Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

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« Bonjour à tous. SVP, faites le marché aujourd’hui. Le Premier ministre et le ministre de la Santé ont eu une séance de travail à l’issue de laquelle Douala et Yaoundé doivent totalement être confinées puisque les populations ne respectent pas les consignes. Il sera interdit de sortir de son quartier pendant un mois ». Voilà le message qui se partage sur les réseaux sociaux au Cameroun en ce moment.

Le même message poursuit : « Un laissez-passer sera disponible pour aller à l’hôpital et au marché une fois dans la semaine. Les patrouilles de police seront en service dans les quartiers. La note va sortir aujourd’hui [lundi, 23 mars 2020] au demain [24 mars 2020]. Prenez les dispositions SVP. Risque de confinement d’ici mercredi [25 mars 2020]. Source fiable ».

Vérification faite : il s’agit d’une Fake News. En effet, le ministre de la Santé publique, Malachie Manaouda, cité dans le message plus haut : lui-même a apporté un démenti dans la journée du 23 mars. « Je vaudrais clairement préciser qu’aucun confinement total de Douala et Yaoundé, n’est actuellement à l’ordre du jour du Gouvernement. Cette rumeur n’est que pure manipulation. Si une mesure additionnelle était nécessaire dans le cadre cette pandémie elle sera annoncée clairement », déclare-t-il sur son compte Twitter.

Au niveau des services du Premier ministre, les sources sollicitées confirment les déclarations du ministre de la Santé. Dans la ville de Yaoundé, l’observation empirique permet de constater qu’il n’y a pas de confinement total de la ville. Les gens vaquent à leurs occupations. Mais les bars et autres débits de boisson, pour la plupart, ferment à 18h conformément aux prescriptions du Premier ministre.

Bien plus, le transport interurbain n’a pas été suspendu entre les deux principales métropoles que sont Yaoundé et Douala. L’activité économique se poursuit dans les deux villes : les marchés sont ouverts aux heures réglementaires ; les travailleurs continuent de se rendre à leur lieu de service. Il y a certes des restrictions (fermeture des établissements scolaires, interdiction des rassemblements de plus de 50 personnes, etc.), mais le confinement total n’est pas observable.

Sylvain Andzongo

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Publié dans Fact Checking

Face à la pandémie du Coronavirus (Covid-19) au Cameroun, Pauline Irène Nguene (photo), le ministre des Affaires sociales, fait remarquer dans une lettre ouverte le 23 mars que la protection des enfants est prise à la légère dans le pays.

Le membre du gouvernement relève que, face à la menace du Covid-19, le chef de l’État a prescrit un train de mesures rigoureuses contenues dans la déclaration du Premier ministre du 18 mars 2020. L’une desdites mesures, dont l’objectif est d’épargner les enfants de cette pandémie, est la fermeture jusqu’à nouvel ordre de tous les établissements publics et privés de formation relevant des différents ordres d’enseignement, de la maternelle au supérieur.

Seulement, regrette le Pauline Irène Nguene : « Grande est notre consternation de constater que prenant prétexte de cette mesure, de nombreux parents envoient les enfants dans la rue, les marchés et les places publiques pour y exercer le petit commerce, les exposant ainsi à ce virus sournois et augmentant par la même les risques de propagation au sein de la communauté ».

Devant cette situation, le membre du gouvernement appelle les parents en particulier à adhérer au message du président de la République qui convie les Camerounais au civisme et à la responsabilité afin de barrer la voie à la propagation du Covid-19.

« Gardons nos enfants à l’abri à la maison ! Protégeons-les ! Apprenons-leur à respecter scrupuleusement les mesures d’hygiène et de prévention édictées par le gouvernement », martèle le ministre des Affaires sociales.

S.A.

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Après avoir été donné pour mort dimanche dernier sur les réseaux sociaux, le saxophoniste camerounais de renommée internationale Manu Dibango est finalement décédé ce mardi 24 mars 2020 en France. « C’est avec une profonde tristesse que nous vous annonçons la disparition de Manu Dibango, notre Papy Groove, survenue le 24 mars 2020 à l’âge de 86 ans, des suites du Covid-19 », annonce un communiqué publié précisément à 8h28 (7h28 GMT) ce mardi sur la page Facebook officielle du musicien.

