Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

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Le ministre des Transports, Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe, vient de mettre en garde les acteurs du secteur des transports routiers qui s’amuseraient à bafouer les mesures gouvernementales de lutte contre le coronavirus (Covid-19) éditées le 18 mars dernier par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute.

Dans un communiqué ce lundi 23 mars 2020, le ministre prévient que « la non-mise en œuvre efficiente desdites mesures est susceptible de conduire à l’arrêt total, pendant quinze jours au moins, de l’ensemble des activités de transport urbain, périurbain et interurbain de personnes ». Jean Ernest Masséna Ngalle Bibehe rappelle que « les déplacements de personnes ne doivent s’effectuer qu’en cas d’extrême nécessité ». Au cas où ceux-ci s’avéreraient nécessaires, les transporteurs routiers doivent respecter la limitation des places imposée.

Ainsi, le nombre de places sur une mototaxi est réduit à deux personnes, dont le conducteur, précise le ministre. Outre la surcharge qui est désormais proscrite, les taxis devront dorénavant rouler avec quatre personnes à bord : deux à l’avant du véhicule, dont le conducteur, et deux à l’arrière. Idem pour le transport urbain, périurbain et interurbain par véhicule de tourisme. Concernant le transport urbain de masse, le nombre des passagers est limité à 50 pour les bus de plus de 50 places, et à 20 pour ceux de 35 places. Pour le transport périurbain et rural, la mesure impose 20 passagers pour les bus de plus de 30 places, 15 pour ceux de 22 places, 12 pour ceux de plus de 19 places et 10 pour ceux de plus de 15 places.

Au sujet du transport interurbain des personnes, les compagnies de voyages et les gares routières doivent limiter le nombre de passagers à 50 pour les bus de plus de 50 places, et à 20 pour les bus de 30, 32 et 35 places. Les chargements et les débarquements s’effectuent « exclusivement » dans les terminaux de voyage. Ceux-ci doivent être organisés de manière fluide afin d’éviter les regroupements de plus de 50 personnes dans les halls d’embarquement, affirme le membre du gouvernement. Le ramassage des passagers en cours de route est interdit, tout comme le transport du bétail dans les véhicules de transport interurbain de personnes.

Dans le cadre de la lutte contre le Covid-19, le ministre des Transports a également décidé de « suspendre provisoirement » les activités des centres de formation à la conduite automobile. Ce dernier invite par ailleurs les acteurs du secteur des transports routiers à observer les consignes d’hygiène recommandées par le ministère de la Santé publique et l’Organisation mondiale de la santé (OMS), à mettre à la disposition des usagers des solutions hydro-alcooliques avant leur entrée dans les véhicules et à procéder au nettoyage quotidien des véhicules avec des désinfectants. À noter qu’à la date du mardi 24 mars 2020, le Cameroun compte officiellement 66 cas d’infection au Covid-19, pour deux guérisons et un décès.

P.N.N

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Le Cameroun a enregistré son premier cas de décès des suites du coronavirus ce mardi 24 mars 2020. Le défunt est un patient âgé de 66 ans, décédé à l’Hôpital central de Yaoundé où il se trouvait en isolement dans une unité de prise en charge des personnes infectées au CIVID-19.

De source sanitaire, le disparu est un Camerounais résidant en Italie, arrivé au Cameroun le samedi 7 mars et interné à l’hôpital central de Yaoundé le 14 mars 2020. « Il était très mal en point. Il souffrait de détresse respiratoire. Il consommait trois bonbonnes d’oxygène par jour », explique une source médicale.

De source familiale, les premiers symptômes du Coronavirus ont été observés chez le patient alors qu’il revenait au Cameroun. « Papa nous a raconté que pendant tout le voyage, il avait mis les gens mal à l’aise parce qu’il toussait beaucoup. Mais curieusement, quand il est arrivé à l’aéroport, on n’a rien détecté », a déclaré le fils du défunt. 

