Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

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La loi de finances 2020 marque un changement dans le fonctionnement du Compte d’affectation spéciale pour le soutien à la politique culturelle (CASSPC), principal instrument du gouvernement pour appuyer financièrement les acteurs et les initiatives dans le secteur des arts et de la culture.

Jusqu’ici approvisionné au plus à hauteur d’un milliard de FCFA par le ministère des Finances, le CASSPC est dorénavant alimenté par les ressources propres du ministère des Arts et de la Culture (Minac). Pour ce faire, le Minac doit rechercher des niches de recettes financières pouvant l’alimenter en fonction de la capacité des acteurs à générer des ressources.

La restructuration du CASSPC a entrainé une structuration du secteur des arts de la culture ayant conduit, d’après Armand Abanda Maye, directeur du développement et de la promotion des arts au Minac, « à la mise sur pied de 24 fédérations artistiques et culturelles ».  

Ces entités ont la forme d’une « association de solidarité professionnelle et de solidarité tout court, qui permet à la grande famille artistique de mieux se gérer et de gérer les cas de détresse », explique Armand Abanda Maya.

En campagne d’explication du nouveau dispositif du CASSPC le 9 mars 2020 à Yaoundé, le Minac, Bidoung Mkpatt (photo), a dépêché des émissaires pour remettre un appui financier puisé dans les ressources 2019 du CASSPC à une dizaine d’artistes malades ou aux familles de quelques-uns décédés.

D.M.

Publié dans Culture et société

Dans un message-fax signé le 12 mars 2020, le ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella (photo), demande, à toutes les ambassades, les hauts-commissariats et les consulats du Cameroun à l’étranger, « de bien vouloir inclure dorénavant la présentation du résultat du test au Covid-19 effectué par une institution agréée comme pièce à fournir pour toute délivrance de visa d’entrée au Cameroun ».

Pour éviter toute faille, Lejeune Mbella Mbella invite les responsables de toutes les représentations diplomatiques du pays à s’assurer de l’authenticité de ces résultats. Cette mesure, précise l’objet du message, vise à contenir l’importation du coronavirus, qui touche aujourd’hui plus d’une centaine de pays, y compris le Cameroun.

D’après le ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda, deux cas ont été confirmés au Cameroun, un Français d’origine camerounaise de 58 ans vivant depuis 34 ans en Hexagone et sa compagne.

Les deux malades sont en isolement à l’hôpital central de Yaoundé, la capitale, depuis le 6 mars. Le directeur de cette formation hospitalière assure que leur état s’est nettement amélioré et qu’ils pourraient être libérés d’ici deux semaines, si les tests de vérification se révèlent négatifs.

D.M.

Publié dans SOCIETE

Le rapport sur le diagnostic de l’éducation au Cameroun, élaboré par le secrétariat permanent de la Stratégie révisée du secteur de l’éducation et de la formation (SSEF) pour la période 2013-2020, établit une croissance des effectifs à tous les niveaux d’éducation entre 2010 et 2020.

Mais l’on observe une tendance baissière de 2016 à 2018. Ainsi, dans le préscolaire on est passé d’un effectif de 339 585 en 2010-2011 à 555 810 en 2015-2016 pour chuter à 515 895 en 2017-2018. Dans le primaire, au cours de la même période les effectifs sont partis de 3 576 850 à 4 430 021 avant de tomber à 4 191 992.

D’après le rapport, cette tendance se justifie par la crise anglophone. À cause de cette crise qui affecte les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest depuis 2016, « plus de 4000 ne fonctionnent plus et plus de 500 000 élèves du préscolaire au secondaire ont été déscolarisés ».

Ce rapport a été présenté le 10 mars 2020 à Yaoundé, la capitale du pays, lors d’un atelier de vulgarisation du diagnostic sectoriel qui prépare les nouvelles orientations stratégiques devant alimenter la stratégie du secteur pour la période 2020-2030.

Il était question, au cours de cet atelier, de partager les résultats du diagnostic global avec tous les acteurs directs et indirects et de formuler des recommandations susceptibles de nourrir le nouveau plan sectoriel.

D.M.

Publié dans SOCIETE

Attention, des faussaires font croire à leurs cibles qu’ils peuvent les faire recruter directement à la Fonction publique camerounaise, en les recommandant auprès du ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra), Joseph Lé. Pour ce faire, la victime doit s’acquitter d’une somme de 250 000 francs CFA supposée correspondre aux frais d’assurance.