« Les obsèques auront lieu dans la stricte intimité familiale, et un hommage lui sera rendu ultérieurement dès que possible », précisent ses proches dans ce communiqué. Ces derniers invitent les fans qui le souhaitent à adresser leurs condoléances via l’adresse mail : Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser..

La contamination de Manu Dibango au coronavirus (Covid-19) avait été annoncée le 18 mars dernier. Après une récente hospitalisation, ses proches affirmaient que l’artiste « se repose et récupère dans la sérénité » à son domicile. « Il vous demande de respecter son intimité. Il se réjouit d’avance de vous retrouver prochainement et vous demande, en cette période troublée que nous traversons tous, de bien prendre soin de vous », indiquait alors un communiqué publié mercredi dernier toujours sur la page Facebook de Manu Dibango, qui a fêté ses 60 ans de carrière l’année dernière.

Né le 12 décembre 1933 à Douala, Manu Dibango (Emmanuel N’Djoké à l’état civil) est l’une des personnalités les plus marquantes de ces 50 dernières années. Il est le premier artiste africain à obtenir un disque d’or aux États-Unis avec son tube « Soul Makossa » (1972). Cette chanson a notamment été reprise par Michaël Jackson et Rihanna, la chanteuse originaire des Barbades.

Manu Dibango laisse derrière lui un riche répertoire composé de pas moins de 600 titres, une quarantaine d’albums et de nombreuses distinctions reçues de par le monde. Depuis l’annonce de son décès, des personnalités comme Youssou N’Dour et des anonymes lui rendent un vibrant hommage sur les réseaux sociaux. 

Patricia Ngo Ngouem

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500 agents de santé communautaires seront mobilisés pour les actions de « sensibilisation de proximité » à Douala. Cette opération fait partie du train de mesures prises par les municipalités de la capitale économique du Cameroun qui se sont engagées « à soutenir l’action du gouvernement dans la lutte contre la propagation du Covid-19 », le samedi 21 mars dernier.

Au terme d’un brainstorming présidé par Roger Mbassa Dine, le maire de Douala, les exécutifs communaux du département du Wouri et le délégué régional de la Santé publique du Littoral, Jean II Dissongo, ont adopté des mesures en faveur des personnes les plus exposées au COVID-19. À savoir les personnels de santé, les transporteurs par taxis et motos-taxis, les bayam-sellam, etc.

Ainsi les maires de Douala annoncent l’installation des bornes de lavage des mains dans les lieux publics, avec fourniture de solutions hydroalcooliques. Dans la même veine, les autorisations d’occupation de la voie publique sont suspendues « pendant 15 jours à compter du 23 mars ».

À Douala, les maires plaident également pour « le renforcement des mesures de prévention dans les services publics ; la mise en place, autant que possible, en collaboration avec les forces de maintien de l’ordre, des patrouilles qui vont sillonner pour veiller au respect des règles prescrites ». Selon Roger Mbassa Dine, le cadre de concertation institué samedi dernier sera pérennisé pendant toute la durée de la pandémie du Covid-19.

Pour mémoire, Douala fait partie des trois foyers de l’épidémie de Covid-19 au Cameroun. Selon les derniers chiffres, publiés ce lundi 23 mars 2020, cette ville située sur la cote littorale du pays a déjà enregistré 10 cas, dont neuf déclarés le weekend dernier.

Pour limiter la propagation de la maladie, le gouvernent du Cameroun a adopté 13 mesures restrictives. Il s’agit notamment de la fermeture de toutes les frontières terrestres, aériennes et maritimes du Cameroun, la suspension de la délivrance des visas d’entrée au Cameroun au niveau des aéroports, la suspension des missions officielles à l’étranger des membres du gouvernement, la fermeture des établissements scolaires et universitaires.

