Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

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La Fédération camerounaise de football (Fécafoot) a lancé, le 17 mars dernier, un appel d’offres national « pour les travaux de parachèvement » de son immeuble-siège au lieu-dit Warda à Yaoundé. Ledit appel d’offres, qui court jusqu’au 16 avril prochain, précise que les travaux concernent le béton armé, la maçonnerie, la menuiserie bois, la métallique et alu, la peinture, la plomberie sanitaire, l’électricité, la charpente et la couverture. Le délai maximum d’exécution pour la réalisation des travaux est de six mois, indique le document, qui précise que ceux-ci seront financés par le budget de la fédération pour les « exercices 2020 et suivants ».

Les travaux de construction de cet immeuble avaient été lancés le 13 novembre 2012 par l’ancien président de la Fécafoot, Iya Mohammed. Ce dernier indiquait alors que le chantier serait livré le 13 octobre 2013. Huit ans plus tard, l’infrastructure est loin d’être achevée. Ce, alors que les financements étaient disponibles, issus principalement des retombées de la participation du Cameroun au Mondial 2010 en Afrique du Sud. Seidou Mbombo Njoya, élu à la tête de l’instance en décembre 2018, a décidé de relancer ce dossier.

L’on apprend ainsi que l’entreprise Guimar Cameroun SA, à qui ce chantier avait été confié au départ, a été notifié en février dernier de la décision du tribunal de permettre à la Fécafoot de faire jouer la clause résolutoire dans le contrat signé le 24 octobre 2012 pour la construction de cet ouvrage. Cette clause prévoit la résiliation de plein droit du contrat, en cas de manquement de l’une des deux parties à une obligation contractuelle. Guimar aurait fait appel, et le verdict doit être rendu le mois prochain.

 Estimé à 1,8 milliard de FCFA, le futur immeuble-siège de la Fécafoot doit être construit sur une surface de 2800 m2. Le projet s’inscrit dans le cadre du « développement du patrimoine » de la fédération de football.

P.N.N

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Le ministère en charge de l’Économie (Minepat) informe que l’État du Cameroun signe ce jeudi 26 mars, le tout premier contrat-plan avec la commune de Lagdo, dans la région du Nord.

« À travers la signature de ce contrat-plan, le gouvernement s’engage, conformément à la convention de financement dudit contrat signé en juin 2019, à mettre à la disposition de la Commune de Lagdo, sur une période de trois ans, la somme de 4,8 milliards de FCFA pour le financement de deux importants projets, à savoir l’extension du réseau électrique dans 16 localités de la Commune et l’aménagement de la voirie urbaine de Lagdo », explique le Minepat.

Le Minepat rappelle que le contrat-plan est un cadre de collaboration par lequel l’État et les collectivités territoriales décentralisées (CTD) s’engagent conjointement sur la programmation et le financement des opérations d’investissement public inscrites dans le plan communal de développement. Ce nouvel outil d’accélération de la décentralisation va au-delà du transfert des compétences et des ressources, avec pour objectif global d’offrir aux CTD la possibilité de disposer d’un guichet additionnel de financement des investissements susceptibles de créer la richesse et les emplois au niveau local.

Selon le ministre de l’Économie, Alamine Ousmane Mey, la commune de Lagdo a été choisie pour « son dynamisme et sa capacité à produire des résultats satisfaisants dans les délais impartis ». Après cette commune, d’autres collectivités territoriales décentralisées du Cameroun devraient signer à leur tour leur contrat-plan. La liste des prochains bénéficiaires n’a pas encore été dévoilée.

S.A.

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Les responsables des organes dirigeants de la National School of Local Administration (Nasla) sont connus depuis le 25 mars 2020. Il s’agit notamment de Tanyitiku Enohachuo Bayee, nommé directeur général de cette école, selon un décret signé du président de la République Paul Biya.

Le nouveau promu est diplômé de l’École nationale d’administration et de magistrature (Enam). Depuis juillet 2016, il officiait au poste d’attaché au secrétariat général des services du Premier ministre.