Une fois que c’est fait, elle doit ensuite se présenter à la direction des ressources humaines du Minfopra, « à l’effet de procéder aux formalités de prise de service ». À ce sujet justement, un faux communiqué censé avoir été signé par le ministre invite les personnes qui lui ont été recommandées pour « l’intégration directe » à se présenter dans ses services au plus tard le 25 mars prochain pour les modalités de prise de fonction.

Le document partagé sur les réseaux sociaux peut sembler authentique pour l’œil non avisé. Et pourtant, il s’agit d’une arnaque à l’emploi. Il faut en effet savoir que les recrutements dans l’administration publique camerounaise se déroulent conformément au cadre réglementaire fixé par le Premier ministre, et non pas sur recommandation. Alors, vigilance !

P.N.N

Publié dans E-ARNAQUES

Alors que la pandémie de coronavirus (Covid-19) progresse en Afrique, la Confédération africaine de football (Caf) a décidé de maintenir la programmation de toutes ses compétitions, dont le Championnat d’Afrique des nations (Chan) prévu du 4 au 25 avril prochain au Cameroun, annonce l’instance faîtière du football continental dans un communiqué publié mercredi 11 mars 2020 sur son site Internet.

« S’agissant du Chan Total Cameroun 2020, une visite d’inspection de la commission médicale de la CAF est prévue les 14 et 15 mars 2020 au Cameroun. Cette mission a pour objectif d’évaluer l’ensemble des mesures préventives prises par le comité local d’organisation », peut-on lire dans ce document.

« Sur la base des rapports quotidiens de l’OMS (Organisation mondiale de la santé, NDLR), aucun pays africain jusqu’à ce jour, n’a été déclaré à risque », justifie-la Caf. L’organisation dit suivre de très près l’évolution du Covid-19 à travers le monde, particulièrement sur le continent où onze pays sont déjà touchés, avec 117 cas de contamination recensés et deux décès.

Côté camerounais, l’on affirme que tout est mis en œuvre pour assurer la sécurité des joueurs, des délégations et des supporters durant cette compétition. « Le Cocan 20-21 (Comité local d’organisation du Chan 2020 et de la Can 2021, NDLR), en collaboration avec le ministère de la Santé publique, prend toutes les dispositions idoines en vue de préserver la santé de tous les participants au Chan, notamment en ce qui concerne la prévention contre le coronavirus », a déclaré le président du Cocan, Narcisse Mouelle Kombi, dans un communiqué publié à l’issue de la deuxième session dudit comité ce jeudi 12 mars à Yaoundé.

Ces mesures s’adossent sur le plan de riposte mis en place par le Cameroun pour endiguer la propagation du virus, précise le ministre des Sports et de l’Éducation physique (Minsep). « Nous sommes en échange et concertation permanente avec la CAF, à l’effet d’évaluer et de tester la pertinence, la cohérence et l’efficacité du dispositif de riposte, de réponse, de réaction du gouvernement camerounais par rapport à cette pandémie », a-t-il dit au micro de la CRTV.

Le Cocan prendra « toutes les dispositions nécessaires » en vue d’accompagner la CAF dans sa mission d’inspection desdites mesures préventives, assure Narcisse Mouelle Kombi. Pour le Minsep, le maintien du Chan aux dates prévues « constitue un réel motif de satisfaction et de motivation des différents acteurs impliqués dans l’organisation de cette compétition ».

Outre le Cameroun qui a confirmé deux cas, cinq autres pays (Maroc, Tunisie, Togo, Burkina Faso et République démocratique du Congo) sur les 16 qualifiés pour ce championnat réservé aux joueurs locaux sont désormais touchés par le Covid-19.

Patricia Ngo Ngouem

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Produire « localement » et distribuer des médicaments du cancer au Cameroun. C’est le projet porté par la société Tebimosa Pharmaceuticals, un laboratoire implanté à Yaoundé et spécialisé dans la production de médicaments génériques. Des produits de cette organisation ont été présentés aux cliniciens ce mercredi 11 mars 2020 à Yaoundé.

Selon le Dr Patrick Eloundou, président directeur général de Tebimosa, les médicaments proposés sont produits en partenariat avec le laboratoire Cytopharma, une firme pharmaceutique basée en Tunisie. Mais, in fine, il est question d’aboutir à un transfert de compétence afin que les médicaments soient entièrement fabriqués au Cameroun.

