Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

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Un nouvel accident mortel a eu lieu mardi 6 février sur l’axe Yaoundé-Bafoussam, selon plusieurs sources concordantes. L’accident a eu lieu à Ombessa, commune du département du Mbam-et-Inoubou située à une centaine de kilomètres de Yaoundé, la capitale. Le quotidien à capitaux publics Cameroon tribune parle d’au moins 6 morts et de 10 blessés pris en charge à l’hôpital de district de Bafia, où les dépouilles ont également été déposées.

Martial Manfred Missimikim, le directeur exécutif de l’ONG de prévention routière Securoute, parle quant à lui de « plusieurs morts », sans avancer de chiffre. « Pour l’heure, nous ne pouvons déterminer le nombre exact de décès auquel s’ajoute de nombreux blessés graves », déclarait-il, quelques heures après l’accident survenu dans la nuit de lundi à mardi. Le ministère des Transports n’a pas officiellement communiqué sur ce énième accident qui survient sur la route nationale N°4 reliant les villes de Yaoundé et Bafoussam.

Mais les versions s'accordent sur l'origine de l'accident. L’on apprend ainsi qu’un car de transport interurbain de l'agence de voyage Dynamique, en provenance de Foumbot dans la région de l’Ouest pour Yaoundé (Centre), a heurté un camion-benne chargé de sable dont le conducteur changeait une roue. Selon certains témoins, le car roulait à vive allure. Une enquête a été ouverte pour déterminer les circonstances de cet accident. 

P.N.N

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Le sous-préfet de Bamenda II (région du Nord-Ouest), Nicholas Nkongho Manchang, est porté disparu depuis le 6 février dans la soirée. D’après plusieurs sources, l’autorité administrative a été enlevée par des hommes armés sur la route entre Ntaba et Ntumbaw, dans le département du Donga Mantung alors qu’il se rendait à Nkambe afin d’assister à la cérémonie d’installation du nouveau préfet qui devait avoir lieu ce jour. L’homme aurait été enlevé avec cinq autres personnes au moins qui l’accompagnaient. Pour le moment, le gouvernement camerounais n’a pas encore communiqué sur cette affaire.

Des sources proches des milieux séparatistes affirment que l’autorité administrative aurait été enlevée par des combattants de l’ASA, un groupuscule séparatiste actif dans le Donga Mantung et le Boyo. L’ASA est une milice fidèle au leader séparatiste Samuel Sako Ikome basé à l’étranger.

L’ASA est responsable de plusieurs embuscades meurtrières contre des patrouilles des forces de défense et de sécurité. Le 31 janvier dernier, l’ASA a revendiqué une embuscade à la mine artisanale contre un convoi de l’armée dans le Boyo.

Nicholas Nkongho Manchang a été nommé sous-préfet de Bamenda II en juin 2020. Il n’est pas la première autorité administrative à être la cible des séparatistes. Dans la région du Nord-Ouest, en février 2018, des combattants séparatistes avaient enlevé et exécuté le sous-préfet de Batibo. En novembre de la même année, le sous-préfet de Noni avait également été enlevé par des combattants séparatistes. Mais il a été libéré quelques jours après son rapt.

L.A.

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Pendant l’audience que Jacques Fame Ndongo, le ministre camerounais de l’Enseignement supérieur (Minsup), a accordé à Slim Khalbous, le recteur de l’Agence universitaire de la Francophonie (AUF), la semaine dernière, il a longuement été question de l’employabilité des étudiants. Et notamment du projet « Start-up 237 :100 projets Made in Cameroon », financé à hauteur de 2 millions d’euros, soit 1,3 milliard de FCFA, par le Fonds équipe France (FEF), un nouveau mécanisme d’investissement mis en route par Paris.

Slim Khalbous a profité de cet entretien pour présenter à son hôte la cartographie des 100 projets retenus dans le cadre de ce projet lancé en octobre 2023 en partenariat avec le Minsup et le ministère camerounais des Petites et moyennes entreprises, de l’Économie sociale et de l’Artisanat (Minpmeesa). C’est en tout 50 projets portés par des étudiants et 50 projets du secteur privé qui ont été retenus.