BE

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Pour faire face à la crise sanitaire liée au coronavirus (Covid-19), le gouvernement camerounais a décidé de mobiliser toutes les ressources humaines disponibles. Dans un communiqué ce lundi 23 mars 2020, le ministre de la Santé publique (Minsanté), Manaouda Malachie (photo), invite « l’ensemble des personnels de santé en cours d’intégration, à bien vouloir se présenter sans délai, dans les délégations régionales de la santé publique de leur choix, en vue de leur mobilisation immédiate dans le cadre de la riposte au Covid-19 ».

Ce rappel des troupes s’explique par le fait que la lutte contre la pandémie du coronavirus (Covid-19) est devenue « une cause nationale » et nécessite par conséquent « la mobilisation de toutes les énergies pour protéger notre pays », justifie le ministre. Les personnels de santé sont en effet en première ligne face à l’épidémie de Covid-19.

Le 5 mars dernier, le ministre de la Fonction publique et de la Réforme administrative (Minfopra), Joseph Lé, a signé des arrêtés portant publication des résultats définitifs aux concours directs d’entrée dans les corps des fonctionnaires de la santé publique session 2019. Soit 100 médecins, 125 infirmiers et 45 techniciens médico-sanitaires et génie sanitaire. Ces derniers ont été déclarés définitivement admis, « sous réserve des aptitudes et conditions requises pour l’admission dans la Fonction publique », précisait le Minfopra.

 « Chaque pays devrait évaluer son risque, les mesures en place et leur acceptabilité sociale, et mettre rapidement en œuvre les interventions nécessaires au niveau approprié pour arrêter ou ralentir la transmission de la Covid-19 tout en réduisant autant que possible les répercussions économiques, publiques et sociales », recommande l’Organisation mondiale de la santé (OMS).

Malgré les mesures de restriction mises en place le 18 mars dernier par le gouvernement pour endiguer la propagation du virus, la maladie continue sa progression dans le pays. Officiellement, une cinquantaine de cas d’infection au Covid-19 ont été confirmés dans le pays à ce jour. « Nous venons de tester 26 échantillons et 16 sont positifs (9 à Douala, 6 à Yaoundé et 1 à Bafoussam), soit un total de 56 cas à ce jour », a annoncé le Minsanté ce matin sur son compte Twitter. Une fois de plus, Manaouda Malachie appelle la population au respect des consignes d’hygiène et des mesures de distanciation sociale visant à lutter contre le nouveau coronavirus.

P.N.N

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Selon les chiffres communiqués ce 23 mars 2020 par le ministre de la Santé publique, le Cameroun compte désormais 56 cas confirmés de coronavirus (Covid-19). Ainsi, 16 nouvelles personnes ont été testées positives par le Centre Pasteur de Yaoundé entre le 22 et le 23 mars. Soit neuf cas enregistrés dans la ville de Douala, six à Yaoundé et un à Bafoussam. Ces cas viennent s’ajouter aux quarante cas comptabilisés au soir du 21 mars dernier par les autorités camerounaises.

Au Minsanté, on parle d’une dynamique ascendante dans la ville de Douala qui passe d’un à 10 cas en 72 heures. Avec un total de 43 cas confirmés depuis le début de l’épidémie, Yaoundé concentre le plus grand nombre de cas. Alors qu’à Bafoussam les données compilées font état de trois cas de contamination avérée au Covid-19.

Les autorités sanitaires redoutent une flambée de la pandémie. « Nous sommes dans une perspective où l’épidémie va grimper dans les jours à venir », prévient le Dr Georges Alain Etoundi Mballa, le directeur de la lutte contre la Maladie, les épidémies et pandémies dans une interview accordée à la CRTV, la chaine de télévision publique.

Selon ce haut responsable du Minsanté, le gouvernement se prépare à une hypothèse de « 100 à 150 cas à Yaoundé et peut être à Douala et certainement aussi dans d’autres régions », informe le Dr Etoundi Mballa.

Pour le Pr Eugène Sobngwi, médecin épidémiologiste et endocrinologue, exerçant comme Conseiller médical à l’hôpital Central de Yaoundé, la formation sanitaire ayant suivi les premiers cas détectés en terre camerounaise, « la voie du salut passe par le respect des mesures de confinement ».

