Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

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Le ministre de l’Administration territoriale a annoncé ce jour que le prix du Hadj 2024 s’élève à 3 267 942 FCFA. « Soit une légère augmentation par rapport à l’édition 2023 », écrit le ministre Paul Atanga Nji. Un prix qui reste modeste, à en croire le ministre de l’Administration territoriale, et ce « malgré l’augmentation de la TVA en Arabie saoudite, la rareté des logements et surtout le coût élevé du dollar qui impacte substantiellement sur l’ensemble des services ». Ce prix connaît de fait une augmentation hors subvention de 33 100 FCFA par rapport à l’année 2023, confirme-t-on au ministère de l’Administration territoriale.

L’année dernière en effet, le prix hors subvention était de 3 234 800 FCFA, et en 2023 il était de 3 294 000 FCFA.

Cependant, les pèlerins qui effectuent le voyage bénéficient très souvent d’une « subvention d’appoint du chef de l’État ». Ce qui baisse le prix du voyage.

En 2023, après subvention d’un milliard FCFA auprès de la Commission du Hadj, le prix est passé à 2 918 268 FCFA par pèlerin, contre 2 924 000 pour l’année 2022. Pour l’heure, la subvention d’appoint au Hadj 2024 n’a pas encore été annoncée.

L.A

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Dans les récents points hebdomadaires produits par la cellule technique nationale (CTN) de la Couverture santé universelle (CSU), on note que cette structure relève, de manière récurrente, l’insuffisance des moyens financiers mis à sa disposition. Malachie Manaouda fait le même constat. Le ministre de la Santé publique (Minsanté) est même favorable à une augmentation du budget alloué au financement des activités de la CTN-CSU. Pour la première phase en cours, le budget est de 95 milliards de FCFA.

Cette cellule est convaincue qu’avec plus d’argent, le Cameroun va certainement améliorer son taux d’enrôlement à la CSU. Dans le point hebdomadaire, qui couvre la semaine allant du 13 au 19 février 2024, la CTN-CSU annonce plus de 2,2 millions de personnes enrôlées. Dans ce même document, cette performance est présentée comme moyenne.

L’une des principales pistes envisagées par la CTN-CSU pour accélérer les enrôlements est la densification des moyens de communication. Il est question de mieux communiquer autour de la CSU pour attirer plus de personnes. En rappel, « la CSU consiste à veiller à ce que l'ensemble de la population ait accès aux services préventifs, curatifs, palliatifs, de réadaptation et de promotion de la santé dont elle a besoin et à ce que ces services soient de qualité suffisante pour être efficaces, sans que leur coût entraîne des difficultés financières pour les usagers », comme on peut le lire sur le site dédié.

Michel Ange Nga 

 

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L’Onusida, le Programme commun des Nations unies sur le VIH-sida et Expertise France, l’agence publique française de conception et de mise en œuvre de projets internationaux de coopération technique, ont signé à Genève en Suisse, un accord de partenariat pour lutter contre la stigmatisation et la discrimination liées à cette maladie dans six pays d’Afrique de l’Ouest et du Centre, dont le Cameroun, a annoncé cette agence onusienne dans un communiqué publié ce mercredi 28 février. Ce partenariat « stratégique » est financé à hauteur de  1 921 520 euros (1,26 milliard de FCFA) par Expertise France via L’Initiative, une facilité française complémentaire du Fonds mondial de lutte contre le sida, la tuberculose et le paludisme.

« Nous sommes ravis d’unir nos forces avec Expertise France car comme vous le savez, la stigmatisation et la discrimination entravent la prévention, le dépistage, le traitement et les soins du VIH, et freinent les progrès vers l’élimination du sida d’ici 2030. Ce n’est qu'en protégeant les droits de chacun et chacune que nous pouvons protéger la santé de tous et toutes », a déclaré Winnie Byanyima, directrice exécutive de l’Onusida et secrétaire générale adjointe des Nations Unies, citée dans le communiqué. Jérémie Pellet, directeur général d’Expertise France, affirme que ce partenariat avec Onusida incarne l'engagement de son institution à « soutenir les communautés les plus vulnérables et à promouvoir des sociétés plus justes et inclusives ».

