Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

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La compétition des play-offs up, à Douala, tire vers la fin. Encore deux journées et le champion de la saison sera connu. Pour le moment, Young Sports Academy (Yosa) de Bamenda occupe la première place avec un total de 10 points. C’est d’ailleurs la grande surprise de ces play-offs up. Une performance que le club doit en grande partie à son capitaine John Bosco Nchindo. L’attaquant de Yosa, actuel meilleur buteur de la compétition, s’est complètement transcendé. En témoigne Comme ce hat-trick qu’il réussit contre Dynamo de Douala lors de la deuxième journée.

Deux clubs sont dans le dos de Yosa et ne cachent pas leur ambition. Il y a tout d’abord Coton Sport de Garoua, le champion sortant, en quête d’un 19e titre cette saison. Les Cotonculteurs, à un point de Yosa, sont des adversaires coriaces grâce à leur expérience de la compétition. Les Vert et blanc de Garoua ont, pour la plupart, une longue expérience en Elite One. À commencer par Yves Dooh Moukoko, le patron de la défense et capitaine de la sélection nationale A’, constituée de joueurs locaux. Il est passé par Eding de la Lekié et a même porté le brassard de Canon de Yaoundé l’année dernière.

Comme Coton, Victoria United (Opopo) a aussi 9 points au compteur. Cette équipe est créditée d’avoir le meilleur style de jeu de l’Elite One. Avec Nathan Douala (photo) comme métronome au milieu de terrain assisté de Palai Mba Manjie, le capitaine du club. Opopo peut aussi compter sur l’efficacité de Richmond Nji devant les buts adverses.

Lanterne rouge

Pour terminer, Colombe du Dja-et-Lobo n’a pas encore abdiqué. Avec 8 points, le meilleur club de la région du Sud espère gagner cette année. Car voilà maintenant trois ans que ce club est à la recherche d’un titre de champion. Malgré un mauvais début de saison, Colombe a su se ressaisir en gagnant une place aux play-offs up avec le recrutement du coach Richard Towa de retour d’une expérience en Asie.

À l’opposé, Canon Sportif de Yaoundé et Dynamo de Douala, qui ont carburé pendant la première phase du championnat, sont aux abonnés absents dans ces play-offs up. Canon, dernier de la compétition avec 2 points, paie les mauvais choix de l’encadrement technique, selon plusieurs observateurs. Dynamo, avant-dernier devant la lanterne rouge Canon, a quant à lui perdu son efficacité depuis le départ de Léonel Ateba, sélectionné par Rigobert Song pour la dernière Coupe d’Afrique des nations (CAN) en Côte d'Ivoire. Après cette compétition continentale, l’attaquant camerounais s’est engagé pour le USM Alger (Algérie) où il ne passe pas inaperçu.

Michel Ange Nga

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Selon la télévision publique, une centaine de mototaxis ont été saisies et conduites à la fourrière municipale ce mercredi 10 avril à Yaoundé, dans le cadre d’une opération pilotée par le préfet du Mfoundi, Emmanuel Mariel Djikdent. « L’opération que nous menons aujourd’hui rentre dans le prolongement de la lutte contre le désordre urbain. Nous avions, en son temps, sensibilisé et-resensibilisé. On ne voulait plus voir les motos dans le périmètre urbain. Malheureusement, le phénomène persiste », a déclaré l’autorité administrative à la CRTV.

Il faut dire que malgré l’interdiction de circulation des motocycles à titre onéreux, notamment dans le centre urbain de Yaoundé, la mesure est loin d’être respectée par les conducteurs d’engin à deux roues. En effet, de nombreuses mototaxis continuent à sillonner le centre urbain, alors que leur circulation n’est tolérée que dans la périphérie de la ville pour la desserte des zones enclavées. Le préfet dit toute sa détermination à assainir le secteur, alors que des mesures similaires prises jusqu’ici par les autorités locales peinent à réguler cette activité.

