Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

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Le gouvernement maintient l’application des mesures de restriction en vigueur dans le cadre de la lutte contre le coronavirus pour une nouvelle période de 15 jours. La décision prise sur « très haute instruction du chef de l’État » a été rendue publique ce mercredi 1er avril 2020 via un communiqué signé du secrétaire général des services du Premier ministre, Séraphin Magloire Fouda.

La prorogation intervient alors que pandémie progresse dans le pays avec désormais quatre foyers à savoir Yaoundé, Douala, Bafoussam et Limbe. Selon les chiffres communiqués, ce jour, par le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, le Cameroun compte désormais 233 cas confirmés d’infections, dont 217 cas actifs.

Entre le 31 mars et le 1er avril, 81 tests réalisés par le Centre Pasteur de Yaoundé ont permis de confirmer trois nouveaux cas dans la ville de Yaoundé (sur 33 personnes testées), sept à Douala (sur 45 tests), selon les détails fournis par le Minsanté.

24 heures plutôt, le bilan de la pandémie de coronavirus au Cameroun était de 193 cas confirme, en augmentation de 51 nouvelles personnes infectées comparativement aux statistiques de la veille.

« Je pense que l’heure est suffisamment grave pour que nous prenions tous conscience. Je voudrais d’ailleurs demander à tous, en dehors de l’avis des scientifiques, de se couvrir la bouche et le nez en sortant », déclaré Minsanté sur son compte Twitter.

Le gouvernement promet une application plus rigoureuse des 13 mesures de restriction prises le 17 mars dernier pour barrer la route au COVID-19. Notamment avec une « plus grande » implication des forces de maintien de l’ordre, des autorités administratives et municipales.

Ces mesures vont de la fermeture des frontières (terrestres, aériennes et maritime), à la fermeture des écoles et des lieux de loisirs (bars, restaurants…) dès 18 heures, en passant par la suspension de la délivrance des visas, la suspension des missions des fonctionnaires à l’étranger, l’interdiction des regroupements des personnes et l’observation des règles de distanciation sociale…

BE

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Les journalistes camerounais Christophe Bobiokono, directeur de publication du journal Kalara et sa collaboratrice Irène Mbezele, se sont rendus ce mercredi 1er avril 2020, à la délégation régionale de la sûreté nationale pour le Centre. Ils y étaient attendus dans le cadre de l’exécution de deux mandats d’incarcération pour une durée de deux ans émis à leur encontre le 20 décembre dernier par le Tribunal de première instance de Yaoundé (TPI Centre administratif).

Les deux journalistes avaient été condamnés à « des peines de prison avec sursis à la suite d’une audience correctionnelle d’une longueur particulièrement inédite de près de 20 heures d’affilées de débats pour “diffamation” et “outrage à corps constitué”, suite à une plainte de Fostine Fotso Chebou Kamdem, avocate et député à l’Assemblée nationale à l’époque des faits », explique une note d’information commise par la rédaction du journal Kalara. Ces condamnations étaient assorties des sanctions pécuniaires à hauteur de 13 millions de FCFA (amendes et dommages-intérêts), dont le non-acquittement ouvrait la voie à l’incarcération des deux accusés.

Pour Christophe Bobiokono, qui est par ailleurs membre du Conseil national de la Communication (CNC) et de la Commission nationale des droits de l’Homme et des libertés (CNDHL), de « multiples » irrégularités ont émaillé le traitement de cette affaire. « Nous avons été surpris d’apprendre il y a deux jours que dans un nouveau dépassement extraordinaire de fonction, le président du TPI de Yaoundé (Centre administratif) a saisi par écrit, le 26 mars 2020, le chef de la division régionale de la Police judiciaire (DRPJ), pour demander l’exécution des mandats d’incarcération émis le 20 décembre 2019, à la place du procureur de la République près ledit TPI, du reste légalement chargé de faire exécuter les décisions de justice », déclare-t-il.