« Avoir un laboratoire sur place facilite l’accès au traitement », a commenté le Pr Paul Ndom, secrétaire permanent du Comité national de lutte contre les cancers (CNLCC) au Cameroun. Selon lui, l’approvisionnement en anticancéreux est un « problème crucial » pour le Cameroun qui importe la quasi-totalité des médicaments utilisés dans les traitements des cancers. Cette situation est d’autant plus dommageable que 80% des cas de cancers arrivent à l’hôpital à des phases avancées d’après le ministère de la Santé (Minsanté).

« Quand on a ces phases-là, ce n’est plus la chirurgie encore moins la radiothérapie qu’il faut, mais les médicaments anticancéreux. Les médicaments sont le traitement de choix pour la majorité des malades que nous recevons au Cameroun, c’est quelque chose d’essentiel », explique le Pr Paul Ndom.

La progression des cas de cancer préoccupe les autorités sanitaires. Sur la dernière décennie, le nombre de nouveaux cas de cancer a augmenté de plus de 50%. Selon les données compilées par le ministère de la Santé publique, le pays est passé de 10 000 nouveaux cas en 2010 à 15 769 nouveaux cas enregistrés en 2018. Chez les enfants, on dénombre 130 nouveaux cas chaque année.

Dans la typologie de cancers les plus fréquents au Cameroun, le cancer du sein arrive en tête avec un taux d’environ 21% de nouveaux cas. Il est suivi par le cancer du col de l’utérus qui concerne 14,9% des cas diagnostiqués au cours de l’année 2018. Le cancer de la prostate (14,0%) occupe le troisième palier. Tandis que les cancers du foie (6,1%) et du colorectal (5,5%) constituent respectivement le quatrième et le cinquième type de cancers les plus fréquents au Cameroun.

BE

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Un arrêté du préfet de Mezam, dans la région anglophone du Nord-Ouest, instaure de nouvelles mesures de sécurité aux transporteurs et voyageurs au sein de cette unité administrative. Dans cette décision, le préfet de la Mezam, Simon Emile Mooh, fixe les heures de départs des véhicules à destination ou en provenance de Bamenda, chef-lieu dudit département et capitale régionale du Nord-Ouest.

« Les voyageurs allant de Bamenda pour Bafoussam sont invités à se regrouper à Custom Junction à 9 heures pour ceux voyageant le matin, à 18 heures pour ceux voyageant le soir. Quant à ceux partant de Bafoussam pour Bamenda, ils doivent se rassembler à Malazem pour le départ à 6 heures s’agissant des personnes voyageant le matin et à 17 heures pour ceux du soir », précise le premier article de l’arrêté préfectoral.

Selon l’autorité administrative, « désormais, les véhicules de transport interurbain sont automatiquement escortés par les forces de sécurité ». Afin de contraindre les populations à respecter « à la lettre », le préfet prévoit des sanctions « pour tout contrevenant », conformément aux règles et règlements en vigueur.

Cette mesure qui encadre dorénavant les déplacements par route des personnes dans cette zone fait suite une escalade de violence, attribuée aux groupes armés d’inspiration séparatiste, observée depuis le weekend dernier.

Dans la matinée de lundi dernier, des unités de la police de la ville de Bamenda ont subi des attaques « simultanées » de groupes armés. Ces attaques attribuées aux combattants séparatistes visaient la division régionale de la police judiciaire, le poste de commandement des Équipes spéciales d’intervention rapide (ESIR), le commissariat central numéro 3 et la base du Groupement mobile d’intervention (GMI), unités basées à Up Station.

Bien avant, un attentat perpétré le 8 mars 2020 à l’avenue commerciale de Bamenda, à l’aide d’un engin explosif « télécommandé à distance » et revendiqué par des activistes du mouvement séparatiste de l’Ambazonie, a causé la mort d’un militaire et blessé gravement quatre autres, deux policiers et un civil.

BE

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L’ambassadeur des États-Unis au Cameroun, Peter Henry Barlerin, a été reçu ce mercredi 11 mars 2020 par le président camerounais Paul Biya. Selon le service de communication de la présidence camerounaise, l’entretien entre les deux personnalités a porté sur des « sujets d’intérêt commun » notamment « en matière de santé et en rapport avec l’objectif de faire du Cameroun un pays émergent à l’horizon 2035 ».