Ce d’autant plus que le Cameroun ne peut pas « assurer le cout d’une prise en charge massive. La seule solution c’est la prévention ». Voilà pourquoi, « la meilleure solution c’est de respecter toutes les règles qui ont été édictées par le gouvernement », sensibilise celui qui coordonne l’unité de prise en charge des malades infectés au Covid-19 de l’Hôpital central.

Au 21 mars 2020, plus de 291 420 cas d’infection ont été détectés dans 165 pays et territoires depuis le début de la pandémie qui a fait au moins 12 725 morts. L’Italie compte 4825 morts pour 53 578 cas confirmés, dont plus de 6000 guérisons. La Chine, d’où s’est déclenchée l’épidémie, dénombre 81 008 cas, dont 3 255 décès pour 71 740 guérisons.

Outre la Chine et l’Italie, quatre pays paient le plus lourd tribut en termes de morts. Il s’agit de l’Iran (1556 morts), l’Espagne (1326 morts), la France (562 morts) et les États-Unis (278 morts). Selon l’agence France Presse, plus de 900 millions de personnes dans plus de 35 pays dans le monde sont désormais appelées à rester chez elles par les autorités.

BE

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Le sénateur Nfon Victor Mukete, 101 ans, abdique et passe le témoin à la tête de la chefferie supérieure Bafaw du département de la Meme, dans la région anglophone du Sud-Ouest. Le notable centenaire, présenté comme la 16e plus grande fortune d’Afrique subsaharienne (classement Forbes 2019) a choisi Victor Ekoko Mukete, 55 ans et benjamin de cette famille de sept enfants, pour lui succéder.

Plus connu sous sa casquette de directeur général du groupe de communication Spectrum Media Group, propriétaire des chaines de télévision STV 1 et STV 2, le nouveau souverain du trône Bafaw a été intronisé le 21 mars dernier dans la ville de Kumba. C’était au cours d’une cérémonie organisée au palais royal à laquelle prenait part « une poignée d’invités », rapportent les médias.

Acteur majeur de la réunification des Cameroun anglophone et francophone, Nfon Mukete cède son trône traditionnel dans un contexte marqué par une guerre opposant l’armée camerounaise aux milices armées d’inspiration séparatiste, qui sévissent dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest, avec à la clé plus de 3000 morts enregistrés en trois ans.

Opposé aux idéaux séparatistes, le doyen d’âge du Sénat a, à plusieurs reprises, pris position en faveur du fédéralisme. Selon lui, cette forme de l’État serait plus à même de régler la crise anglophone. « Il ne peut y avoir aucune ambiguïté : l’extrême centralisation actuelle est une erreur », affirmait-il dans les colonnes de Jeune Afrique, en février 2018.

BE

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Le directeur de l’hôpital Laquintinie de Douala, à travers un communiqué signé le 18 mars 2020, impose de nouvelles règles dans l’organisation des cérémonies de levée de corps et de mise en bière au sein de la plus importante formation hospitalière de la capitale économique du Cameroun.

« Les levées de corps se dérouleront jusqu’à nouvel ordre avec un maximum de dix personnes », précise Pr Louis Richard Njock.  Ce dernier, en guise de mesure pratique, invite les familles concernées à déposer la liste des personnes retenues au plus tard deux jours avant la levée de corps auprès du major de la morgue. Pr Louis Richard Njock prévient que « toute famille qui ne respectera pas ladite mesure verra sa levée annulée ».

Cette restriction obéit à la mesure prise par le gouvernement le 17 mars 2020 interdisant tout regroupement de plus de 50 personnes en vue de stopper la propagation du coronavirus.

Dans la même optique, le ministre de la Santé publique, Manaouda Malachie, a, le 20 mars, prescrit aux responsables des hôpitaux de réduire la durée des cérémonies funéraires à 15 minutes au plus. Ils doivent également « veiller, en concertation avec les familles, au départ immédiat du cortège funèbre de la morgue dès la fin de la cérémonie ».