Débat

Au sein de l’opinion, la décision d’exécuter ces mandats d’incarcération par justice divise. Certains observateurs pensent que la justice doit faire son travail. Mais l’autre partie de l’opinion questionne l’« inopportunité » de cette action dans le contexte de pandémie du COVID-19.

« Par ces heures de coronavirus, nous avons besoin d’union nationale pour combattre ce tueur. Mobilisons-nous contre cette pandémie et laissons de côté les questions clivantes. S’il vous plait, laissez ces deux journalistes libres », a commenté Ferdinand Nana Payong, consultant en communication proche des milieux politiques. Dans la même lancée, Bouba Moglo, journaliste reconverti à la communication institutionnelle, pense que « traquer le Coronavirus doit être le combat en ce moment et non traquer Kalara et le journalisme d’investigation ».

Dans les milieux de la presse au Cameroun, l’affaire fait également jaser. Beaucoup ne comprennent pas cette sévérité de la justice contre ce professionnel aguerri. Ceci d’autant plus que des acteurs de la société civile plaident pour la décongestion des prisons camerounaises au vu des conséquences que pourrait y avoir l’épidémie de Covid-19.

BE

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« C’est avec une grande tristesse et une consternation profonde, que je porte à votre connaisance, le décès du chef de l’État aujourd’hui, le 30 mars 2020, des suites d’une courte maladie (sic) », annonce un communiqué truffé de fautes de français publié le 31 mars dernier sur le compte @CRTV_Webb. Ce compte se présente sur Twitter comme le « compte officiel » de la Cameroon Radio Television (CRTV), l’organisme public de radiotélévision du Cameroun. Seulement, il ne s’agit pas du compte de la CRTV.

Confirmation est donnée par Charles Ndongo, le directeur général de l’opérateur du service public de l’audiovisuel du Cameroun. « La CRTV constate avec stupeur que son compte Twitter CRTV_Web a été parodié par un faux et grossier compte CRTV_Webb. Le directeur général en appelle à la vigilance des internautes sur la malveillance des hackers du Web, se servant malheureusement des logos et visuels de la CRTV pour déjouer l’attention des publics », réagit M. Ndongo, dans un communiqué publié sur la page Facebook de la chaîne.

« En ces temps difficiles où le gouvernement nous prescrit l’hygiène élémentaire face à la pandémie du Covid-19, certains individus à l’agenda sombre ne semblent pas se préoccuper de l’urgence de cette crise sanitaire et préfèrent détourner l’attention vers des desseins inappropriés », ajoute-t-il.

En effet, le vrai compte de la CRTV sur Twitter est @CRTV_web, avec un seul « b ». La CRTV le mentionne d’ailleurs en bannière sur sa page Facebook certifiée. Le vrai compte de la CRTV dispose par ailleurs d’un lien qui renvoie directement sur le site Internet de la chaîne.

Le faux compte @CRTV_Webb semble être l’œuvre d’un individu opposé au régime de Yaoundé. Celui-ci présente le Cameroun comme « un pays voisin » de l’« Ambazonie », l’État fantôme que les sécessionnistes anglophones veulent créer dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. Ce compte interagit avec d’autres du même acabit, notamment un faux compte du président Paul Biya qui se présente comme « la page officiel (écrit au masculin, NDLR) du génocidaire du Cameroun ». Toutes choses qui montrent, si on en doutait encore, que ce compte Twitter n’est pas celui de la CRTV.

P.N.N

tresorerie in de yde

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L’État camerounais va lancer, le 8 avril 2020, un appel public à l’épargne en vue de lever, sur le marché monétaire de la Banque des États de l’Afrique centrale (Beac), au total 220 milliards de FCFA. Cet argent est destiné au financement des infrastructures sportives et sanitaires, à l’aménagement et à la réhabilitation des routes, etc.

Dans une interview au quotidien gouvernemental Cameroon tribune, le directeur général du Trésor et de la Coopération financière et monétaire, Sylvester Moh Tangongho, précise que ces fonds seront aussi consacrés à la lutte contre le Covid-19 et autres pandémies. 45 milliards de FCFA seront dédiés à cette cause.