Le projet prévoit d’accompagner ces projets pendant deux ans. Pendant ces années d’incubation, les entrepreneurs reçoivent un accompagnement multiforme pour leur permettre de maturer leur affaire et d’employer d’autres jeunes au terme des deux années fixées. Avant son départ du Cameroun, Slim Khalbous a aussi rencontré Thierry Marchand, l’ambassadeur de France au Cameroun. Il ressort de cette autre réunion que des collaborations dans le domaine du numérique sont envisagées.

En rappel, le projet « Start-up 237 :100 projets Made in Cameroon » a pour objectif de contribuer à l’employabilité des jeunes camerounais, à travers l’accompagnement à la création ou à la consolidation de projets entrepreneuriaux. Le projet est coordonné par l’ambassade de France et mis en route par l’AUF.

Michel Ange Nga    

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Dans un communiqué lu ce mardi 6 février au journal parlé de 17h sur la radio publique, le secrétaire général des services du Premier ministre, Séraphin Magloire Fouda, informe le public de l’ouverture de 150 postes d’enseignants dans les universités de Bertoua (Est), d’Ebolowa (Sud) et de Garoua (Nord) au titre de l’exercice 2024. Soit 45 postes pour chacune des universités et 15 postes pour le quota des régulations académiques. Le recrutement est ouvert aux personnes de nationalité camerounaise résidant sur le territoire national ou à l’étranger, âgées au plus de 45 ans révolus au 1er octobre 2024 et titulaires d’un doctorat ou d’un PhD.

Il s’agit là de la deuxième phase de l’opération spéciale de recrutement de 450 nouveaux enseignants « exclusivement » au bénéfice des trois nouvelles universités d’État créées le 6 janvier 2022 par décret présidentiel. L’opération, instruite par le chef de l’État, a débuté en 2023 et doit prendre fin en 2025 avec le recrutement de 150 nouveaux enseignants. L’objectif est de renforcer le réservoir des enseignants dans ces jeunes universités publiques qui ont officiellement ouvert leurs portes aux étudiants au cours de l’année académique 2022-2023, mais restent confrontées à un déficit en personnel pédagogique.

« Cette rentrée 2023-2024 a vu le démarrage effectif de quatre de nos établissements : la Faculté des arts, lettres et sciences humaines, la Faculté des sciences économiques et de gestion, l’École nationale supérieure des sciences et techniques maritimes et océaniques et l’École supérieure de transport, de logistique et de commerce d’Ambam. Tous ces établissements ont besoin d’enseignants. Donc, cette annonce du chef de l’État ne peut que nous réjouir, parce qu’elle nous soulage par rapport à ce besoin », a déclaré Jean Bosco Etoa Etoa, recteur de l’université d’Ebolowa, à la CRTV radio. L’année dernière, dit-il, l’institution qu’il dirige a bénéficié, dans le cadre de ce recrutement spécial, de 50 enseignants et assistants qui ont pris service le 29 janvier dernier.

Boubakari Oumarou, recteur de l’université de Garoua, affirme que le recrutement de 50 nouveaux enseignants viendra « étoffer » l’équipe pédagogique de son institution, en même temps qu’il permettra d’« offrir des garanties pour un meilleur encadrement des étudiants en vue de l’implémentation de l’assurance qualité ». Rémy Magloire Etoua salue quant à lui cet « acte infiniment salutaire » du chef de l’État qui permettra, dit-il, d’augmenter « considérablement » le nombre des enseignants permanents à l’université de Bertoua, mais aussi de « baisser le taux de chômage des jeunes titulaires d’un doctorat ou d’un PhD ».

P.N.N

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Si on en croit une source interne à la Fédération camerounaise de football (Fecafoot), c’est un véritable vote de confiance que le président de cette fédération, Samuel Eto’o Fils, a passé ce 5 février devant les membres du Comité exécutif (Comex). Ces derniers, en rejetant sa démission, lui ont donné « une plus grande légitimité d’agir », décrypte notre source.

On se rappelle que le Comex s’était réuni dans un hôtel huppé de la ville de Yaoundé pour évaluer la participation des Lions indomptables à la Coupe d’Afrique des nations (CAN) 2023, qui se joue depuis le mois dernier en Côte d’Ivoire. Contrairement à l’ambition annoncée par la Fecafoot, qui était de remporter cette compétition, le Cameroun est sorti en huitièmes de finales face au Nigeria (0-2). Une contreperformance qui a forcé Samuel Eto’o Fils à proposer sa démission au Comex. Démission officiellement refusée pour permettre à ce dernier d’achever le chantier de « reconstruction » du football camerounais entamé en 2022.

