Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

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Le gouvernement s’apprête à voler au secours des Camerounais « en détresse » dans la ville Wuhan dans la province de Huebei, épicentre de l’épidémie de Coronavirus qui secoue la Chine depuis le 31 décembre 2019.

L’information est donnée par le ministère camerounais des Relations extérieures (Minrex), via un communiqué signé le 20 février 2020 par Felix Mbayu, le ministre délégué auprès du Minrex. « Le chef de l’État a instruit le ministre des Finances, de mettre à la disposition de l’ambassade du Cameroun à Pékin, en procédure d’urgence, une somme de 50 millions FCFA pour porter assistance à ses concitoyens », informe-t-il.

Selon le recensement effectué par l’ambassade du Cameroun en Chine, 300 ressortissants camerounais, en majorité des étudiants, vivent dans la province de Hubei. Parmi eux, 200 se trouvent dans des conditions difficiles à Wuhan. Cette ville présentée comme l’un des principaux foyers de la maladie a été mise en quarantaine par les autorités chinoises afin de limiter la propagation de la souche du coronavirus.

La décision du président camerounais semble répondre aux appels à l’aide lancés par la diaspora camerounaise de Chine. De nombreuses familles souhaitent l’accompagnement du gouvernement pour faire rapatrier leurs proches.

À ce jour, les Camerounais expatriés de l’Empire du Milieu « sont tous sains et saufs », selon le gouvernement camerounais. En début février, le nommé Kem Senou, étudiant camerounais inscrit à l’Université de Yangtze, contracté la maladie. Pris en charge par les autorités chinoises, il a été déclaré « en bon état de santé après un traitement médical », par les services diplomatiques chinois.

Plus de 75 000 personnes ont été infectées au Covid-19 en Chine, et des centaines ailleurs dans plus de 25 pays. La quasi-totalité des nouveaux décès en Chine a été enregistrée dans la province centrale du Hubei. Selon les autorités chinoises, 118 nouveaux décès liés au coronavirus ont été enregistrés ce vendredi 21 février. Au total, 2 236 personnes ont perdu la vie dans le pays depuis le début de l’épidémie.

BE

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Un soldat est aux arrêts depuis le 9 février 2020, dans la ville de Bamenda, chef-lieu dans la région anglophone du Nord-Ouest. Il se trouve à la compagnie de gendarmerie de Bamenda où une enquête a été ouverte. Il est accusé d’avoir ouvert le feu « en violation des règles d’engagement » sur un « véhicule suspect » qui se trouvait dans le parking d’une formation sanitaire, rapporte un communiqué rendu public quelques heures après l’incident par le ministre camerounais de la Défense (Mindef), Joseph Beti Assomo.

Dans cette sortie, le Mindef décrit les circonstances de « cet incident avec mort d’homme », survenu au lieu-dit Saint Mary Catholic Hospital à Mankon dans la capitale régionale du Nord-Ouest. Interpellé par une patrouille de la base aérienne 501 qui « traquait précisément un groupe de terroristes sécessionnistes », le véhicule suspect a pris la fuite après un refus d’obtempérer, obligeant la patrouille à se lancer à sa poursuite.

« Après une poursuite sur la voie publique, le véhicule suspect va changer de cap malgré les sommations d’usage, avant de tenter une planque dans le parking du Saint Mary Catholic Hospital, lieu précisément où un soldat ouvrira le feu », rapporte le communiqué.

Le bilan de cet incident fait état d’une perte en vie humaine et d’un blessé. En effet, le conducteur du véhicule, le nommé Fuh Augustin (49 ans) a été mortellement atteint et son corps transporté à la morgue de l’Hôpital régional de Bamenda.

Selon l’armée, le véhicule suspect avait également à son bord un individu « blessé par balle à la jambe gauche il y a deux semaines, sur l’axe Mbengwi-Bamenda, au cours d’une confrontation avec les Forces de défense et de sécurité. Il en a résulté une amputation de ladite jambe au Saint Mary Catholic Hospital, où ce dernier recevait des soins comme patient externe ».

Cet incident intervient à la suite d’un autre qui a coûté la vie à plusieurs civils à Ngarbuh, une autre localité de la région en crise du Nord-Ouest. Une enquête a également été ouverte en vue d’établir la vérité et les responsabilités dans cette affaire qui cristallise l’attention de l’opinion nationale et internationale.  