Concrètement, cet argent permettra de financer le développement des infrastructures et équipements sanitaires. Ceux-ci avaient déjà été consignés dans le cahier de charges de la coupe d’Afrique des nations (CAN), prévue au Cameroun début 2021.

Cette enveloppe viendra en appui au fonds de solidarité créé le 31 mars 2020 par le président de la République, Paul Biya. Doté d’une cagnotte initiale d’un milliard de FCFA, ce mécanisme est dédié au financement des actions prévues par la stratégie gouvernementale de riposte au Covid-19.

Les autorités restent pour l’instant muettes au sujet des mesures d’accompagnement en faveur des entreprises et des ménages frappent de plein fouet par le Covid-19.

D.M.

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La ministre des Affaires sociales (Minas), Pauline Irène Nguene, a lancé, le 1er avril 2020 à Yaoundé, l’opération d’observation et de suivi des enfants de la rue. Une note d’information signée le 31 mars par ses soins précise que cette opération vise le retrait volontaire et progressif des enfants de la rue en vue de leur resocialisation.

Pauline Irène Nguene ajoute que cette initiative, qui intervient en pleine guerre contre le Covid-19, a aussi pour objectif de protéger ces catégories d’enfants socialement vulnérables des ravages du virus. Aussi seront-ils, provisoirement, confinés dans des structures d’accueil du Minas afin de bénéficier d’un suivi médical des équipes du ministère de la Santé publique.

Prévue pour une durée de trois mois, elle commence dans la capitale pour s’étendre à Douala et Bafoussam, deux des trois principales villes du pays.

En 2019, le Minas a organisé 5014 causeries éducatives au profit des familles et des enfants dans le cadre de la prévention du phénomène des enfants de la rue. Cette action a conduit au retour en famille ou au placement dans une structure de rééducation ou d’apprentissage de 307 enfants. Grâce à une convention entre le Minas et le Fonds national de l’emploi, beaucoup d’entre eux ont bénéficié d’une insertion socioprofessionnelle.

L’opération concerne 441 enfants généralement âgés de 9 à 17 ans ayant rompu tout lien avec leurs familles pour écumer les centres urbains. En 2018, le Minas a recensé 877 enfants vivant dans les rues de Douala, de Yaoundé, de Bafoussam, de Maroua, de Buea et de Ngaoundéré où ils s’illustrent par des vols ou la consommation des drogues.

D.M.

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Le ministre du Commerce, Luc Magloire Mbarga Atangana (photo), dans un communiqué signé le 31 mars, informe le grand public que la Mission de régulation des approvisionnements des produits de grande consommation (Mirap) organise du 1er au 5 avril des marchés d’approvisionnement de proximité.

Dans son plan de riposte contre la propagation de la pandémie de coronavirus, le gouvernement camerounais a édicté, le 17 mars 2020, 13 mesures imposant notamment une régulation des flux de consommateurs dans les marchés. Cette opération, qui concerne Douala et Yaoundé, vise à faciliter le reste de cette mesure. Concrètement, il sera respectivement érigé dans les deux plus grandes villes du pays trois et quatre points d’approvisionnement en produits vivriers et saisonniers. Le ministre du Commerce précise que les consommateurs peuvent s’approvisionner de manière continue dans les villes de Maroua, de Garoua, de Ngaoundéré, de Bertoua et d’Ebolowa, où la Mirap dispose de points de vente appelés magasins témoins.

La Mirap a été créée le 1er février 2011 pour servir d’alerte, acheter, importer et stocker les produits de grande consommation dans l’optique d’un approvisionnement du marché dans de meilleures conditions. « Le modèle que nous avons choisi, à savoir celui de faire que le producteur vienne sur le marché pour proposer son produit, nous permet de réduire le nombre d’intervenants qu’il y a dans la chaîne, de manière à ce que sur le marché Mirap les produits se vendent à des prix qui défient toute concurrence », a confié Cyprien Bamzok Ntol, son administrateur, à la presse en janvier 2020.