Par contre, notre interlocuteur est convaincu que le Comex a bien l’intention de tirer les leçons de cette déculottée. Il doute pour cela que Rigobert Song, le sélectionneur des Lions indomptables, garde son poste. De nombreux supporters des Lions indomptables demandent en effet le départ du technicien camerounais. De son côté, Rigobert Song se projette déjà sur la prochaine CAN, censée se jouer l’année prochaine au Maroc. Il l’a fait savoir à la presse après l’élimination du Cameroun.

Michel Ange Nga

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La société de téléphonie mobile MTN Cameroon a désigné un nouveau président du conseil d’administration (PCA). Il s’agit de Ebenezer Essoka, nommé à ce poste le 2 février dernier à la suite d’une session du Conseil d’administration qui s’est tenu à Johannesburg, en Afrique du Sud. Ebenezer Essoka remplace à ce poste Collin Mukete qui a occupé ce poste depuis 2002, année de l’arrivée de naissance de démarrage des activités de MTN Cameroon.

Il faut dire que Collin Mukete est l’un des pères fondateurs de MTN Cameroon. Lorsque la firme sud-africaine décide de vendre ses actions détenues dans l’ancien Camtel Mobile, le fils de l’ancien doyen du Sénat, Victor Mukete, va les racheter pour fonder MTN Cameroon en 2002. L’entreprise devient la succursale du géant sud-africain de la téléphonie mobile MTN.

« Au cours de son mandat, MTN Cameroon a connu une période de croissance réussie et est actuellement le plus grand opérateur de téléphonie mobile du Cameroun », fait savoir MTN dans un communiqué. « Après 21 ans en tant que président de MTN Cameroon, et après avoir supervisé la croissance et la transformation phénoménales de l'entreprise au cours de cette période, j'ai estimé que le moment était venu de laisser ma place. J'ai hâte de travailler avec mon successeur », a déclaré Collin Mukete d’après des propos rapportés par MTN.

Son successeur est un expert en finance bien connu du secteur bancaire africain. Ebenezer Essoka a siégé aux conseils d’administration des banques SCB et UBA au Cameroun. Ancien vice-président de la Standard Chartered Bank, il a aussi été le président exécutif d’Iburu, une société de conseil spécialisée dans le développement économique en Afrique.

Ebenezer Essoka arrivé à la tête du Conseil d’administration de MTN Cameroon alors que l’entreprise est en plein imbroglio judiciaire, avec saisi de ses comptes, contre le milliardaire camerounais Baba Hamadou Danpullo.

L.A.

 

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Le PDG de TV5Monde, Yves Bigot, a présenté, lundi 5 février à l’issue d’une audience au Conseil national de la communication (CNC), les « excuses » officielles de la chaîne francophone internationale pour avoir représenté le drapeau du Cameroun par un autre sur ses antennes. « J’ai tenu à venir personnellement ici à Yaoundé pour présenter officiellement au président du CNC, mais aussi à toutes les Camerounaises, tous les Camerounais, aux Lions indomptables aussi, les excuses de TV5Monde pour cette méprise dont je comprends, bien sûr, l’émotion qu’elle a causé auprès de l’ensemble de la population camerounaise », a-t-il déclaré, dans des propos rapportés par la CRTV.

Mardi 23 janvier en soirée, TV5Monde a, dans son journal télévisé « 64’ le Monde en français », diffusé un tableau récapitulatif des matches de la Coupe d’Afrique des nations (CAN) qui se joue en Côte d’Ivoire. Mais le drapeau accolé au Cameroun était représenté par celui de l’Ambazonie, l’Etat imaginaire que veulent créer les séparatistes anglophones. Une « méprise » selon la télévision francophone qui s’est excusée dans un communiqué publié le lendemain de l’incident, invoquant un « manque de vigilance » dans la chaîne de production. Cette méprise a créé un vif tollé au Cameroun. Le président du CNC, Joseph Chebongkeng Kalabubsu, avait commis un communiqué le 24 janvier pour demander aux responsables de la chaîne francophone internationale « de lui adresser sans délai les explications appropriées au sujet de cet impair ».