Selon Emmanuel Mariel Djikdent, l’opération lancée ce mercredi n’est pas ponctuelle. « Elle va durer dans le temps », dit-il. Il précise que l’activité de mototaxi n’est pas interdite à Yaoundé, juste dans certaines zones, notamment dans le centre urbain comme le dispose l’arrêté conjoint signé en 2012 entre le préfet Mfoundi et le délégué du gouvernement auprès de la Communauté urbaine de Yaoundé (CUY). Ce texte délimite en effet les zones d’activités des mototaxis et fixe leurs conditions et modalités d’exploitation sur l’aire territoriale de la ville de Yaoundé.

P.N.N

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La Communauté urbaine de Yaoundé (CUY) lance une « grande » campagne d’enlèvement des dispositifs d’affichage publicitaire installés de manière illégale dans la ville. L’opération, initialement prévue pour démarrer le 5 avril, sera finalement lancée ce mercredi 10 avril et va durer six semaines, a déclaré à SBBC Junior Daniel Mbilongo, directeur de l’agence de suivi de la publicité auprès de la CUY. « La Communauté urbaine est l’autorité compétente pour autoriser l’affichage publicitaire. Pourtant, certaines entreprises optent pour l’affichage frauduleux depuis des années », dit-il.

Cette campagne cible l’affichage non autorisé et donc, non payé à l’autorité compétente, ajoute M. Mbilongo. Il indexe aussi bien les PME locales que les multinationales qui, déplore-t-il, continuent d’agir délibérément en marge de la réglementation en vigueur. En effet, dans la course à qui va toucher le maximum de personnes, les agences publicitaires n’hésitent pas à implanter des panneaux publicitaires sur les axes routiers où le trafic est dense, même en violation de la réglementation en vigueur.

De même, il n’est pas rare de voir dans la ville de vieilles banderoles et enseignes qui surplombent les routes, ou des annonces placardées de manière anarchique sur les lampadaires, poteaux électriques, murs et autres espaces publics au centre-ville et dans les quartiers. Une situation qui perdure depuis bien trop longtemps, selon la CUY qui a décidé de mettre fin au désordre dans ce secteur. Surtout que ces dispositifs publicitaires implantés illégalement nuisent non seulement à l’esthétique de la capitale, mais causent également un manque à gagner à la mairie de la ville du fait de la perte des recettes publicitaires. L’on apprend ainsi que la CUY réclame près de quatre milliards de FCFA aux entreprises qui pratiquent l’affichage non autorisé.

P.N.N

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Depuis la nomination d'Adolphe Minkoa She, le 18 janvier dernier, au Conseil constitutionnel, la communauté universitaire attendait avec impatience que le président Paul Biya lui trouve un remplaçant à la tête de l’université de Yaoundé II-Soa. C’est désormais chose faite avec la nomination, ce 9 avril, de Richard Laurent Omgba. Ce professeur de littérature générale et comparée était jusqu’à sa nomination directeur du développement de l’enseignement supérieur au ministère de l’Enseignement supérieur (Minsup).

Paul Biya a aussi nommé Remy Magloire Etoua à la tête de l’université de Yaoundé I. Ce mathématicien n’est pas inconnu du grand public : en juin 2022, c’est à lui que le président de la République confie la mission de diriger l’université de Bertoua sortie des fonts baptismaux la même année. Il est plus que jamais sous les feux de la rampe puisqu’il prend la tête de la principale université du pays. Il remplace à ce poste Aurélien Sosso, 69 ans, qui a passé 11 ans comme recteur de l’université de Yaoundé I.

Pour remplacer Remy Magloire Etoua à Bertoua, Paul Biya a porté son choix sur Dieudonné Emmanuel Pegnyemb. Ce spécialiste en chimie organique était jusqu’à sa nomination le directeur des accréditations universitaires et de la qualité au Minsup.