Le projet vise à réduire les inégalités en matière d’accès aux soins et aux traitements pour les populations les plus vulnérables au VIH au Cameroun, au Bénin, en Côte d’Ivoire, en République centrafricaine (RCA), au Sénégal et au Togo. Il sera question de favoriser l’accès à des services VIH inclusifs et respectueux des droits de l’Homme pour les populations clés, notamment les professionnel(le)s du sexe et les détenu(e)s qui sont touchés de manière disproportionnée par le VIH. Selon les données de l’Onusida, la prévalence du VIH-sida était respectivement de 24,3% et de 4% chez ces catégories de personnes en 2022 au Cameroun, alors que le taux de prévalence est de 2,6% parmi la population générale.

Par cet accord, l'Onusida et la France ambitionnent ainsi d’améliorer les réponses juridiques et sociales face au VIH, en ciblant notamment la réduction des inégalités de genre et des violences basées sur le genre dans l’accès à la prévention, au dépistage et au traitement du VIH pour les populations clés dans les services de santé publics et communautaires au Cameroun, mais aussi en Côte d’Ivoire, au Sénégal et au Togo et en promouvant un cadre juridique plus favorable et respectueux des droits de l’Homme. Le but aussi est de faciliter un meilleur accès aux services juridiques au Cameroun, ainsi qu’au Bénin et en RCA, indique l'agence onusienne.

Le VIH reste un problème de santé publique majeur au Cameroun, mais des progrès encourageants ont été enregistrés ces dernières années. Selon la dernière enquête démographique de santé 2018 (EDS), le taux de prévalence au sein de la population âgée de 15-64 ans est passé de 5,4 % en 2004, à 4,3% en 2011 et 2,7 % en 2018, soit une baisse de 50 % sur 14 ans. Le pays est par ailleurs en voie d’atteindre la cible mondiale « 95-95-95 » : 95 % des personnes atteintes de VIH connaissent leur statut, 95 % des personnes connaissant leur statut sont sous traitement et 95 % des personnes traitées avec des antiviraux ont une charge virale supprimée. Selon les résultats programmatiques du Comité national de lutte contre le sida (CNLS) en 2022, ces taux sont respectivement de 95,8 %, 92,3 % et 89,2 % au Cameroun. Dans la prise en charge du VIH, il demeure toutefois un défi de taille qui est le stigmate attaché au sida et la discrimination qui en résulte.

Patricia Ngo Ngouem

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Selon la CRTV, l’organisme public camerounais de radio-télévision, les éléments de la subdivision commerciale des douanes de l’aéroport international de Douala ont annoncé, mardi, la saisie de 15 kg de cocaïne. La valeur marchande de cette drogue est estimée à un million de dollars, soit un peu plus de 600 millions de FCFA (à la valeur actuelle du dollar américain).

La cargaison, découverte dans un vol de la compagnie Turkish Airlines, était destinée au Sri Lanka, apprend-on.  D’après le média public, les douaniers ont découvert la drogue dissimulée dans des boîtes et flacons de produits cosmétiques contenus dans huit cartons d'un poids brut total de 130 kg. Les saisies de drogue et autres produits prohibés sont devenues récurrentes à l’aéroport de Douala, depuis la mise en place en 2016 d’une cellule aéroportuaire anti-trafic (CAAT) au sein de cette plateforme aéroportuaire.

Cette cellule a pour objectif de contrer le trafic international de drogue par le renforcement des capacités de détection et d’interdiction aux aéroports, ainsi comme des capacités en matière d’investigations post-saisies. Depuis son opérationnalisation, cette unité a déjà intercepté des cargaisons de cocaïne, de médicaments contrefaits, d'ivoire et d’écailles de pangolins, entre autres.

P.N.N

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Dans la procédure judiciaire en cours depuis un an, pour faire la lumière sur la mort de l’animateur Martinez Zogo, le commissaire du gouvernement près le Tribunal militaire de Yaoundé vient de faire des réquisitions supplétives auprès du juge d’instruction. Le lieutenant-colonel Cerlin Belinga y sollicite la requalification des faits pour cinq accusés. Le commissaire du gouvernement a ainsi demandé que le lieutenant-colonel Justin Danwe, ex-directeur des opérations à la direction générale de la recherche extérieure (DGRE), le contre-espionnage camerounais, et Martin Savom, maire de la commune de Bibey (Haute-Sanaga), soient inculpés pour « complicité d’assassinat ». Tandis que l’accusation d’« assassinat » est requise pour trois membres du commando ayant enlevé et torturé le chef de chaine d’Amplitude FM, d’après de premiers éléments de l’enquête.