Mais le PDG de TV5Monde se défend de tout acte délibéré de la chaîne. « J’ai tenu également à bien souligner qu’il n’y a aucune intentionnalité ni aucune malignité dans cette erreur qui, comme cela arrive souvent quand il y a un accident d’avion, est en fait non pas une cause unique, mais un enchaînement d’erreurs techniques et de manque de vigilance dans la validation des éléments qui ont été présentés à l’antenne », argue Yves Bigot. Pour appuyer ses propos, il rappelle que le drapeau du Cameroun n’a pas été le seul à être mal représenté à l’antenne ce jour-là, puisque celui de la Guinée a également été confondu avec celui de la Guinée-Bissau. « Toutefois, je comprends, bien entendu, que ce soit beaucoup plus un sujet d’émotion et d’inquiétude pour les Camerounais que d’avoir vu ce drapeau qui n’avait absolument rien à faire là à notre antenne », a-t-il ajouté.

En sus de présenter ses excuses au Cameroun pour cette « erreur », Yves Bigot affirme aussi que sa présence au Cameroun vise également à « laver l’honneur » de Denise Epoté, l’ancienne journaliste de l’organisme public camerounais de radio-télévision aujourd’hui directrice de la distribution, du marketing et de la commercialisation des 8 chaînes de TV5Monde. Cette dernière, selon la chaîne, est « l’objet d’une campagne de diffamation dans la presse et sur les réseaux sociaux » depuis l’incident. « Elle n’a rien à voir avec la direction de l’information, ni avec la diffusion et la fabrication des journaux télévisés. Donc, je vous en prie, cessez de l’accuser ou de la rendre responsable de quelque chose [pour laquelle] elle n’a bien évidemment rien à voir », a plaidé Yves Bigot devant les médias camerounais.

Le PDG de TV5Monde, accompagné de Denise Epoté, a également été reçu en audience ce lundi par le ministre de la Communication (Mincom), René Emmanuel Sadi. Ce dernier avait, au nom du gouvernement, exprimé « l’indignation » du Cameroun contre cette « grave méprise inacceptable et intolérable, commise par un média de l’envergure de TV5Monde ». Les discussions, apprend-on, ont porté sur l’incident du 23 janvier 2024. Occasion pour le management de la chaîne francophone de réitérer ses excuses déjà exprimées dans un courrier envoyé auprès des différentes autorités camerounaises peu après cet incident.

Patricia Ngo Ngouem

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Il est encore un inconnu pour le grand public camerounais, pourtant Yamê (Emmanuel Sow à l’état civil) vient d’accéder au statut de super star en France. En 2023, ce Camerounais de 31 ans a presque emprunté les chemins de traverse. D’abord grâce au producteur américain Timberland qui reprend une de ses musiques. Depuis, plusieurs autres grands noms de la musique mondiale ont ouvertement salué le travail de Yamê : l’Américain Pharrell Williams qui l’invite à la fashion week l’année dernière, le Belge Stromae pour la première partie d’un concert (annulé à la dernière minute) ou encore Damso, grande pointure du rap francophone.

En août 2023, Yamê achève de conquérir la critique quand il est reçu sur Canal + dans l’émission Clique, connue pour accueillir les meilleurs talents du moment. Clique a pour cela reçu le capitaine des Bleus Kylian Mbappe ou encore Cédric Doumbé la nouvelle star du MMA (Mixed Martial Arts). Cerise sur le gâteau, Clique présente Yamê comme sa révélation musicale en 2023.

Côté scène, le Camerounais enchaîne les concerts. Le 17 juin 2023, Yamê fait salle comble au Théâtre les étoiles Paris. Il entame un tour cette année avec une dizaine de rendez-vous sur l’Hexagone et en Belgique.

« Bécane »

Révélé sur le tard, Yamê a pourtant grandi sous l’influence d’un père musicien. Mais tout n’a pas toujours été simple pour cet enfant né à Cergy-Pontoise, dans la banlieue parisienne. A l’âge de 5 ans, il s’installe à Douala au Cameroun avec sa famille. A 11 ans, après le décès de sa mère, c’est le retour en France. Son père exige qu’il fasse des études. Il obtient un diplôme en histoire et plus tard en gestion des données. Un boulot dans la tech le jour, Yamê joue à la musique le soir et voit le virus du rap naître en lui. Quelques improvisations sur des minuscules scènes parisiennes avec des amis et c’est le grand saut. Depuis son titre « Bécane » tourne en boucle.