Michel Ange Nga

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En prenant la tête du Social Democratic Front (SDF) en octobre 2023, le député Joshua Osih (55 ans) a promis à sa famille politique de transformer ce parti de gauche. Parti de 43 sièges à l’Assemblée nationale en 1996, le SDF qu’hérite le natif de Kumba dans la région du Sud-Ouest a chuté à 5 députés à l’issue du scrutin de février 2020. Un chiffre revu à la baisse depuis la récente exclusion du député Jean-Michel Nintcheu. La presse internationale qui suit de près le parcours de Joshua Osih, caricature son « chantier » comme un jeu d’équilibre entre l’aile radicale de l’opposition et le pouvoir de Yaoundé. Certains chroniqueurs politiques n’hésitent pas à parler d’une opposition « modérée ». Même si pour beaucoup, il n’y a rien de nouveau dans la démarche de Joshua Osih. « À bien regarder de près, il n’y a pas de véritable changement au SDF. Car il n’y a pas une nouvelle vision. Il [Joshua Osih] s’inscrit dans ce que John Fru Ndi a été dans ses dernières années d’opposition », analyse Léonel Loumou, du cabinet Orin Consulting, qui conseille certains politiques locaux.

Joshua Osih admet lui-même qu’il est le prolongement de son pygmalion, John Fru Ndi. « Il m’a tout appris », avouait le député sur les ondes de RFI après la mort de son mentor. Quand il parle de l’homme politique modéré qu’a été Fru Ndi, Joshua Osih est loquace : un homme de consensus, un homme qui croyait fermement qu’il fallait se garder de porter l’estocade mortelle à un adversaire politique… Joshua Osih conclut qu’un adversaire politique n’est pas un ennemi.

Mais personne n’a oublié le début de la décennie 1990, les fameuses années de braise pendant lesquelles le SDF de John Fru Ndi n’a jamais hésité à défier le régime de Paul Biya. Après le résultat de l’élection présidentielle de 1992, le chairman, arrivé en deuxième position, conteste sa défaite et appelle les Camerounais à descendre dans la rue. À en croire Joshua Osih, c’est juste l’endroit du décor. Dans une récente interview, il rappelle que des solutions radicales avaient été proposées à John Fru Ndi à 1992, mais il les a déclinées. « Il a refusé de gouverner le Cameroun sur le sang des Camerounais », indique Joshua Osih.

Ce dernier sait donc de qui tenir pour mener à bien la barque du SDF. Premier challenge : changer cette perception radicale que l’opinion a du parti de la balance. « Nous croyons aux valeurs et aux vertus de la démocratie », faisait-il savoir à RFI. Le SDF s’est pour cela gardé d’encourager les Camerounais en colère à descendre dans la rue pour contester les résultats de la dernière élection présidentielle. Plus encore, le SDF a refusé de servir de caution politique à l’irrédentisme anglophone dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (Noso).

En plus de soigner l’image du SDF, Joshua Osih veut aussi expurger les dernières séquelles de la guerre de clochers qui l’a longtemps opposée au député Jean-Michel Nintcheu, qui a depuis été expulsé du parti. Certains cadres du SDF ne cachent pas leur agacement quand la presse essaye de rappeler cette guerre intestine. Ils expliquent invariablement que Joshua Osih est désormais à la manœuvre et que le parti se projette clairement vers la prochaine élection présidentielle. En 2018, Joshua Osih avait terminé quatrième avec un score de 3,35 %. Jamais le parti n’était descendu aussi bas. Sauf qu’au SDF, on nuance cette débâcle en indiquant que plus de 800 000 électeurs dans le Noso, le vivier électoral du parti, n’ont pas pu voter. Le rendez-vous est donc pris pour 2025.

Ange Michel Nga

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Le premier vice-président du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) déplore l’attitude du ministre de l’Administration territoriale qui a interdit récemment des mouvements politiques, notamment l’Alliance pour le changement (APC) construite autour de la candidature de Maurice Kamto à la prochaine présidentielle. Ceci alors que le Mamadou Mota vient de lancer l’opération « Sahel APC Maurice Kamto 2025 », qui vise à mobiliser le septentrion autour de la candidature du leader du MRC. Pour Mamadou Mota, que SBBC a contacté, le ministre Paul Atanga Nji doit « relire le job description de son poste », car « il se comporte plus comme un chef de classe ».