« À cause de ces différentes restrictions, nous avons renvoyé les obsèques de notre tante initialement prévues le 28 mars 2020. Son mari est pasteur et elle-même était très impliquée dans les activités de l’église. On attend au moins 1000 personnes aux obsèques », fait savoir un habitant de Yaoundé, la capitale camerounaise. Il note que le budget des obsèques sera revu à la hausse.

D.M.

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Dans une lettre circulaire signée le 20 mars 2020, le ministre des Transports s’insurge contre « les multiples exactions dont se rendent coupables les équipes de prévention routière déployées sur les principaux axes routiers du territoire national ».

Parmi les actes graves recensés, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe (photo) cite notamment les contrôles clandestins, l’exigence des pièces et titres ne relevant pas de la compétence du ministère des Transports et, surtout, la perception indue des amendes au titre des infractions relevées.

Ces errements « ont malheureusement tendance à se généraliser », s’indigne le membre du gouvernement. Ce dernier note que de tels agissements « non seulement sont source d’abus intolérables contre les usagers de la route et affectent négativement la politique ministérielle de lutte contre la corruption, mais également avilissent considérablement l’image de marque du ministère des Transports au sein de l’opinion publique ».

Pour le ministre des Transports, ces comportements déviants s’expliquent par le fait que ces équipes, dans leur déploiement, font montre d’une totale méconnaissance des dispositions législatives et réglementaires.

Aussi, afin de remédier à cette situation, Jean Ernest Massena Ngalle Bibehe prescrit aux équipes dédiées à la prévention routière de « s’en tenir au caractère spécial de leur compétence ». Il leur recommande de mettre un accent particulier sur les actions de sensibilisation et de pédagogie. Ces équipes devraient par ailleurs s’abstenir, « même dans l’hypothèse où un contrôle a donné lieu à la constatation d’une infraction, de réclamer et a fortiori de percevoir des sommes d’argent de la part des usagers ».

« Je sanctionnerai sans état d’âme la moindre violation portée à ma connaissance ». Invité à réagir à cette annonce du ministre des Transports, un conducteur de camion ne se fait pas d’illusion : « On a l’impression que c’est un réseau bien organisé qui va s’arranger à ce que les plaintes ne parviennent pas au ministre ».

D.M.

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Le 22 mars 2020, les élections législatives partielles ont mis aux prises six partis politiques pour 13 sièges de députés dans 11 circonscriptions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest.

D’après le ministre de l’Administration territoriale (Minat), agent du gouvernement dans le processus électoral, « le scrutin s’est déroulé dans le calme et la transparence ».

Paul Atanga Nji note qu’« aucun incident majeur susceptible d’entacher le bon déroulement de ces élections ou leur crédibilité n’a été signalé par les autorités administratives et les forces de maintien de l’ordre ».

Mais plusieurs télévisions locales parlent d’un échange de tirs entre les forces de défense et de sécurité et des groupes armés séparatistes dans la localité de Santa, dans la région du Nord-Ouest. À cause de cet incident, les bureaux de vote ici ont ouvert vers 10 heures au lieu de huit heures.

Le Minat souligne que le bon déroulement du scrutin est le fruit « d’un encadrement sécuritaire optimal des autorités administratives et forces de défense et de sécurité » dont a bénéficié Elections Camerooon (Elecam), l’organe en chargé de l’organisation des élections au Cameroun.

Le 26 février 2020, à la requête du SDF, jusque-là principal parti de l’opposition à l’Assemblée nationale, le Conseil constitutionnel a annulé les législatives du 9 février dans dix circonscriptions du Nord-Ouest et une circonscription du Sud-Ouest, au motif que tous les électeurs n’ont pas pu participer au scrutin.

En effet, Elecam, à cause de l’insécurité générée par la crise sociopolitique qui secoue ces deux régions depuis 2016, a regroupé des bureaux vote dans des centres. Ce qui, de l’avis du juge électoral, a privé certains citoyens de leur droit.

D.M.

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