10 nouveaux cas

Selon les chiffres publiés ce jour par le ministre camerounais de la Santé publique, Manaouda Malachie, le pays enregistre de nouveaux cas de personnes infectées par le COVID-19. Il s’agit de dix patients testés positifs par le Centre Pasteur de Yaoundé. Ce qui porte à 66 le nombre total de cas de coronavirus confirmés sur le territoire camerounais.

Pour l’instant, le pays compte trois principaux foyers de la maladie à savoir Yaoundé, Douala et Bafoussam, une ville située dans la région de l’Ouest.

Pour l’autorité tutélaire du secteur de la santé au Cameroun, l’heure est à l’« union sacrée autour des mesures de lutte contre le coronavirus ». « C’est ensemble, dans la discipline, la solidarité et en toute responsabilité que nous vaincrons », a déclaré le ministre.

BE

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Dans la nuit du 21 au 22 mars 2020, des assaillants appartements à la secte terroriste Boko Haram ont fait une incursion dans le village Tourou 2, situé dans l’arrondissement de Mokolo, département du Mayo-Tsanaga à l’Extrême-Nord du Cameroun.

Selon le gouverneur de la région de l’Extrême-Nord, c’est aux environs d’une heure du matin que le groupe terroriste a fait irruption dans la localité. Le bilan provisoire de cette attaque fait état d’au moins quatre morts. « Parmi les quatre personnes tuées, il y a un ancien membre de Boko Haram. Il a été égorgé et sa tête emportée par ses anciens camarades », a expliqué l’autorité administrative.

Les combattants de Boko Haram ont également fait deux blessés et incendié des dizaines de maisons d’habitation. D’après les déclarations des membres du comité de vigilance de Tourou, rapportées par le trihebdomadaire L’œil du Sahel, « les assaillants ont également brûlé deux motocyclettes et détruit les installations de l’Union des églises évangéliques au Cameroun (UEC) ».

Les populations ainsi que des commerces de cette localité ont aussi été pillés par le membre de la secte islamiste. De source sécuritaire, les assaillants ont été mis en « débandade » après une l’intervention de l’armée camerounaise qui les a contraints à abandonner les effets volés.

Alors que l’attention des autorités et de la communauté internationale est davantage tournée vers les zones anglophones en crise depuis trois ans, Boko Haram semble reprendre du poil de la bête dans la région de l’Extrême-Nord.

Cette région limitrophe au Nigeria fait face à une résurgence des attaques fomentée par des affidés de la secte terroriste. Au mois de février dernier, elle a organisé une série d’attaques dans les départements du Mayo-Sava et du Mayo-Tsanaga, frontaliers du Nigeria, et surtout dans les arrondissements de Kolofata et du Mayo-Moskota.

Lire aussi:

À la frontière avec le Nigéria, les populations désertent leurs villages pour échapper aux assauts de Boko Haram

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Le ministre de la Santé publique (Minsanté), dans une lettre-circulaire signée le 23 mars 2020, constate que « certains professionnels de santé conseillent ou prescrivent des médicaments à titre préventif contre la maladie due au nouveau coronavirus (Covid-9) ». Manaouda Malachie cite l’hydroxychloroquine/chloroquine et l’azithromycine.

 Le Minsanté rappelle aux responsables des formations sanitaires, aux responsables des centrales d’achats confessionnelles, aux pharmaciens titulaires d’officines de pharmacie, aux professionnels de santé... que jusqu’ici « aucune étude scientifique ne démontre l’efficacité d’aucun médicament connu » à titre préventif. Même si Manaouda Malachie reconnait que « certaines études récentes menées sur un nombre restreint de sujets font état de l’efficacité de la combinaison des deux médicaments dans le traitement curatif ».

Dès lors, prescrit le Minsanté, il importe de respecter scrupuleusement les connaissances scientifiques « afin d’assurer un usage rationnel des médicaments démontrés efficaces contre le Covid-19 et éviter toute rupture de stock et toute résistance à ces produits qui sont des antimicrobiens ».