BE

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Il est conseillé de briser les cabosses avec un gourdin, puis en extraire les fèves.

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L’attaquant des Lions indomptables aurait fait don de cette somme à ses compatriotes confinés en Chine à cause de l’épidémie de coronavirus. Vraiment ?

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Pas la patience de faire la queue au guichet de la compagnie de transport interurbain Bucavoyages pour acheter son ticket de bus ? Alors, quand on vous propose d’acheter votre place en ligne, vous n’hésitez pas une seule seconde. C’est ce que propose notamment Buca E-Ticket sur Facebook, «le service qui facilite la vie du voyageur». Comment ça marche ? Fastoche : il suffit simplement d’acheter son ticket de bus en envoyant un Sms au 205*100*C*1*1 ou aux numéros 694 50 06 00/653 70 25 00. Une fois le paiement effectué, vous recevez votre ticket par Sms. Vous n’avez plus qu’à vous présenter à l’agence pour l’embarquement. A vous le gain de temps !

Et pourtant, ceci est une arnaque. «La société Bucavoyages ne permet pas le paiement des tickets de voyage en ligne ou par des comptes Orange Money/Mobile Money. L’achat des tickets de voyage se fait uniquement dans nos guichets», précise la direction générale de Bucavoyages dans un communiqué publié le 20 février dernier. Méfiance donc face aux fausses pages Facebook et comptes de paiement mobile créés notamment au nom de cette compagnie de transport par des personnes malintentionnées, dont le but est de soutirer de l’argent aux clients.

P.N.N

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Des individus malveillants font croire qu’il faut débourser de l’argent pour s’inscrire au Fonds national de l’emploi (Fne), et ainsi bénéficier des prestations de ce service public d’emploi. Ces personnes exploitent la vulnérabilité des chercheurs d’emploi en faisant passer de fausses annonces de recrutements massifs en ligne. Cette manœuvre a notamment pour but de collecter le maximum d’informations personnelles auprès des personnes en quête d’emploi à travers leurs CV et/ou lettres de motivations, et de leur soutirer de l’argent soi-disant pour des frais de traitement de dossier.

Il s’agit ni plus ni moins que d’une arnaque, car tous les services du Fne sont gratuits. Pour pouvoir bénéficier des prestations de cette structure, les chercheurs d’emplois doivent se faire enregistrer dans la base de données du Fne, dans l’une de ses agences suivant leur lieu de résidence. Les pièces requises pour la composition du dossier sont les suivantes : une photocopie du diplôme le plus élevé, une photocopie de la carte nationale d’identité (Cni), un CV, 2 photos 4x4 et des photocopies des certificats de travail pour ceux qui ont déjà été salariés.

P.N.N

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Un drôle d’avis de recrutement circule sur la Toile depuis le 3 janvier dernier. Il est plein de fautes et flou par endroit. Selon ledit document, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, annonce le recrutement de 300 Camerounais âgés entre 21 et 39 ans et disposant au minimum d’un baccalauréat de toutes séries (ou diplôme équivalent) sur l’étendue du territoire national. Toujours selon ledit avis, le recrutement concerne les postes de contrôleurs de gestion, analyste commercial et/ou financier, aide-comptable, assistant juridique, etc. Les candidats sont invités à envoyer leur dossier de candidature à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser. avant la date du 4 février 2020. Vérification faite : il s’agit d’un faux document.

Non seulement il est truffé de fautes d’orthographe et de grammaire, mais aussi, il comporte une adresse «gmail» alors que le ministère des Finances utilise plutôt une adresse professionnelle avec l’extension «gov.cm». Dans la journée du 15 janvier, le ministre des Finances, Louis Paul Motaze, a apporté un démenti en indiquant qu’il s’agit d’un faux avis de recrutement. «Les recrutements dans la Fonction publique camerounaise ne relevant que du ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative», précise le membre du gouvernement. Il invite par conséquent les usagers à plus de vigilance, tout en précisant que les auteurs de cette forfaiture sont passibles de poursuite judiciaire. Par ailleurs, il rappelle aux uns et aux autres que seules les informations contenues sur le site www.minfi.gov.cm font foi.