Cependant, la requalification des faits n’a pas encore été approuvée par le juge d’instruction, Pierrot Narcisse Nzié. « Des notifications ont été faites à cinq mis en examen, concernant une demande de requalification en assassinat et en complicité d’assassinat. Les gens ont pensé que c’était une requalification. Sauf qu’en échangeant avec le juge d’instruction, il m’a fait comprendre que le commissaire du gouvernement a juste fait des réquisitions supplétives tendant à inculper ces cinq personnes sous cette nouvelle qualification ».

Cette démarche s’appuie d’ailleurs sur l’article 145 du code de procédure pénale qui dispose que « le procureur de la République peut, à toute étape de l’information judiciaire, par un acte appelé réquisitoire supplétif, requérir le juge d’instruction de faire tous actes qui lui paraissent nécessaires à la manifestation de la vérité, et, spécialement, de procéder à de nouvelles inculpations ». Cela dit, « rien à ce stade n’est définit, il (le juge d’instruction) a encore la possibilité de rejeter avec une ordonnance de refus, comme il peut accepter », temporise Me Calvin Job.

Nouvel élan

Ces réquisitions supplétives constituent néanmoins une avancée notable dans la procédure judiciaire. Sous-anonymat, un magistrat dit avoir été surpris par les accusations de « torture, complicité de torture, omission de porter secours, arrestation et séquestration aggravées en coaction et violation de consigne en coaction » qui ont été retenues contre les accusés, ceci au regard des faits rapportés dans les enquêtes des officiers de police judiciaire. La démarche du commissaire du gouvernement viserait donc à mettre les inculpations au niveau de ces faits.

À noter que les nouvelles réquisitions du commissaire du gouvernement interviennent après qu’un nouvel élan ait été donné à cette affaire lorsque le 13 décembre 2023, le président de la République nomme Pierrot Narcisse Nzié comme juge d’instruction au Tribunal militaire de Yaoundé. Et le 18 décembre, le président du Tribunal, le colonel Jacques Baudouin Misse Njoné, confie l’instruction de l’affaire au lieutenant-colonel Pierrot Narcisse Nzié, au détriment du lieutenant-colonel Sikati Kamwo, jusque-là en charge de l’affaire.

Le juge d’instruction Sikati Kamwo a été dessaisi du dossier Martinez Zogo après avoir été au cœur d’un imbroglio judiciaire. Début décembre en effet, des fuites de documents révèlent que cet officier supérieur a signé une ordonnance de mise en liberté de deux accusés clés dans l’affaire : l’homme d’affaires Jean Pierre Amougou Belinga et Léopold Maxime Eko Eko, ex-patron du contre-espionnage. Tous les deux soupçonnés d’avoir commandité l’assassinat du journaliste. Après une série de démentis, les deux accusés sont restés sous les verrous.

Ludovic Amara  

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Le ministre des Sports et de l’Éducation physique a signifié à Rigobert Song, ce 28 février 2024, la non reconduction de son contrat de manageur sélectionneur des Lions indomptables du Cameroun. Ce contrat arrive à échéance le 29 du même mois. « Il n’est pas possible à l’État, pourvoyeur de vos rémunérations (salaire et autres avantages), de vous reconduire dans vos fonctions de manageur sélectionneur des Lions indomptables seniors messieurs », écrit Narcisse Mouelle Kombi, sans donner de justification.

On savait néanmoins que l’ancien capitaine des Lions indomptables était en sursis depuis l’élimination du Cameroun, quintuple champion d’Afrique, en 8e de finale de la Coupe d’Afrique des nations (CAN), organisée en Côte d’Ivoire en début d’année. « Nous n’avons pas atteint nos objectifs, et notre Comité exécutif et moi-même, nous ne nous voyons pas en train de reconduire le contrat », explique Samuel Eto'o, le président de la Fédération camerounaise de football (Fecafoot). Il faut dire que la Fecafoot est cosignataire du contrat de Rigobert Song.