C’est que, depuis l’apparition du coronavirus au Cameroun, on observe une ruée vers les pharmacies pour l’acquisition de la chloroquine, présentée comme efficace à titre préventif.

Une occasion pour Manaouda Malachie de demander aux professionnels de santé « d’éviter toute déroute scientifique de prescription des médicaments à titre préventif sans évidence scientifique aucune ». Il y va de leur responsabilité, rappelle le Minsanté, de veiller au bon usage de ces médicaments « en les réservant exclusivement aux personnes déjà infectées ». Officiellement, 66 personnes ont, au 20 mars, été testées positives au coronavirus au Cameroun.

D.M.

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Ce 24 mars 2020, le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) a 35 ans jour pour jour. Le parti au pouvoir a vu le jour, sur les cendres de l’Union nationale camerounaise (UNC) le 24 mars 1985 à Bamenda, capitale de la région du Nord-Ouest.

Mais pour la première fois de son histoire, le parti de Paul Biya ne va pas célébrer son anniversaire. Dans un communiqué signé dans la soirée du 18 mars, le secrétaire général de son Comité central demande à tous les « présidentes et présidents des sections RPDC de surseoir à tout rassemblement et à toutes manifestations le 24 mars 2020 ».

Cette mesure inédite, note Jean Nkuete, constitue une manière pour le parti du Flambeau ardent de « veiller à la stricte application, au plan individuel et collectif, des mesures fortes et salutaires prescrites dans le cadre de la lutte contre le coronavirus par le Premier ministre, suivant les hautes instructions du président de la République ».

Un rétropédalage. Car le 18 mars 2020, Jean Nkuete à travers un communiqué prescrit aux responsables du parti « de procéder dans leurs unités politiques respectives à la célébration, le 24 mars 2020, du 35e anniversaire » du parti.

La célébration est d’ailleurs placée sur le thème : « Mobilisons-nous sans relâche derrière le président de la République, Paul Biya, en vue de la poursuite du processus de restauration de la paix durable dans notre pays et du renforcement de la qualité du vivre-ensemble ».

Jean Nkuete précise que cette célébration prend en compte « la situation sanitaire nationale et internationale marquée par la propagation du coronavirus ». Et devra se faire « dans le strict respect des mesures instruites par le Premier ministre, chef du gouvernement ».

Or ces mesures ont été annoncées par le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, à l’issue d’une réunion de crise tenue le 17 mars 2020 à Yaoundé. L’une des 13 mesures visant à stopper la propagation du coronavirus interdit des regroupements de plus de 50 personnes.

Une mauvaise nouvelle pour de nombreux militants du RDPC pour qui le 24 mars a toujours rimé avec réjouissances populaires.

D.M.

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« Toutes les activités, programmées ces jours, sont suspendues jusqu’à nouvel avis ». C’est la quintessence de la note d’information adressée aux responsables des services centraux et déconcentrés par le ministre de l’Éducation de base (Minedub).

Le Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa (photo) précise que cette mesure s’inscrit dans le cadre de la riposte gouvernementale contre la propagation de la pandémie de coronavirus. En effet, dans une déclaration lue le 17 mars 2020 à la télévision publique, le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, a édicté 13 mesures en vue de circonscrire une pandémie qui frappe près de 170 pays pour près de 14 000 morts.  

Face à l’ampleur de la pandémie qui, officiellement, touche 66 Camerounais, hormis les deux ayant recouvré la santé, le gouvernement a décidé de la fermeture de tous les établissements scolaires et universitaires, tant privés que publics, y compris les grandes écoles et centres de formation professionnelle.

Des mesures gouvernementales qui n’ont pas toujours été scrupuleusement observées. Notamment par l’Assemblée nationale et le Sénat, qui ont ouvert leurs sessions ordinaires de l’année le 20 mars. En violation de la mesure interdisant tout regroupement de plus de 50 personnes.

Aussi, le Pr Laurent Serge Etoundi Ngoa engage tous les responsables de son ministère « au respect scrupuleux des mesures édictées par le gouvernement », afin de préserver l’ensemble de la communauté éducative.