Un deuxième texte du chef de l’État camerounais désigne Mme Ongolo Nyanguinda Lidwine au poste de directeur général adjoint de cette structure chargée de former le personnel dédié aux administrations des collectivités territoriales décentralisées (CTD) au Cameroun. 

La Nasla est sortie des fonts baptismaux le 2 mars dernier. Selon le décret portant création de cette école, « La Nasla est un établissement public à caractère administratif et professionnel, doté de la personnalité juridique et de l’autonomie financière » et dont le siège est Buea, chef-lieu de la région anglophone du Sud-Ouest.

Placée sous la tutelle technique du ministère chargé des collectivités territoriales décentralisées (Minddevel) et sous la tutelle financière du ministère des Finances (Minfi), la Nasla marque l’aboutissement de la réforme du Centre de formation pour l’administration municipale (Cefam), initiée par le gouvernement camerounais.

La création de la Nasla et la désignation de ses dirigeants rentrent dans le cadre des réformes visant à accélérer la décentralisation au Cameroun. La mise œuvre de ce processus, consacré par la constitution du 8 janvier 1996, qui n’a pas évolué au rythme souhaité, fait l’objet de critiques au sein de l’opinion publique.

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Les ministres de la Communication (Mincom), René Emmanuel Sadi (photo), et de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, ont tenu une conférence de presse conjointe le 25 mars 2020 à Yaoundé.

Au cours de cet échange avec la presse, le Mincom a fait le constat d’une « prolifération de fausses nouvelles et d’allégations fantaisistes sur les modes de prévention ou de traitement des infections à coronavirus ». René Emmanuel Sadi a aussi relevé la circulation des informations dénuées de tout fondement à travers les réseaux sociaux. Leur seul but, croit savoir le Mincom : « dérouter l’opinion ou d’entretenir la psychose parmi les populations ».

Le gouvernement, par sa voix, « condamne fermement de tels comportements, jugés inadmissibles. L’heure n’est pas à la rigolade ni aux fantasmes de plaisantins cyniques et irresponsables ».

À ces dérives, s’ajoutent l’insouciance et l’indifférence de certains, qui choisissent d’ignorer les mesures gouvernementales et les recommandations de l’Organisation mondiale de la santé. Des comportements « qui semblent justifier pour une part déterminante l’accélération de la propagation du virus observée ces derniers jours dans certaines de nos grandes agglomérations, notamment Yaoundé, Douala et Bafoussam », a soutenu René Emmanuel Sadi.

Face à cette situation d’urgence nationale, le Mincom a salué l’implication des professionnels des médias dans cette campagne de sensibilisation des populations. Il leur a demandé « de s’engager davantage dans cette dynamique constructive, en vue d’apporter à nos concitoyens une information fiable ». Tant une sensibilisation accrue apparait aux yeux du gouvernement comme le gage de la réussite de la riposte du Cameroun face à la pandémie.

D.M.

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Diverses publications sur les réseaux sociaux rapportent que la terre a tremblé le 23 mars dernier à Buea, la capitale régionale du Sud-Ouest. « Buea complètement inondé de suite du tremblement de terre survenu au mont Cameroun, ça craint », écrit un internaute sur Facebook. « Suite à un tremblement de terre (séisme de faible amplitude), une coulée envahit la ville de Buea Cameroun », renchérit un autre internaute, toujours sur le même réseau social.

En réalité, aucun séisme n’a été enregistré dans la ville de Buea au courant de cette semaine, affirment les spécialistes. « La terre n’a pas tremblé. Il y a eu des pluies intenses, surtout au niveau du mont Cameroun, et ce sont ces pluies qui ont fait qu’on a observé des inondations dans la ville de Buea », affirme le Dr George Mafany Teke, géologue et délégué régional du ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation (Minresi) pour le Sud-Ouest.

Dans cette vidéo largement partagée sur les réseaux sociaux, on voit clairement une importante coulée de boue sur la chaussée ou encore ruisseler entre les maisons. « Buea General Hospital (hôpital régional de Buea plutôt, NDLR) », dit un homme en anglais dans la vidéo, semblant situer le lieu où ce phénomène géologique a été observé et filmé.