Nommé en mars 2022, Rigobert Song aura passé près de 2 ans à la tête de l’équipe nationale du Cameroun. En 23 matches, il affiche neuf défaites, huit matches nuls et seulement six fois la victoire. Au Mondial-2022, les Lions indomptables ont été éliminés au premier tour, malgré une victoire contre le Brésil. À la CAN 2024, ils sont sortis en huitièmes de finale alors que l’objectif affiché par le président de la Fecafoot était de remporter le trophée.

AO

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Le Cameroun se prépare à abriter le prochain Championnat d’Afrique des clubs champions de handball. La Confédération africaine de handball (CAHB) et la Fédération camerounaise de handball ont signé, ce 28 février, la convention qui confie l’organisation de la 45ᵉ édition de ce tournoi prévue du 17 au 26 octobre 2024 à Yaoundé, la capitale camerounaise, a annoncé la fédération sur sa page Facebook. Les documents ont été signés par le président de la CAHB, Mansourou Aremou, et le président de la Fecahand, Abba Oumaté.

« C’est un grand honneur de participer à cet événement exceptionnel pour la Fédération camerounaise de handball », a déclaré son président, qui se réjouit de l’aboutissement que constituait cette cérémonie de signature, dans des propos rapportés par la CRTV. Mansourou Aremou, le président de l’instance faîtière du handball continental, a de son côté indiqué que l’accord qui vient d’être signé marque « l’acte 1 du processus » supposé lancer la préparation de l’événement.

Le Championnat d’Afrique des clubs champions de handball regroupe annuellement les meilleurs clubs masculins et féminins de la discipline. La dernière édition a eu lieu à Brazzaville au Congo, du 28 septembre au 7 octobre 2023. Al Ahly (Egypte) et Priméiro de Agosto (Angola) ont remporté le titre, respectivement chez les hommes et les dames. Le Cameroun était représenté par FAP (Forces armées et police) et Fanz (Fondation André Nziko. Ces deux clubs étaient en lice aussi bien chez les hommes que chez les femmes. 

P.N.N

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Emmanuel Nganou Djoumessi, le ministre des Travaux publics (Mintp), a annoncé le 27 février que les travaux de constructions de ponts métalliques préfabriqués ont repris sur les 10 sites répartis à travers le pays. Une reprise après un arrêt observé en juin 2019 pour cause d’expiration des délais de décaissement du financement extérieur du projet, explique le Mintp. « Il convient de souligner que l’exécution continue du projet a été confrontée à des limites, notamment l’arrivée à échéance des dates de décaissement de crédits, en juin 2019 avant l’achèvement des travaux, ce qui a entrainé des décaissements du financement extérieur, la variation du nombre d’ouvrages à livrer et à être installés », explique le ministre Nganou Djoumessi.

C’est en décembre 2012 que le Cameroun engage le projet de conception et de livraison de 2096 mètres de linaires de ponts métalliques. Le gouvernement signe avec Eximbank USA le financement d’un projet de construction de 55 ponts métalliques dont la longueur varie entre 27 à 150 m. Eximbank USA prête 22,5 milliards FCFA et le groupe bancaire français Société Générale garantit 22,5 milliards FCFA.

L’américain Acrow Corporation of America est chargé de construire les ponts aux États-Unis et le français Ellipse Projects les réceptionne et les installe au Cameroun.

Cependant, dès 2019, Ellipse Projects rencontre des difficultés à remplir son cahier de charges. D’après le ministre Emmanuel Nganou Djoumessi, Ellipse Projects et ses sous-traitants peinent devant des contraintes fiscales et douanières, les conditions sécuritaires dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest et la faible capacité de l’entreprise à préfinancer les travaux. À cela, il faut ajouter des difficultés liées à l’affinement des études techniques.

Le ministre des Travaux publics rappelle que « le financement relatif à la fabrication et à la fourniture des éléments métalliques a été consommé à 98% avec les livraisons desdits éléments qui sont actuellement stockés dans les locaux du Matgénie à Douala ». Ce alors que sur les 22,5 milliards FCFA prêtés par Société générale, Ellipse Projects a déjà encaissé plus de 8 milliards FCFA, fait savoir le membre du gouvernement.

L.A. 