Mais cet établissement public doté d’une autonomie financière, qui vit grâce à une subvention de l’État, végète. Un ancien cadre de la maison, dans sa lettre de démission, dénonce « l’inertie, le manque de vision stratégique et la navigation à vue érigés en mode de management à la Mirap ». Des errements qui ont décidé la présidence de la République à commander une mission d’audit au cabinet Deloitte.

D.M.

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La Société nationale de Transport de l’électricité (Sonatrel) vient de réceptionner trois transformateurs de puissance de 50 MVA. L’information est donnée par le directeur général de cette structure, Mbemi Nyaknga dans un entretien accordé au journal gouvernemental Cameroon Tribune.

Le matériel sorti du port de Douala le 27 mars dernier a été commandé « depuis six à huit à mois », selon la Sonatrel, l’entreprise en charge de l’exploitation, de la maintenance, du développement des réseaux publics de transport de l’électricité au Cameroun. Ces équipements seront installés à Yaoundé (postes de Kondengui) et du quartier Ahala dans la région du Centre et à Limbé au Sud-ouest du Cameroun.

 « Les transformateurs sont arrivés en bon état, les accessoires aussi. Il s’agit pour nous d’installer immédiatement ces appareils, afin d’améliorer l’offre d’électricité dans notre pays », a commenté Mbemi Nyaknga. Il faut dire que la désuétude de l’infrastructure de transport est à l’origine des coupures et perdes d’électricité. Selon le dernier rapport annuel d’Eneo, les pertes de transport en 2018 se sont situées à 6,9%.

Les trois nouveaux appareils, fabriqués en Turquie, vont remplacer des transformateurs d’une puissance moindre : 36 MVA. « C’est donc une capacité multipliée par 1,5. C’est important », s’est réjoui Mbemi Nyaknga, annonçant le début des installations pour cette semaine. Selon la Sonatrel, c’est même l’ensemble du Réseau interconnecté Sud (Ris) qui connaîtra une amélioration de l’offre d’électricité.

Les nouveaux équipements ainsi reçus font partie d’une commande de six transformateurs. La partie restante devrait être livrée au mois de juillet prochain « si les mesures de restriction » le permettent, prévient la Sonatrel.

Au Cameroun, le réseau de transport de l’énergie électrique fait face à de nombreux problèmes. Notamment la vétusté des équipements, la surcharge des transformateurs et des lignes de transport.

BE

Publié dans Economie et politique

Attention ! Des individus malintentionnés font circuler une fausse liste de candidats recrutés dans le cadre du « Programme emploi diplômé » (PED) initié par le Fonds national de l’emploi (FNE). Ce programme vise notamment à faciliter l’insertion des jeunes diplômés dans le circuit de production, à travers une formation-métier sur le tas. Les candidats retenus doivent verser une somme de 15 000 FCFA correspondant aux frais de dossiers, selon ledit document.

Il s’agit d’une énième arnaque à l’emploi, dont le but est de soutirer de l’argent aux victimes. « En ce moment, tout ce qui est recrutement massif soi-disant par le PED est une fake news. Il ne faut pas prendre cela en considération », indique-t-on au FNE. Ici, on met en garde les chercheurs d’emploi sur « d’autres braquages de même nature en ligne qui se présenteront sous le prétexte des mesures de confinement prises par les entreprises » pour lutter contre le coronavirus (Covid-19).

À noter que tous les services du FNE sont gratuits. Donc, aucuns frais à payer en agence ou à verser via les services de paiement électronique. Pour toute information fiable relative à l’emploi, il est préférable de se rapprocher des agences du FNE ou de se référer aux plateformes numériques de ce service public d’emploi.

P.N.N

Publié dans E-ARNAQUES

Le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, a annoncé la création d’un Fonds de solidarité dans le cadre de la lutte contre le Covid-19. La mise en place de cette structure a été autorisée par le président Paul Biya.

