Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?

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Les membres du Groupement inter-patronal du Cameroun (Gicam) ont reçu des convocations du Célestin Tawamba, président de ce mouvement patronal, pour assister, le 14 décembre prochain, à l’assemblée générale constitutive de la centrale patronale issue de la fusion entre leur organisation et Entreprises du Cameroun (Ecam) de Protais Ayangma. Le programme de ces travaux prévoit une présentation des statuts et du règlement intérieur. Mais surtout, l’approbation des textes constitutifs de la centrale à naître.

Voilà plusieurs semaines que cette assemblée générale constitutive était annoncée. Une attente logique, car comme l’explique Célestin Tawamba aux patrons, cette convocation entre en droite ligne avec l’assemblée générale extraordinaire du 11 juillet dernier pendant laquelle les membres du Gicam ont approuvé le traité de fusion avec Ecam. Après cette approbation, il était question de rappeler les patrons pour qu’ils approuvent les nouveaux statuts et le règlement intérieur.

Selon le calendrier de la fusion, l’approbation des textes constitutifs est la dernière étape avant le passage définitif à la nouvelle entité. Sauf que tout le monde n’est pas de cet avis. Pour cause : une procédure pour l’annulation du vote du 11 juillet dernier est toujours pendante devant la justice. Une audience était d’ailleurs programmée pour cette semaine. Dans le cas de figure où cette annulation est prononcée, tout le processus de fusion devrait être remis en cause.

Michel Ange Nga

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Dans un communiqué signé le 14 novembre, le gouverneur de la région Littoral annonce une campagne de sensibilisation auprès des opérateurs de câblo/télédistribution. Ladite campagne qui va aller du 20 au 30 novembre a pour but d’assainir ce secteur, fait savoir le gouverneur Samuel Ivaha Biboua.

Aussi, le gouverneur invite les opérateurs de ce secteur à présenter aux services compétents de la région, « les titres d’exploitation justifiant l’exercice de la profession dans la région du Littoral ». Ces titres doivent être conformes à la loi du 20 avril 2015 régissant l’activité audiovisuelle au Cameroun.

Dès le 1er décembre, le gouverneur annonce, « un contrôle systématique des installations techniques des opérateurs (…) en vue de l’arrimage des acteurs désirants exercer en qualité d’éditeurs, aux textes et règlements en vigueur, sous peine de sanctions ».

Au Cameroun, le secteur de la câblodistribution est régulièrement mis sur la sellette. En juillet dernier à Douala, c’est le Conseil national de la communication qui mettait en garde ces opérateurs sur le piratage des chaînes étrangères. Un grief régulièrement émis par les éditeurs de chaînes autorisées au Cameroun.

Mais pour les câblodistributeurs, ce sont les coûts élevés proposés par ces éditeurs qui plombent leur secteur. « En clair, il s’agit pour les « câblo » camerounais de revendiquer la place qui est la leur, tout en appelant les concurrents à se conformer à la réglementation en vigueur ; c’est-à-dire le respect de l’article 8 du décret du 3 avril 2005, libéralisant l’audiovisuel et l’article 11 du même décret interdisant aux opérateurs étrangers de commercialiser directement leurs produits sans passer par des entreprises », avait alors expliqué Jean Achille Epouhe, secrétaire général du Syndicat national des télé-distributeurs par câble du Cameroun (Synatecc). Pour ce dernier, les éditeurs sont des grossistes te des détaillants. Ce qui n’est pas réglementaire.

L.A

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Comme il est de coutume chaque 15 novembre, la première dame camerounaise, Chantal Biya (photo), a publié un message pour marquer l’anniversaire des Synergies africaines, l’organisation humanitaire qu’elle a fondée en 2002 en compagnie d’autres femmes de président du continent. Cette année, l’épouse de Paul Biya a choisi de renouveler son engagement pour ce combat en faveur des déshérités et contre les souffrances.

« En ce qui me concerne, tant que Dieu m’en donnera la force, et avec le précieux soutien de mon époux, le président Paul Biya, je serais toujours à vos côtés, résolument engagée à poursuivre mon combat pour un monde plus solidaire et plus inclusif », écrit Chantal Biya.

Tout laisse croire que cette déclaration est la réponse de la première dame au rétrécissement des financements qui impacte sur les activités des organisations internationales comme Synergies africaines. Il y a quelques mois, cette situation a commencé à inquiéter quand elle a touché la Croix rouge internationale, l’une des organisations humanitaires les plus importantes au monde. Cette dernière a annoncé qu’elle allait supprimer 1 500 postes à pour fonds insuffisants.

Chantal Biya, elle, ne compte pas baisser les bras : « malgré une conjoncture difficile, Synergies africaines, cette aventure humaine exaltante et unique dans son genre, poursuit sereinement son chemin ».

En rappel, Synergies africaines luttent pour la fin du travail des enfants et autres sévices subis par ceux-ci. L’organisation se donne pour mission de promouvoir par tous les moyens l'amélioration des conditions de vie des femmes rurales africaines et d'apporter un appui résolu à la mise en œuvre effective de la Déclaration de Genève sur les droits de l’enfant et des autres engagements mondiaux du genre.

Michel Ange Nga

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Emmanuel Ntonga, ancien régional du Social Democratic Front (SDF) pour la région du Centre, vient d’annoncer son adhésion au Front pour le changement du Cameroun (FCC) de Jean Michel Nintcheu. L’homme politique, contacté par SBBC, dit adhérer à ce parti pour poursuivre le combat délaissé par le SDF, celui de chasser le pouvoir en place. « La plupart d’entre nous vont le suivre pour poursuivre le même combat », en est convaincu l’ex responsable au SDF.