Contrairement à ce prétend la rumeur, celui-ci n’est pas dû à un quelconque tremblement de terre, encore moins à une éruption volcanique comme l’affirme une partie de la population. Mais plutôt aux fortes pluies qui se sont abattues dans la soirée de lundi dernier dans la ville, provoquant des inondations.

P.N.N

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Le président camerounais a condamné « avec fermeté » l’attaque terroriste perpétrée par la secte islamiste Boko Haram à Boma, au Tchad. Une « agression lâche et barbare », a estimé Paul Biya. Il faut dire que l’attaque a couté la vie à 98 militaires tchadiens.

« Je tiens à vous adresser en cette tragique circonstance, ainsi qu’aux familles des victimes et à la nation tchadienne endeuillée, mes sincères condoléances », a écrit le président camerounais dans un télégramme officiel adressé ce 25 mars à son homologue Idriss Déby Itno, président de la République du Tchad.

Depuis mercredi, le Tchad observe un deuil national de trois jours en la mémoire des 98 soldats tués au cours de ces affrontements avec Boko Haram qui se sont déroulés le 23 mars dernier. Ce jour-là, vers 5 heures, l’unité de l’armée tchadienne été attaquée par surprise et sur quatre fronts.

« Quand les renforts venus de la localité voisine de Kaïga Kindjiria sont arrivés, ils sont tombés dans une embuscade tendue par les assaillants qui ont eu le temps d’emporter des armes, leurs morts et blessés et surtout de brûler plusieurs véhicules avant de battre en retraite », rapporte l’AFP.

Boma située dans la Province du Lac Tchad, à la frontière entre le Nigeria et le Cameroun, est devenue ces derniers mois le théâtre d’un conflit qui s’éternise entre les groupes djihadistes et les militaires de la Force multinationale mixte (FMM), une coalition régionale mise en place pour lutter contre Boko Haram. Elle regroupe des forces armées du Bénin, Cameroun, Niger, Nigeria et Tchad.

Avec cette attaque, Boko Haram entend asseoir son autorité dans la région, après un affaiblissement ces dernières années. « C’est une attaque spectaculaire, ils n’avaient jamais fait autant de victimes, notamment contre l’armée tchadienne qui est la plus puissante de la région », analyse Emmanuel Grégoire, directeur de recherche émérite à l’Institut de recherche pour le développement (IRD) dans le journal La Croix.

BE

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Le Programme national de lutte contre la tuberculose (PNLT) est formel : la tuberculose connait un net recul au Cameroun. L’on est passé de 26 517 cas en 2014 à 24 594 cas en 2019. Ce qui représente une prévalence de 9,55 cas pour 100 habitants contre un ratio de 27,1 cas dix ans plus tôt.

Pour le PNLT, cette baisse a été rendue possible grâce à la gratuité du traitement et à la multiplication des centres de prises en charge. Ces actions ont entrainé une amélioration de la prise en charge et du suivi des malades.

Mais ce succès est à relativiser. Selon l’Organisation mondiale de la santé (OMS), un nombre important des personnes souffrant de tuberculose ne se feraient pas connaitre. L’OMS chiffre à 49 000 le nombre potentiel de tuberculeux au Cameroun, soit pratiquement le double des malades recensés en 2019.

La célébration de la journée internationale de la lutte contre la tuberculose, le 24 mars 2020 à Yaoundé, a permis de mettre en lumière un autre défi : l’ignorance qui entoure la tuberculose pédiatrique.

« Beaucoup de personnes ne sont pas au courant de l’existence de la tuberculose pédiatrique. Elle concerne les enfants de 0 à 14 ans qui sont au contact avec les parents malades », indique Blandine Sonia Ateba, pneumologue citée par le quotidien gouvernemental Cameroon tribune.

Le PNLT déplore d’ailleurs le faible dépistage de la tuberculose chez les enfants en général et chez les moins de cinq ans en particulier. De même, à l’en croire, la proportion des enfants mis sous traitement demeure faible. En 2019, le PNLT a compté 1263 enfants souffrant de tuberculose.

