. Elle vise à collecter des données plus nombreuses et de meilleure qualité pour améliorer la réponse nationale au phénomène des déplacements forcés, ainsi que les politiques et programmes d’aide aux personnes qui en sont victimes.

« Pour inclure efficacement les réfugiés et les personnes déplacées dans les plans de développement nationaux et locaux et fournir une réponse appropriée, nous avons besoin de données de qualité. Ce mémorandum d’entente permettra de mener des enquêtes pour éclairer le processus décisionnel du gouvernement », a déclaré Olivier Beer. Cet accord s’inscrit dans le cadre de l’Enquête sur le déplacement forcé (FDS), un programme du HCR pour améliorer les données sur les conditions socioéconomiques et de vie des réfugiés, des demandeurs d’asile et des communautés d’accueil.

Actuellement, le HCR dispose de deux sources de données principales : les systèmes d’enregistrement et les enquêtes auprès des ménages. « Mais les enquêtes peuvent être dispersées, ad hoc et sectorielles et peuvent ne pas être conformes aux normes statistiques internationales », avance l’agence onusienne. Aussi, la FDS vise-t-elle à relever ces défis en construisant un programme d’enquête standardisé et compatible qui produit des données multithématiques, de haute qualité et opportunes sur les personnes contraintes de fuir, selon la même source. Cette agence onusienne explique que le Cameroun est l’un des trois pays choisis pour la phase pilote de ce programme soutenu par la Banque mondiale.

La population des personnes déplacées de force au Cameroun s’élève, au 31 janvier 2024, à 2 222 702 individus. Soit 478 469 réfugiés enregistrés (dont 354 523 ressortissants centrafricains, le plus gros contingent), 10 433 demandeurs d’asile, 1 075 252 personnes déplacées internes et 658 548 déplacés retournés, selon le portail des données du HCR. « En réduisant le fossé du manque d’informations sur les populations déplacées de force, l’enquête menée par l’INS produira des résultats comparables à travers le pays et au-delà, et en adéquation avec les standards internationaux », assure le statisticien national.

Patricia Ngo Ngouem

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Un film camerounais a été primé, samedi, parmi les 18 œuvres cinématographiques en lice pour décrocher l’un des cinq prix « Amazone » au 3ᵉ Festival international des films de femmes (FIFF) de Cotonou, au Bénin. « La tâche », court métrage réalisé par Tatiane Tchuiguia (photo), remporte l’« Amazone du jury ». Projetée le 21 février dernier dans le cadre du festival, cette fiction de cinq minutes dénonce les violences basées sur le genre (VBG), notamment le mariage forcé et précoce. « "La tâche" est un film qui nous a particulièrement touchée. On pense que la réalisatrice mérite d’aller encore plus loin », a déclaré la réalisatrice franco-sénégalaise Liz Gomis, membre du jury de ce festival, dans des propos rapportés par la presse béninoise.

« La tâche » est la deuxième œuvre de fiction de la jeune réalisatrice camerounaise, après son premier court métrage « Pèhkoumnèhzouh » (Change de T-shirt). Ce film avait été sélectionné au Mobile Film Festival en 2021, un festival français de courts métrages qui propose des films tournés avec un téléphone mobile, d’une durée d’une minute. On lui doit également le documentaire « Olama, l’étudiant au cœur des ordures » qui met en scène un étudiant de 26 ans qui décide de faire des ordures son combat, face à l’insalubrité ambiante à Soa, ville estudiantine du département de la Mefou-et-Afamba dans la région du Centre du Cameroun. Elle est aussi l’auteure d’un one-woman-show intitulé « Paul K, une histoire à l’eau de taty » qu’elle a écrit en 2018 et produit en 2020. Elle était la seule candidate camerounaise en lice.  Tatiane Tchuiguia est la deuxième Camerounaise à remporter un prix au FIFF. Lors de la première édition en 2019, la journaliste Flore Tamko Mbensi était repartie avec la même récompense avec son documentaire « Obscurité dans mon miroir ».

Organisé tous les deux ans par l’association EcranBenin, le FIFF de Cotonou a pour objectif de promouvoir des films réalisés par des femmes sur les sujets de leur choix, afin de mieux comprendre l’évolution de la situation des réalisatrices et de leur cinéma dans chaque pays représenté. L’édition de cette année, organisée du 20 au 24 février, mettait en lice des films venus de 14 pays africains autour du thème : « Le cinéma féminin pour plus de sororité ». C’est la réalisatrice et productrice nigéro-burkinabè-rwandaise, Amina Abdoulaye Mamani, qui a remporté l’Amazone d’or, la récompense suprême du festival, avec son film « L’envoyée de Dieu ».