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L’électricien Eneo a annoncé ce jour que les délestages vont se poursuivre dans la majeure partie des régions méridionales du pays. Cependant, le mode de rationnement de l’énergie va changer, « pour permettre aux ménages de s’organiser ». Eneo va ainsi appliquer le principe de « rotation » afin « qu’un ménage ne connaisse de coupure pour cause de délestage que dans une journée sur deux ». En clair, un abonné ne devrait pas être privé d’électricité deux jours consécutifs, sauf en cas « d’incidents ».

Eneo rappelle que la situation qui oblige au rationnement est provoquée par l’étiage sur le fleuve Ntem. Fleuve sur lequel est construit le barrage hydroélectrique de Memve’ele. Le déficit énergétique est également provoqué par le « retard dans la mise en service de la centrale hydroélectrique de Nachtigal, censée injecter 420 mégawatts dans le réseau national. »

Pour juguler la quantité d’énergie disponible pour tous, Eneo rappelle que les « industriels sont régulièrement sollicités pour céder une partie de leurs consommations en contribution aux efforts de l’impact sur les ménages.

Le problème de délestage préoccupe le gouvernement. Le 22 février dernier à Douala, le ministre de l’Eau et de l’Énergie Gaston Eloundu Essomba expliquait que « dans les conditions idéales de disponibilité de l’ensemble des ouvrages de production hydroélectriques et thermiques, il demeure néanmoins un déficit de 20 MW dans le Réseau interconnecté sud. Lorsqu’on associe à cela les problèmes d’hydrologie liés aux changements climatiques dans le bassin du Ntem non régulé, les difficultés d’approvisionnement en combustibles et les opérations de maintenance des centrales, on observe un déficit dans le RIS allant à plus de 180 MW. Il convient donc de relever qu’il existe un déficit conjoncturel et structurel, dans le RIS, plus accru en période d’étiage ». Aussi priait-il d’attendre le retour des pluies pour un retour à la normale.

L.A.

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L’Union africaine de radiodiffusion, la plus grande organisation professionnelle de la radio et de la télévision en Afrique, organise un sommet sur l’intelligence artificielle (IA) du 4 au 6 mars 2024 à Yaoundé, la capitale du Cameroun. Ce sommet a pour objectif d’évaluer l’état de préparation des médias africains à l’utilisation de l’IA et d’établir les bases d’un plaidoyer en faveur de politiques régionales cohérentes, selon la note conceptuelle de l’événement que SBBC a consultée. Cet événement intervient alors que l’adoption de l’IA par les médias débute en Afrique, et que ce phénomène d’ampleur pose des questions déontologiques et éthiques, sociales et humaines, juridiques et techniques, professionnelles et politiques.

L’UAR pense que l’IA constitue un formidable levier d’innovation et de progrès, notamment dans l’industrie médiatique où elle crée des possibilités sans précédent dans la conception des contenus, la production, la post-production, la gestion, le ciblage et le profilage des audiences, et souhaite que l’Afrique s’en saisisse pleinement. Certains développements et usages de l’IA posent néanmoins des risques, tempère l’organisation. Ce sommet sera donc l’occasion d’explorer les opportunités et les défis que représentent ces innovations technologiques dans le contexte médiatique africain.

« Les débats porteront sur les questions d’éthique, d’automatisation des processus éditoriaux, et d’impact de l’IA sur la diversité et l’intégrité de l'information », déclarait le directeur général de l’UAR, le Camerounais Grégoire Ndjaka, dans le communiqué annonçant cet événement publié en décembre dernier. Le sommet réunira à cet effet des experts de haut niveau, d'Afrique et des autres continents, pour des discussions prospectives et ancrées dans le contexte sur le potentiel, les défis et les impacts de l’intelligence artificielle sur les médias africains, dans le but de partager les expériences, d’élaborer des stratégies, de produire des recommandations concrètes et des synergies pour garantir que les médias africains suivent le rythme, apprend-on. Ce sommet intervient après un événement similaire organisé en novembre dernier à Kigali (Rwanda) par l’UAR « pour conscientiser et édifier les organes audiovisuels africains aux extraordinaires jeux, enjeux et impacts de l’IA envisageables sur leurs activités et aux bouleversements prévisibles dans leur secteur ».

Patricia Ngo Ngouem

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