« En tant que ministre de l’Intérieur, qu’est-il censé faire ? », demande l’homme politique qui estime qu’en 2018, le ministre Paul Atanga Nji avait « adoubé » un mouvement politique G25 qui ne reposait sur aucune loi. Pour Mota, par ces décisions, le ministre Atanga Nji montre qu’il existe au Cameroun des « citoyens de seconde zone auxquels s’appliquent certaines lois ».

Quoi qu’il en soit, le premier président du MRC compte déployer son projet « Sahel APC Maurice Kamto 2025 » en dépit de l’interdiction qui pèse sur l’APC. « Nous sommes dans une République et il faudra que ce monsieur relise ce que c’est une République et ses fondements. Il n’a pas à empêcher l’APC et n’a d’ailleurs aucun moyen de l’empêcher », défie-t-il.

Sur le déploiement de Sahel APC Maurice Kamto 2025, Mamadou Mota informe qu’il s’agira d’aller « partout, dans les églises, dans les mosquées, dans les lycées trouver des enseignants, dans les partis pour leur dire qu’il est temps de tourner le dos à ces leaders politiques et de suivre ceux qui sont soucieux de leur développement ». Dans une profession de foi qu’il a récemment publiée sur sa page Facebook, Mota invite toutes les forces des régions septentrionales du Nord, de l’Extrême-Nord et de l’Adamaoua au sein de Sahel APC Maurice Kamto 2025 pour « travailler à faire des élites et des populations du Grand Nord des acteurs politiques véritablement influents sous le régime qui sera dirigé par le Pr Maurice Kamto ».

L.A.

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L’Ivoirien Charles Blé Goudé (photo), arrivé au Cameroun le 3 avril dernier, a donné une conférence publique dans un hôtel cossu de la ville de Yaoundé ce 8 avril. Comme il l’a lui-même fait savoir, cette sortie n’était rien d’autre qu’une occasion de partager son point de vue sur la Cour pénale internationale (CPI) avec le public camerounais. « C’est une cour qui a été créée pour rendre responsable ceux qui commettent des crimes. Mais pourquoi seulement les Africains ? » s’interroge Charles Blé Goudé.

Il a expliqué au public venu nombreux pour l’écouter que la CPI est une bonne idée à la base. Le problème, avoue implicitement Charles Blé Goudé, c’est que cette cour fait du deux poids deux mesures en axant les poursuites contre des hommes politiques africains qui gênent certains intérêts sur le continent. Il pense pour cela que « la CPI est une cour où on reçoit les dirigeants africains qui ne sont pas dociles ».

Cette conviction est sans doute tirée de son expérience, lui qui a passé huit années derrière les barreaux de cette juridiction internationale basée à La Haye au Pays-Bas après la crise politique qui a secoué son pays jusqu’à la fin des années 2000. Au début de cette crise, Charles Blé Goudé, ancien leader estudiantin à Abidjan, abandonne ses études à Manchester en Angleterre pour voler au secours de Laurent Gbagbo, le président ivoirien de l’époque, mis en difficulté par une rébellion venue du nord. Gbagbo et Blé Goudé ont en partage leur croyance aux valeurs de gauche. Quand le premier est délogé de force du palais présidentiel, c’est le début de l’exil pour le second. Il passe deux années dans la clandestinité au Ghana avant son arrestation et son extradition à la CPI, née à la suite du Traité de Rome, pour répondre des accusations de crimes contre l’humanité. Il est acquitté en mars 2021. Il a consigné cette expérience dans son livre « De l’enfer, je reviendrai », paru aux éditions du Moment en mars 2016.

Panafricaniste

« Vous avez lu le Traité de Rome pour certains, vous avez entendu parler de la CPI pour d’autres. Moi, j’ai vu et j’ai vécu. C’est différent », commente Charles Blé Goudé. Qui ajoute qu’il ne souhaite qu’un autre leader africain soit amené à La Haye. Mais comment y arriver ?