D.M.

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« Bonjour à tous. SVP, faites le marché aujourd’hui. Le Premier ministre et le ministre de la Santé ont eu une séance de travail à l’issue de laquelle Douala et Yaoundé doivent totalement être confinées puisque les populations ne respectent pas les consignes. Il sera interdit de sortir de son quartier pendant un mois ». Voilà le message qui se partage sur les réseaux sociaux au Cameroun en ce moment.

Le même message poursuit : « Un laissez-passer sera disponible pour aller à l’hôpital et au marché une fois dans la semaine. Les patrouilles de police seront en service dans les quartiers. La note va sortir aujourd’hui [lundi, 23 mars 2020] au demain [24 mars 2020]. Prenez les dispositions SVP. Risque de confinement d’ici mercredi [25 mars 2020]. Source fiable ».

Vérification faite : il s’agit d’une Fake News. En effet, le ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda, cité dans le message plus haut : lui-même a apporté un démenti dans la journée du 23 mars. « Je vaudrais clairement préciser qu’aucun confinement total de Douala et Yaoundé, n’est actuellement à l’ordre du jour du Gouvernement. Cette rumeur n’est que pure manipulation. Si une mesure additionnelle était nécessaire dans le cadre cette pandémie elle sera annoncée clairement », déclare-t-il sur son compte Twitter.

Au niveau des services du Premier ministre, les sources sollicitées confirment les déclarations du ministre de la Santé. Dans la ville de Yaoundé, l’observation empirique permet de constater qu’il n’y a pas de confinement total de la ville. Les gens vaquent à leurs occupations. Mais les bars et autres débits de boisson, pour la plupart, ferment à 18h conformément aux prescriptions du Premier ministre.

Bien plus, le transport interurbain n’a pas été suspendu entre les deux principales métropoles que sont Yaoundé et Douala. L’activité économique se poursuit dans les deux villes : les marchés sont ouverts aux heures réglementaires ; les travailleurs continuent de se rendre à leur lieu de service. Il y a certes des restrictions (fermeture des établissements scolaires, interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes, etc.), mais le confinement total n’est pas observable.

Sylvain Andzongo

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Face à la pandémie du Coronavirus (Covid-19) au Cameroun, Pauline Irène Nguene (photo), le ministre des Affaires sociales, fait remarquer dans une lettre ouverte le 23 mars que la protection des enfants est prise à la légère dans le pays.

Le membre du gouvernement relève que, face à la menace du Covid-19, le chef de l’État a prescrit un train de mesures rigoureuses contenues dans la déclaration du Premier ministre du 18 mars 2020. L’une desdites mesures, dont l’objectif est d’épargner les enfants de cette pandémie, est la fermeture jusqu’à nouvel ordre de tous les établissements publics et privés de formation relevant des différents ordres d’enseignement, de la maternelle au supérieur.

Seulement, regrette le Pauline Irène Nguene : « Grande est notre consternation de constater que prenant prétexte de cette mesure, de nombreux parents envoient les enfants dans la rue, les marchés et les places publiques pour y exercer le petit commerce, les exposant ainsi à ce virus sournois et augmentant par la même les risques de propagation au sein de la communauté ».

Devant cette situation, le membre du gouvernement appelle les parents en particulier à adhérer au message du président de la République qui convie les Camerounais au civisme et à la responsabilité afin de barrer la voie à la propagation du Covid-19.

« Gardons nos enfants à l’abri à la maison ! Protégeons-les ! Apprenons-leur à respecter scrupuleusement les mesures d’hygiène et de prévention édictées par le gouvernement », martèle le ministre des Affaires sociales.

S.A.

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Après avoir été donné pour mort dimanche dernier sur les réseaux sociaux, le saxophoniste camerounais de renommée internationale Manu Dibango est finalement décédé ce mardi 24 mars 2020 en France. « C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons la disparition de Manu Dibango, notre Papy Groove, survenue le 24 mars 2020 à l’âge de 86 ans, des suites du Covid-19 », annonce un communiqué publié précisément à 8h28 (7h28 GMT) ce mardi sur la page Facebook officielle du musicien.