D.M.

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Au 25 mars, le Cameroun comptait, officiellement, 72 cas dont un sous assistance respiratoire et un autre présentant des facteurs de morbidité. Les autres cas ont été déclarés asymptomatiques.

Selon les prévisions du ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie, le Cameroun pourrait compter 3800 cas de coronavirus dans les quatre prochaines semaines si les mesures édictées par le gouvernement ne sont pas rigoureusement respectées.

À ce jour, le Minsanté a recensé au total 284 personnes à risque à Douala et 271 à Yaoundé, les deux plus grandes villes du pays. Celles-ci, en provenance des pays touchés par la pandémie de coronavirus, attendent d’être testées.

En prévision de l’évolution de la pandémie au Cameroun, Manaouda Malachie, a, le 25 mars 2020, adressé une correspondance aux gouverneurs des dix régions du Cameroun portant réquisition administrative des chambres des hôtels.

« J’ai l’honneur de vous demander de réquisitionner au moins quarante chambres d’hôtel par chef-lieu de région, dans vos ressorts de compétence respectifs, d’ici le 25 mars 2020 », écrit le Minsanté. Ce dernier explique que cette réquisition se fait dans la perspective de la mise en quarantaine des cas suspects de coronavirus recensés dans le pays.

D.M.

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Le tribunal administratif de Bafoussam a décidé de l’annulation des élections municipales dans quatre circonscriptions de la région de l’Ouest. Il s’agit de Bafoussam 1er, Koutaba, Foumbot et Bandja. Les opérations de vote y seront reprises, selon le verdict rendu le 24 mars 2020 par la justice. Cette décision prise dans le cadre du contentieux postélectoral intervient un peu plus d’un mois après la tenue des élections municipales.

À Bafoussam 1er, le recours en annulation introduit par la liste du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), conduite par le maire sortant Jules Hilaire Focka Focka, obtient gain de cause. Le parti au pouvoir accuse « la liste du Social Democratic Front (SDF) et l’organe en charge l’organisation matérielle des élections, Elections Cameroon, d’avoir favorisé l’achat des consciences, le bourrage des urnes, la confiscation des bureaux de vote par des membres de candidats et des fraudes massives ».

Dans le département du Noun, deux requêtes en annulation du RDPC contre l’Union Démocratique du Cameroun (UDC), un parti de l’opposition qui revendique le Noun comme étant son bastion naturel, ont aussi prospéré. Elle concerne les communes de Foumbot et de Koutaba. Le tribunal a notamment statué sur l’annulation du scrutin municipal dans une quinzaine de bureaux installés dans des écoles. Il a sanctionné le « non-respect des heures de clôture qui aurait favorisé des votes multiples ».

La requête introduite par l’Union des mouvements socialistes (UMS) de Pierre Kouemo, dans l’arrondissement de Bandja a par ailleurs prospéré. Le parti obtient ainsi gain de cause face à Elecam et le RDPC.

Au total, 16 recours en annulation des élections municipales ont été déposés et examinés par tribunal administratif de Bafoussam. Outre les quatre communes où les élections ont été annulées, les recours introduits auprès de la juridiction concernaient également les circonscriptions du Noun-centre, Banka, Nkam-centre, Bandjoun, Mbouda, Bayangam, Foumban, Njimoun et Kekem.

BE

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Des personnes profitent de la pandémie de Coronavirus (Covid-19), ainsi que de la crainte des populations pour poser des actes malveillants sur les réseaux sociaux. Ces derniers proposent notamment des kits de dépistage de Covid-19. Attention, toute offre de dépistage provenant d’un individu, d’une société publique ou privée est une arnaque.

En réalité, les dépistages du Coronavirus sont uniquement effectués par les autorités sanitaires pour confirmer un diagnostic. L’État ne propose pas des kits directement aux populations. Par conséquent, aucun kit de dépistage ne peut donc être vendu sur Internet ! 

P.N.N

Publié dans E-ARNAQUES