Pour Blé Goudé, il est impératif que les Africains arrêtent de prêter le flanc en respectant les lois fixées. Il croit aussi que l’Afrique doit arrêter de se chercher des tuteurs en tendant la main vers des puissances étrangères. « Pour qu’on compte avec toi dans le concert des nations, tu dois d’abord compter sur toi », caricature-t-il cet impératif pour le continent de rechercher son indépendance totale. Une idée qui revient sans cesse dans le discours de ce panafricaniste. Il milite d’ailleurs pour cette liberté au sein du Congrès panafricain des jeunes et des patriotes (Cojeb), le mouvement politique qu’il a fondé en 2006. Et qui s’apprête à aller pour la première fois à une élection présidentielle. La prochaine présidentielle en Côte d’Ivoire est prévue en 2025.

Michel Ange Nga

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La Gendarmerie nationale a lancé, le 7 avril, la 4e génération de son opération baptisée « Contrôle-surveillance-répression » destinée à lutter contre les infractions routières. À cet effet, des éléments seront déployés sur des axes routiers précis pour observer, sensibiliser et réprimer les écarts de conduite des automobilistes, notamment le week-end où la circulation est dense et le risque d’accidents amplifié. Ils auront ainsi la possibilité de sanctionner le défaut de port de ceinture de sécurité, les excès de vitesse ou encore les mauvais dépassements grâce aux contrôles radars.

Selon le lieutenant-colonel Joris Nna Nkoto, chef service structure et emploi à la Gendarmerie nationale, l’institution militaire entend impulser une nouvelle dynamique à cette initiative lancée en 2011 pour réduire davantage le nombre d’accidents sur la route. « Maintenant, il est question de redonner le commandement tactique de l’opération aux spécialistes qui sont les commandants des pelotons routiers. Ils ont une meilleure maîtrise des textes, des références normatiques. Tout ce qu’il faut pour davantage réprimer », a-t-il déclaré, dans une vidéo diffusée sur la page Facebook de l’institution militaire.

L’officier supérieur affirme que l’objectif à travers cette opération n’est pas de « renflouer les caisses » de l’Etat en distribuant des amendes à tout va aux automobilistes, mais plutôt de « contraindre » les usagers à avoir de meilleurs comportements sur la route. Le secrétaire d’Etat à la Défense (SED), Galax Etoga, a notamment instruit de maintenir en permancence la pression sur les unités de peloton routier en leur rappelant la nécessité d’optimiser la couverture sécuritaire de leur zone de responsabilité pour limiter le nombre des accidents sur la route. 

Au Cameroun, les accidents de la route sont fréquents et meurtriers, les facteurs humains étant en cause dans 90 % des cas, d’après les autorités. Selon le ministère des Transports, on enregistre en moyenne 1 400 morts chaque année sur les routes camerounaises, plus de 6 000 selon l’Organisation mondiale de la Santé (OMS). Les autorités multiplient les campagnes de prévention et de sécurité routière pour inverser la courbe et le ministère des Transports assure que la tendance des accidents de la route est baissière.

P.N.N

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Plusieurs factions de l’Union des populations du Cameroun (UPC) se sont données rendez-vous à Douala le week-end dernier dans le but d’accorder leur violon avant la prochaine élection présidentielle, censée se tenir en octobre 2025. « Quatre options étaient posées sur la table », indique le journaliste Michel Eclador Pekoua, un proche collaborateur de Henriette Ekwe, l’initiatrice de cette rencontre. Ce dernier ajoute que l’option du boycott a d’ores et déjà été exclue.

En 2025, l’UPC doit donc faire un tout autre choix : présenter un candidat, intégrer une coalition de l’opposition ou alors soutenir le candidat du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) au pouvoir. Les participations de la réunion de Douala ont eu droit à un exposé de Jean Bahebeck, l’un des visages les plus connus de l’UPC sur les plateaux de débat, sur les avantages et les inconvénients de chacune de ces trois dernières options. Mais chacun des courants a convenu d’un temps de réflexion. La décision finale a été renvoyée au 13 septembre prochain à Edéa, dans le département de la Sanaga-Maritime (région du Littoral).