« Les obsèques auront lieu dans la stricte intimité familiale, et un hommage lui sera rendu ultérieurement dès que possible », précisent ses proches dans ce communiqué. Ces derniers invitent les fans qui le souhaitent à adresser leurs condoléances via l’adresse mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

La contamination de Manu Dibango au coronavirus (Covid-19) avait été annoncée le 18 mars dernier. Après une récente hospitalisation, ses proches affirmaient que l’artiste « se repose et récupère dans la sérénité » à son domicile. « Il vous demande de respecter son intimité. Il se réjouit d’avance de vous retrouver prochainement et vous demande, en cette période troublée que nous traversons tous, de bien prendre soin de vous », indiquait alors un communiqué publié mercredi dernier toujours sur la page Facebook de Manu Dibango, qui a fêté ses 60 ans de carrière l’année dernière.

Né le 12 décembre 1933 à Douala, Manu Dibango (Emmanuel N’Djoké à l’état civil) est l’une des personnalités les plus marquantes de ces 50 dernières années. Il est le premier artiste africain à obtenir un disque d’or aux États-Unis avec son tube « Soul Makossa » (1972). Cette chanson a notamment été reprise par Michaël Jackson et Rihanna, la chanteuse originaire des Barbades.

Manu Dibango laisse derrière lui un riche répertoire composé de pas moins de 600 titres, une quarantaine d’albums et de nombreuses distinctions reçues de par le monde. Depuis l’annonce de son décès, des personnalités comme Youssou N’Dour et des anonymes lui rendent un vibrant hommage sur les réseaux sociaux. 

Patricia Ngo Ngouem

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500 agents de santé communautaires seront mobilisés pour les actions de « sensibilisation de proximité » à Douala. Cette opération fait partie du train de mesures prises par les municipalités de la capitale économique du Cameroun qui se sont engagées « à soutenir l’action du gouvernement dans la lutte contre la propagation du Covid-19 », le samedi 21 mars dernier.

Au terme d’un brainstorming présidé par Roger Mbassa Dine, le maire de Douala, les exécutifs communaux du département du Wouri et le délégué régional de la Santé publique du Littoral, Jean II Dissongo, ont adopté des mesures en faveur des personnes les plus exposées au COVID-19. À savoir les personnels de santé, les transporteurs par taxis et motos-taxis, les bayam-sellam, etc.

Ainsi les maires de Douala annoncent l’installation des bornes de lavage des mains dans les lieux publics, avec fourniture de solutions hydroalcooliques. Dans la même veine, les autorisations d’occupation de la voie publique sont suspendues « pendant 15 jours à compter du 23 mars ».

À Douala, les maires plaident également pour « le renforcement des mesures de prévention dans les services publics ; la mise en place, autant que possible, en collaboration avec les forces de maintien de l’ordre, des patrouilles qui vont sillonner pour veiller au respect des règles prescrites ». Selon Roger Mbassa Dine, le cadre de concertation institué samedi dernier sera pérennisé pendant toute la durée de la pandémie du Covid-19.

Pour mémoire, Douala fait partie des trois foyers de l’épidémie de Covid-19 au Cameroun. Selon les derniers chiffres, publiés ce lundi 23 mars 2020, cette ville située sur la cote littorale du pays a déjà enregistré 10 cas, dont neuf déclarés le weekend dernier.

Pour limiter la propagation de la maladie, le gouvernent du Cameroun a adopté 13 mesures restrictives. Il s’agit notamment de la fermeture de toutes les frontières terrestres, aériennes et maritimes du Cameroun, la suspension de la délivrance des visas d’entrée au Cameroun au niveau des aéroports, la suspension des missions officielles à l’étranger des membres du gouvernement, la fermeture des établissements scolaires et universitaires.

BE

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