La recette du succès de Yamê c’est sans doute cette voix de tête et cette mélodie sur le clavier qui apporte une fraîcheur certaine au hip hop français. Pour la voix, il expliquait sur le plateau de Quotidien chez Yann Barthez qu’il s’est formé en autodidacte. Son secret : « chanter des chansons que j’aime jusqu’à ce que ça résonne ».

Pour le piano par contre, c’est tout autre chose. « Je suis un super curieux, un geek. J’ai touché à tous les instruments avant de choisir le clavier », fait-il savoir. Tout en ajoutant qu’il prend aussi plaisir à présenter dans ses chansons sa particularité physique : enfant, il tombe du 12e étage et perd des incisives de la mâchoire supérieure. Il en rit aujourd’hui.

Michel Ange Nga

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Le Conseil d’administration de la Caisse de développement de la pêche maritime (CDPM) vient d’examiner à Douala son Projet de performance 2024 à 2026. Pour mettre en œuvre ce plan, la CDPM a adopté un budget de d’1,6 milliard FCFA. « Le budget leur permettra de renforcer le contrôle et la surveillance de la pêche et d'apporter un soutien suffisant aux acteurs de la pêche artisanale et de l'aquaculture. Cela ouvrirait également la voie à la production de poissons de meilleure qualité », fait savoir le ministère de l’Elevage, des Pêches et des Industries animales (Minepia) dans une communication ce jour.

D’après des données du Minepia, entre janvier et août 2023, le Cameroun a produit 150 000 tonnes de poissons, contre 145 000 pour la même période en 2022.

Sur la même période, la pêche artisanale maritime est passée de 113 000 tonnes en 2022 à 116 000 tonnes en 2023. A contrario, la pêche industrielle a connu une baisse de 9%, passant de 9 000 en 2022 à 8 900 tonnes en 2023. De son côté, l’aquaculture a enregistré une hausse de 22% entre 2022 et 2023. Elle est ainsi passée de 4 700 à 5 800 tonnes.

En 2023, le Minepia rappelle que l’action prioritaire de la CDPM a été le renforcement du contrôle de la pêche afin de réduire la pêche illégale et non déclarée. Et en 2022, un budget de 1,3 milliard FCFA a été consacré prioritairement à « l'organisation de campagnes de sensibilisation auprès des communautés de pêcheurs sur la nécessité de protéger l'environnement, de réduire la pollution et de promouvoir l'aquaculture en formant les acteurs ».

L.A.

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Dans l’arrondissement de Belabo, région de l’Est, le sous-préfet de céans n’a pas apprécié de voir la compagnie de transport interurbain de passager augmenter de « façon unilatérale », les prix du voyage entre Belabo et Bertoua. Le tarif serait ainsi passé de 1 500 à 2 000 FCFA. Conséquence directe du prix du carburant revue à la hausse par le gouvernement dès le 3 février. Le sous-préfet Dahirou s’en offusque d’autant plus que « une autre agence concurrente les a maintenus (le prix du transport) à 1 500 FCFA ».

Pis, après un rappel à l’ordre, de l’autorité administrative, le responsable Touristique Express de Belabo « a continué en début de soirée (de samedi 3 février) à vouloir imposer ses nouveaux tarifs », fait remarquer le chef de terre dans un communiqué radio.

Ce alors même qu’une décision sur une éventuelle augmentation du prix du transport n’est pas encore intervenue. Une décision qui devrait se prendre en accord avec les syndicats des transporteurs.

De ce fait, le sous-préfet a attiré l’attention de l’agence Touristique Express de Belabo sur « les désagréments que son agence encourt par la pratique des prix unilatéraux et non homologués ».

Depuis l’augmentation du prix du carburant à la pompe par le gouvernement, augmentation qui prenait effet le 3 février, le secteur les transporteurs ont immédiatement répercuté ladite hausse sur le prix du ticket. Des hausses qui vont de 500 à 1 000 FCFA pour le transport interurbain. Tandis que les taxis appliquent de fait un tarif de 400 FCFA, contre 300 FCFA jusqu’alors.

L.A.

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