Il faut maintenant savoir si la décision qui va sortir de la discussion d’Edéa va arranger toutes les factions. Certaines, comme celle conduite par l’ancien député Robert Bapooh Lipot, se tiennent loin des rencontres organisées par Henriette Ekwe. Celle du week-end dernier à Douala était la troisième du genre. En plus, la proximité entre le pouvoir de Yaoundé et Bapooh Lipot est connue. Et il ne fait aucun doute que ce dernier va apporter son soutien au candidat du RDPC comme lors de la dernière élection présidentielle d’octobre 2018.

Le groupe du Manidem a catégoriquement fermé la porte à ces rencontres. Ce qui semble être un moindre mal, car le Manidem refuse de participer à une élection présidentielle pour le moment. Il n’est pas certain que cette position évolue avant la prochaine présidentielle. Quoi qu’il en soit, Michel Eclador Pekoua est optimiste : « on peut rassembler 80 à 90% de toute la famille UPC ».

Michel Ange Nga

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Depuis le 1er avril, le Cameroun organise, avec l’appui de ses partenaires, une campagne nationale de traitement de masse contre l’onchocercose, également connue sous le nom de cécité des rivières. Cette campagne de distribution du Mectizan, médicament contre cette maladie, va se dérouler jusqu’au 30 juillet prochain dans les dix régions du pays, indique le ministère de la Santé publique. Elle cible quelque 8 millions de Camerounais, principalement les enfants âgés de plus de 5 ans et les adultes, dans 122 districts de santé. Avec l’assistance des ONG partenaires, environ 28 000 distributeurs communautaires ont été mobilisés pour faciliter la distribution des médicaments dans l’ensemble des communautés endémiques, apprend-on. 

« Le Cameroun est endémique à l’onchocercose depuis des décennies. C’est pourquoi, suivant les directives de l’OMS, le Programme national de lutte contre la filariose et l’onchocercose a décidé d’adopter la stratégie de distribution de masse qui a lieu depuis plus de 20 ans. Les populations camerounaises bénéficient gratuitement du Mectizan afin d’interrompre la transmission de l’onchocercose et de stopper le processus de transmission de la maladie », a déclaré Dr Théophile Mistral Mpaba Minkat, secrétaire permanent dudit programme de lutte, dans des propos rapportés par le quotidien public Cameroon tribune.

Depuis les années 90, date de création du Programme national de lutte contre l’onchocercose, le Cameroun est au front pour limiter l’impact de cette maladie. Le pays s’est doté d’un Plan stratégique de l’élimination de l’onchocercose avec pour objectif d’éliminer la maladie d’ici 2030. Selon le ministère de la Santé publique, plus de 35 millions de comprimés pour environ 12 millions de Camerounais ont déjà été fournis au pays par le Programme de Donation de Mectizan (PDM). Les deux institutions ont renouvelé leur partenariat en juin 2022 afin d’accélérer l’élimination de l’onchocercose.

Dans le cadre de cet accord, le PDM s’engage à poursuivre l’approvisionnement gratuit et en quantité suffisante de Mectizan, dans le cadre des efforts d’élimination de la cécité des rivières jusqu’à ce que l’Organisation mondiale de la santé (OMS) déclare le Cameroun comme ayant atteint l’élimination de cette maladie. De son côté, l’État camerounais s’est engagé à faciliter l’entrée du Mectizan dans le pays sans frais ni droits de douane, et à fournir les ressources nécessaires pour la mise en œuvre des programmes, notamment la distribution efficace des médicaments aux personnes qui en ont besoin, le monitorage d’impact et la surveillance postarrêt du traitement. 

Classée dans la catégorie des maladies tropicales négligées (MTN), l’onchocercose est une maladie des yeux et de la peau. Les symptômes sont dus aux microfilaires qui se déplacent dans les tissus sous-cutanés et provoquent de violentes réactions inflammatoires lorsqu’ils meurent, explique l’OMS. Les personnes infectées ressentent de fortes démangeaisons et présentent des lésions cutanées. Elles présentent aussi parfois des lésions oculaires qui peuvent entraîner une déficience visuelle et une cécité irréversible. Dans la plupart des cas des nodules apparaissent sous la peau autour des vers adultes, indique l’agence onusienne.

P.N.N

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