« L’opérationnalisation devrait suivre sous peu. Je voudrais, à cet effet, remercier les entreprises et organisations citoyennes qui se sont déjà mobilisées ou manifestées pour soutenir les efforts du Gouvernement dans la lutte contre cette pandémie », a déclaré le Minsanté, lors d’un point de presse ce 30 mars à Yaoundé.

La création de ce fonds intervient au moment où le Cameroun enregistre 193 cas confirmés de Covid-19. La ville de Limbe située dans la région anglophone du Sud-Ouest fait désormais partie des foyers de la pandémie avec un cas testé positif.

Pour l’instant, la capitale du pays, qui concentre actuellement 148 cas, reste le plus grand foyer. Il devance Douala, chef-lieu de la région du Littoral qui compte désormais 40 personnes testées positives, contre 4 personnes à Bafoussam dans la région de l’Ouest.

« Une dizaine de patients est guérie, tandis que le nombre de décès est malheureusement de six. L’on déplore, cependant, des recours tardifs aux soins chez la majorité et une tendance à la dissimulation des informations indispensables à la prise en charge effective », a indiqué Manaouda Malachie. En effet, cinq des six décès dus au Covid-19 au Cameroun n’ont pas pu être suivis dans des centres dédiés selon le gouvernement.

Pour le gouvernement, la « menace qui gagne chaque jour du terrain » est favorisée par « l’irresponsabilité de certains de nos concitoyens qui, à travers des passe-droits, violent le dispositif de la quarantaine, ou encore dissimulent dans la communauté des personnes soit à risque, soit clairement malades ». « En agissant de la sorte, ils mettent en danger la vie de nombreux innocents camerounais », a dénoncé le Minsanté.

BE

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Le réseau Internet connaît des perturbations ces derniers jours dans le pays. En cause, une rupture des systèmes de câbles sous-marins WACS (West Africa Cable System) et South African Transit 3 (SAT3) auxquels est connecté le Cameroun. « Chers clients, possibles perturbations du service suite à un incident sur les câbles WACS et SAT3 en mer. Des équipes s’attellent à la rétablir », annonce, dans un communiqué publié ce 30 mars 2020, la Cameroon Telecommunications (Camtel), l’opérateur historique des télécommunications chargé de la gestion de la fibre optique.

Les clients de Camtel ne sont pas les seuls affectés par cette panne. « Cher client, nos services sont perturbés depuis le 30 mars par une dégradation du lien international. Nous œuvrons avec Camtel pour une résolution rapide », indique Orange Cameroun, dans un SMS envoyé à ses abonnés. Même son de cloche chez MTN Cameroon, qui a construit le point d’atterrissement du WACS à Limbe (Sud-Ouest), avant de céder l’infrastructure au gouvernement camerounais en raison de la législation nationale accordant l’exclusivité de la gestion de la fibre optique à Camtel.

« Votre expérience sur nos services d’Internet mobile pourrait connaître quelques perturbations, à cause d’une coupure du câble à fibre optique WACS survenue en haute mer le samedi 28 mars 2020. Cet incident affecte plusieurs pays sur la côte ouest-africaine, dont le Cameroun. Les travaux du câble sont en cours et devraient s’achever dans les prochains jours », affirme la filiale camerounaise de télécommunications de la multinationale sud-africaine MTN.

Aucune précision toutefois sur la raison de cette nouvelle rupture qui affecte des milliers d’abonnés. Le 16 janvier dernier, deux coupures sur les câbles WACS et SAT3 avaient interrompu ou dégradé le réseau Internet dans une dizaine de pays africains, dont le Cameroun.

En rappel, le Cameroun s’est doté du câble WACS en prévision de la saturation du premier point d’atterrissement SAT3 à Douala (Littoral). Cette infrastructure devrait contribuer à l’amélioration des services de télécommunications dans le pays, justifiaient alors les pouvoirs publics.

P.N.N

Publié dans SOCIETE