Le diplomate américain s’est félicité de la coopération « fructueuse » entre le Cameroun et les États-Unis sur la lutte contre la pandémie de coronavirus (COVID-19), qui sévit actuellement dans le monde. Peter Henry Barlerin a rappelé que les États-Unis ont mis à la disposition du gouvernement camerounais la somme de 120 mille dollars dans le cadre de la riposte au coronavirus, soit environ 71 millions de FCFA.

Ce financement s’ajoute aux 45 millions de dollars (26,5 milliards de francs CFA) d’aide investis depuis 2014 par les États-Unis au Cameroun dans l’optique de « renforcer les capacités du secteur de la santé à prévenir, détecter et répondre aux épidémies », a expliqué l’ambassadeur.

Le diplomate américain a également souhaité l’implication du Centre national des opérations des urgences de santé, construit avec l’appui de la coopération américaine, dans la lutte contre le COVID-19. Ce Centre, inauguré en décembre 2018 à Yaoundé, est une infrastructure « ultramoderne destinée à renforcer la capacité de réaction du Cameroun face aux urgences de santé publique, d’épidémies, de maladies infectieuses et autres catastrophes », a expliqué l’hôte du chef de l’État.

Dans un communiqué publié la veille, l’ambassade des États-Unis au Cameroun a révélé que « les personnels de santé qui ont bénéficié des formations en épidémiologie de terrain financées par les États-Unis assurent la veille et les enquêtes pour les cas recensés. Le soutien de l’Ambassade des États-Unis a également renforcé les capacités de diagnostic des laboratoires ».

 

Publié dans POLITIQUE

Le directeur régional de la Caisse de prévoyance et la sécurité sociale (CNPS) du Littoral et du Sud-Ouest, Jean Paul Biboum, a rencontré, le 10 mars, les employeurs de Douala en situation débitrice vis-à-vis de l’organisme de sécurité sociale.

Au cours de cette rencontre, le responsable de la CNPS a révélé que les entreprises implantées à Douala doivent à la CNPS près de 100 milliards de FCFA. Sans dévoiler les noms des mauvais payeurs, M. Biboum a annoncé que la réunion tenue à Douala est un prélude à une opération de recouvrement forcée en cours de lancement. « Il était question de normaliser les rapports entre la CNPS et ses partenaires sociaux, mais aussi d’assainir les comptes employeurs », a expliqué le directeur régional.

Ce n’est pas la première fois que la CNPS, l’organisme public de sécurité sociale au Cameroun, lance le recouvrement forcé contre des employeurs débiteurs. En octobre 2016, cette structure avait plutôt opté pour la manière forte pour recouvrer les cotisations sociales que ne payent pas certaines structures publiques et privées. La CNPS n’avait pas alors hésité à saisir la Justice pour contraindre les mauvais payeurs à s’acquitter des cotisations sociales non réglées. 

S.A.

Publié dans ECONOMIE

L’animateur de la chaîne urbaine FM 105 de CRTV-Littoral et homme de culture Léonard Châtelain, promoteur du cabinet Diversité Media culture (DMC), a annoncé, au cours d’une rencontre avec la presse le 18 février à Douala, l’organisation d’une soirée dénommée « Des lys de la diversité » le 21 mai 2020 à Yaoundé, capitale du Cameroun.

L’événement va primer 30 lauréats issus des secteurs de la banque, de l’assurance, des arts et de la culture, des médias, etc. qui se seront, au cours de l’année 2019, illustrés dans la promotion de l’intégration nationale.

Cette initiative est née du constat fait par le promoteur de DMC que beaucoup d’entreprises camerounaises sont familiales, tout comme leurs employés sont majoritairement originaires de l’aire géographique d’origine des patrons.

« On ne peut pas prétendre avoir la diversité camerounaise, 250 ethnies et ne pas se poser la question de savoir si notre entreprise promeut la diversité dans le recrutement des ressources humaines, dans la formation, etc. (…) Car les entreprises qui sont pilotées par les capitaines d’industrie du Cameroun ne sont que des entreprises familiales », observe Léonard Châtelain.

Qui regrette que « l’intégration est plus une juxtaposition, l’intégration visiblement n’a pas réussi son alliage ». L’animateur en veut pour preuve le fait que dans la plupart des villes camerounaises, il existe des quartiers dédiés aux différentes ethnies du pays.

D.M.

Publié dans Culture et société