P.N.N

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Depuis le 23 février, le directeur général des médias du Groupe l’Anecdote est incarcéré à la prison principale de Kondengui. Il y a été déféré plus de deux semaines de garde à vue au Secrétariat d’État à la défense (SED). D’après plusieurs sources concordantes, Bruno Bidjang aurait été inculpé par le Tribunal militaire de Yaoundé pour « d’atteinte à la sûreté de l’État, propagation de fausses nouvelles et révolution ».

Dans une vidéo devenue virale sur les réseaux, le journaliste appelle les Camerounais à s’occuper des « vrais problèmes » et à « s’indigner » face aux problèmes de la société qui rend leur quotidien difficile. Un appel intervenu au lendemain de l’augmentation des prix des carburants à la pompe décidée par le gouvernement.

Cependant aucune communication officielle n’a pas été faite sur cette affaire, ni par la justice militaire, ni par la famille du journaliste vedette de la chaîne de télévision Vision4. Le même mutisme est observé au sein du groupe de médias L’Anecdote.

L.A.

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Le journaliste Bruno Bidjang détenu à la gendarmerie après une vidéo appelant les Camerounais à s’indigner

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Le nombre d’utilisateurs des réseaux sociaux a dépassé la barre de 5 millions au Cameroun. C’est ce que révèle le Digital Report 2024, le dernier rapport mondial du numérique présenté par l’agence créative We Are Social et l’entreprise Melwater. Selon le document, le Cameroun compte 5,05 millions d’utilisateurs de médias sociaux en janvier 2024, soit 17,4% de la population totale du pays estimée à 29,02 millions à cette date. Ce nombre a augmenté de 1,5 million au cours des 12 derniers mois, ce qui représente une croissance annuelle de 40,3%.

Selon le rapport, les données publiées dans les ressources publicitaires des principales plateformes de médias sociaux indiquent qu’il y avait 5 millions d’utilisateurs âgés de 18 ans et plus utilisant les médias sociaux au Cameroun début 2024, ce qui équivaut à 33,4 % de la population totale âgée de 18 ans et plus. Plus largement, 39,7 % de la base totale d’internautes du Cameroun, quel que soit leur âge, utilisaient au moins une plateforme de médias sociaux en janvier 2024. À cette date, le nombre d’utilisateurs d’Internet dans le pays s’élevait à 12,63 millions, en augmentation de 2,6% (soit 325 000 nouveaux internautes) au cours des 12 derniers mois. Ainsi, plus de la moitié des utilisateurs des réseaux sociaux sont des hommes (58,6%), contre 41,4% pour les femmes, note le rapport.

Facebook remporte la palme de la plateforme la plus utilisée au Cameroun. Le rapport montre que ce réseau social comptait 5,05 millions d’utilisateurs dans le pays début 2024, selon les données publiées dans les ressources publicitaires de Meta. Ce qui équivaut à 17,4% de la population totale du pays début 2024, relève le Digital Report. Cependant, Meta autorise uniquement les personnes âgées de 13 ans et plus à utiliser Facebook. Il convient donc de souligner que 27,6 % de l’audience « éligible » au Cameroun utilise Meta en 2024.

Si on se réfère au Digital Report 2023, le Cameroun comptait 3,90 millions d’utilisateurs des médias sociaux en janvier 2023. Calculette en main, cela devrait faire 1,15 million d’utilisateurs des plateformes sociales en plus en janvier 2024 au Cameroun, et non pas +1,5 million comme mentionné dans le rapport de cette année. Mais les auteurs expliquent qu’ils ont changé la base de leurs calculs au cours de l’année écoulée, ainsi que les sources de données. « En conséquence, nos derniers chiffres concernant l’utilisation des médias sociaux peuvent sembler très différents des valeurs que nous avons publiées les années précédentes », disent-ils.

Patricia Ngo Ngouem

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Dans une interview qu’il accorde cette semaine au quotidien Cameroon tribune, le directeur général de l’Agence des normes et de la qualité (Anor) dévoile la taille des normes homologuées sur le triangle national. Charles Booto à Ngon révèle qu’il existe actuellement près de 6 473 normes homologuées reparties dans divers secteurs d’activité. Ce qui est encore loin de satisfaire le besoin réel, comme le confirme implicitement Charles Booto à Ngon.

Il fait savoir : « lorsque la qualité d’un produit, service ou même d’un processus ne peut pas être attesté volontairement à partir d’une norme camerounaise, l’évaluation de la conformité s’effectuera sur la base d’une norme internationale lorsqu’il en existe une pour éviter certains risques ».

Parallèlement, l’Anor assure qu’elle travaille activement pour susciter de nouvelles normes. « En réalité, les normes sont élaborées par les parties prenantes intéressées et pour leur application par elles-mêmes et tous les autres acteurs impliqués dans le domaine concerné », explique Charles Booto à Ngon.