SA

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Un communiqué circule sur les réseaux sociaux annonçant l’organisation d’un concours ouvert par le directeur général des Douanes (DGD), Fongod Edwin Nuvaga, en vue du recrutement de jeunes Camerounais. Ces derniers sont invités à procéder au paiement préalable d’une somme de 14.500 francs Cfa de frais afférents à la date limite du 10 novembre 2019. En outre, le site Web www.cameroon-today.cm et le numéro de WhatsApp +237 691 796 438 sont indiqués pour une information complémentaire. Il s’agit d’une arnaque. En simulant un envoi d’argent à ce numéro par le service Mobile Money, l’on constate qu’il n’est pas attribué. Ce qui est suspect.

Y faisant référence, le DG des Douanes dément : «L’organisation des concours administratifs est de la compétence exclusive du ministère de la Fonction publique et de la Réforme administrative». Par ailleurs, Fongod Edwin Nuvaga invite le public à la plus grande vigilance face aux éventuelles extorsions de fonds et aux promesses fallacieuses de recrutement associées à cette campagne de désinformation. De même, le DGD se réserve le droit d’engager des poursuites judiciaires à l’encontre des individus qui se servent de son nom pour publier de fausses informations et tenter d’abuser des honnêtes personnes.

S.A

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jeudi, 27 février 2020 11:35

Alerte aux fausses banques sur Internet !

Des arnaqueurs se font passer pour des banques en ligne pour appâter et soutirer de l’argent aux internautes. Ce type d’arnaque entre dans le cadre d’opérations de «phishing», entendez «vol d’informations confidentielles et personnelles sur Internet». Les arnaqueurs procèdent ordinairement de deux manières. La première, ils passent par la messagerie électronique. Ils envoient à la cible un message frauduleux portant le logo, le nom et les adresses de la banque et appelant à actualiser les données personnelles. Ce message électronique provient généralement d’une source anonyme et les données personnelles du destinataire du message doivent être acheminées à l’adresse de cette source.

Dans le deuxième cas de figure, il y a dans le message électronique, un lien hypertexte qui renvoie à un faux site Web de la banque de la personne ciblée. Cette adresse n’est cependant pas la même que l’adresse officielle de la banque. Les fraudeurs demanderont également, une fois sur le site Web en question, d’y saisir des données confidentielles. Ces données saisies leur permettent d’avoir un libre-accès au compte bancaire ciblé. De manière générale, le faux site web en question est généralement truffé de fautes d’orthographe et n’est pas sécurisé (https). Quelques recommandations  pour éviter de tomber dans le piège de ce type d’arnaque foisonnent sur Internet.

P.N.N

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Un communiqué supposé émaner de l’entreprise de grande distribution Dovv circule depuis quelques jours sur les réseaux sociaux. Le document, dont la paternité est attribuée au directeur général de cette société et signé par ordre de son directeur délégué, fait état d’un recrutement des «hôtesses vendeuses âgées de 20 à 34 ans» dans les supermarchés Dovv dans le cadre de leurs activités de fin d’année. «Les dossiers de candidature comprenant une demande adressée au Directeur Général de Dovv Distribution Sarl, un CV, une photocopie de la Cni et une photo entière doivent être scannés puis transmis par courriel à l’adresse Cette adresse e-mail est protégée contre les robots spammeurs. Vous devez activer le JavaScript pour la visualiser.» au plus tard le 28 novembre prochain, peut-on lire dans ce document frappé du logo et du cachet de l’entreprise. Seulement voilà, ce communiqué est un faux.  «Ce document n’émane pas de nous, c’est une arnaque», affirme-t-on du côté de la direction générale de Dovv.

S’il est vrai que l’entreprise recrute actuellement des hôtesses dans le sillage des fêtes de fin d’année, les dossiers de candidature ne sont pas envoyés par mail mais déposés directement au siège de la direction générale au quartier Bastos à Yaoundé, précise-t-on ici. Un document listant les pièces constitutives des dossiers de candidature est d’ailleurs affiché à l’entrée des locaux de la direction générale de Dovv. Outre les pièces énoncées dans ce communiqué, il est également demandé aux postulantes de fournir une photocopie des diplômes, un extrait de casier judiciaire N°3 «datant de moins de 3 mois», une demi carte photo 4x4 et «si possible», une photocopie du permis de conduire ou certificats de travail. En outre, si le nom (Noubissi D Victor) qui apparaît au bas de ce vrai-faux communiqué est bel et bien celui d’un des responsables de Dovv, «la signature apposée sur ce document n’est pas la sienne», confient des sources qui préfèrent s’exprimer sous le couvert de l’anonymat.

P.N.N

Publié dans E-ARNAQUES