Michel Ange Nga

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La sortie ce mois du dernier roman de Hemley Boum, « Le rêve du pêcheur », ne passe pas inaperçu en France où il est édité par Gallimard. Pour le Figaro littéraire, « ce roman tout en nuances et sans ressentiment, plein de foi et d’espérance, parle de notre besoin vital d’ancrage et de lignage ». Sur sa page Facebook, l’écrivaine Franco-camerounaise atteste sans en dire plus sur ce besoin de lignage. Qui transpire bien de l’histoire qu’elle raconte tout au long des pages de cette fiction bien accueillie par la critique.

Catherine Fruchon-Toussaint, journaliste chez RFI, qui a interviewé l’écrivaine ce 22 février, est sur la même longueur d’onde. En parlant de la nouvelle fiction de Hemley Boum, Fruchon-Toussaint écrit sur sa page Facebook : « son nouveau roman, qui raconte trois générations au Cameroun, d'un grand-père à son petit-fils dans une fiction qui dit la puissance de nos racines et qui fait l'éloge de l'attente ».

Sans aucun doute, car le livre raconte l’histoire de Zacharias, un pêcheur traditionnel installé à Campo dans le Sud Cameroun, qui voit sa vie bouleversée par l’arrivée des chalutiers modernes. Et de l’autre bout, Hemley Boum met en scène le petit-fils de Zacharias, obligé de quitter Campo pour aller en France.

C’est le cinquième roman de Hemley Boum, qui a lancé sa carrière littéraire en 2010 avec « Le clan des femmes », paru chez L’Harmattan. Il y a depuis eu « Si d’aimer » et « les maquisards », deux livres édités par La Cheminante. Ensuite « Les jours viennent et passent », son premier livre chez Gallimard. Et maintenant « Le rêve du pêcheur » qui lui donne d’avoir son portrait dans le hall de Gallimard, espace réservé aux auteurs qui cartonnent.

Michel Ange Nga

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Artur Jorge, l’ancien sélectionneur du Cameroun, est décédé ce jeudi 22 février 2024 à Lisbonne au Portugal, des suites d’une longue maladie, a annoncé son entourage dans un communiqué. La Fédération camerounaise de football (Feacfoot) lui a rendu hommage dans un communiqué officiel publié le même jour. « La Fecafoot a appris avec une émotion vive, la disparition de Arthur Jorge, ancien sélectionneur des Lions indomptables. Le technicien portugais, qui avait entraîné la sélection du Portugal et le club du PSG entre autres, avait connu un passage sur le banc de touche de l’équipe du Cameroun entre 2004 et 2006 (sic). Malgré la non qualification pour la Coupe du monde en Allemagne et une élimination en quarts de finale de la CAN en Egypte en 2006, Artur Jorge avait laissé un sentiment positif dans l’esprit des Camerounais en raison de la bonne qualité de jeu produite par les Lions. Sa disparition est une perte importante pour le football », a réagi l’instance faîtière du football national sur sa page Facebook.

Artur Jorge a été nommé à la tête de la sélection nationale de football fanion en janvier 2005 en replacement de l’Allemand Winfried Schäfer, limogé trois mois plus tôt. Sa nomination avait été accueillie favorablement par la classe sportive qui voyait en lui « l’homme de la situation » face au défi de la double qualification pour le Mondial et la Coupe d'Afrique des nations (CAN) 2006, mais aussi en raison de son palmarès en Europe où il a notamment remporté la Coupe d’Europe des clubs champions avec Porto et deux fois le titre de champion de France avec le Paris Saint-Germain. « La mission qui lui est assignée par les pouvoirs publics consiste à qualifier l’équipe nationale du Cameroun, à l’issue de la phase retour des éliminatoires couplées Can-Coupe du monde 2006. A cet effet, il devra assurer la prospection, la détection et la sélection des talents de la diaspora comme ceux du terroir, de manière à bâtir un groupe solide, soudé, solidaire, discipliné, patriote et conquérant », déclarait à l’époque l’ancien ministre des Sports, Philippe Mbarga Mboa, en déclinant la feuille de route du technicien portugais.

Mais Artur Jorge n’a pas réussi à qualifier les Lions indomptables pour le Mondial 2006 en Allemagne. Le Cameroun s’est toutefois qualifié pour la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se jouait la même année en Egypte. Ses poulains - dont Samuel Eto’o et Rigobert Song, respectivement président de la Fecafoot et manager-sélectionneur du Cameroun aujourd’hui - ont quitté la compétition en quarts de finale, éliminés par la Côte d’Ivoire à l’issue de la séance de tirs au but (1-1, 11-12 tab). Un mois après la CAN, le Portugais annonçait sa démission en mars 2006, après 15 mois passés sur le banc des Lions indomptables.

P.N.N

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