Seulement, à en croire un autre déchu du SDF, le FCC de Jean Michel Nintcheu ne « convainc pas et ne convient pas ». Le FCC de Nintcheu, lui également ancien responsable du SDF pour le Littoral exclu avec 32 autres militants et cadres du parti, peine à recruter au sein de cette dissidence.

Sur les 33 membres exclus du SDF en février dernier, environ 5 sont aujourd’hui membres du FCC, à en croire un ancien militant : Jean Michel Nintcheu, Emmanuel Ntonga, Jean Robert Waffo, Carlos Ngoualem et le responsable SDF pour la France.

En rappel, en février dernier, la direction du SDF avait exclu 33 militants et cadres du parti regroupés sous le « G27 ». Ces exclus avaient commis l’impair de s’opposer ouvertement à feu Ni John Fru Ndi, ancien leader du parti, et de son projet de laisser le 1er vice-président Joshua Osih lui succéder.

Pour le G27, le chairman et son 1er vice-président ont simplement trahi le parti en s’associant de fait au RDPC au pouvoir. La justice saisie par le G27 pour être réhabilité s’est déclarée incompétente à trancher le conflit.

En octobre dernier, le député Jean Michel Nintcheu réactive son parti, le FCC, crée en 1992 et qui s’était allié au SDF de Ni John Fru Ndi pour renverser le président Paul Biya. Avec le FCC, Nintcheu dit aujourd’hui vouloir revenir au « SDF originel ».

L.A.

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Le ministre de la Santé publique (Minsante), Malachie Manaouda (photo), a profité du 14 novembre, Journée mondiale du diabète, pour faire le point de la lutte contre cette maladie au Cameroun lors d’une déclaration à la presse. On apprend que les autorités sanitaires indexent le sous-diagnostic comme un des défis à relever dans les prochaines années. Selon des estimations officielles, près de 80% de la population camerounaise ignore son statut diabétique. Assez pour tirer la sonnette d’alarme et préconiser des mesures de rattrapage.

« Malachie Manaouda invite tous les Camerounais à prendre conscience du danger et d’accompagner le gouvernement dans ses actions de prévention et de contrôle de cette maladie en se faisant dépister systématiquement du diabète dès l’âge de 18 ans », indique la cellule de communication du Minsante.

Le ministre a aussi annoncé que pour la Journée du diabète 2023, le principal objectif est de convaincre les Camerounais de se faire dépister. Derrière cet impératif, le Minsante formule le vœu que tout le monde fasse la démarche auprès des formations sanitaires pour connaître son risque de développer un diabète dans le but de mieux prévenir cette maladie, voire de retarder l’apparition des premiers symptômes.

À l’opposé, le ministre a aussi vanté les avancées dans la lutte contre le diabète au Cameroun. La cellule de communication du Minsante énumère les chiffres qui prouvent que le gouvernement ne garde pas les bras croisés : actuellement, 11 cliniques spécialisées dans la prise en charge du diabète sont ouvertes, plus de 1 000 enfants ont déjà été enrôlés dans ces cliniques (718 sont encore suivis et 137 ont été sortis du projet pour avoir passé l’âge de 21 ans), et 664 personnels ont été formés spécialement pour cette prise en charge.

En rappel, le diabète fait partie des quatre principales maladies non transmissibles qui causent le plus grand nombre de décès prématurés et d’invalidité au Cameroun. La prévalence varie entre 6% et 8% de la population (adultes et enfants), soit 2,5 millions de malades en valeur absolue.

Michel Ange Nga

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Dimanche dernier, les responsables du mouvement Now dans les dix régions du Cameroun étaient autour du fondateur, le bâtonnier Akere Muna. Des fuites sur les réseaux sociaux laissent entendre que le massacre de Mamfe, dans la région du Sud-Ouest, qui a officiellement fait 25 morts, a occupé une partie des discussions. Mais officiellement, il a davantage été question de la redynamisation des activités de ce mouvement, si on en croit Hiram Iyodi, membre de la coordination provisoire.

Ce dernier reconnaît que le mouvement a connu un relâchement ces deux dernières années. Mais depuis deux mois, le bâtonnier a décidé de redynamiser les activités de Now. Il a pour cela mobilisé une partie de l’équipe qui a travaillé dans sa campagne pendant l’élection présidentielle de 2018. Une équipe de coordination provisoire de 17 personnes a été mise en place pour implémenter plan d’action construit sur quatre axes.

Le premier axe concerne la transparence, la bonne gouvernance et la lutte contre la corruption. À Now, on est convaincu que cette thématique intéresse de plus en plus les Camerounais. Le deuxième axe concerne le suivi du budget. Le troisième consiste à apporter un soutien aux régions en crise : le Nord-Ouest et le Sud-Ouest (Noso) où des groupes armés irrédentistes combattent le pouvoir de Yaoundé et l’Extrême-Nord, théâtre de la guerre que l’armée camerounaise livre à la secte islamique de Boko Haram. Et pour terminer, Now souhaite travailler à la mobilisation électorale en encourageant les inscriptions sur les listes électorales et la révision du Code électoral.

Contrairement à ce qui se raconte dans les milieux politiques, Hiram Iyodi dément que tout ce regain d’activité prépare une nouvelle candidature de Akere Muna pour la prochaine élection présidentielle, qui est prévue en 2025. « Le mouvement Now n’est pas un parti politique », fait-il savoir.

Officiellement, le prochain évènement que Now prépare n’est pas l’élection présidentielle mais une assemblée générale qui aura lieu en 2024 pour le renouvellement des organes du mouvement. En clair, ce sont ces organes de base qui vont travailler sur le terrain pour la matérialisation des quatre axes du plan d’action.

Michel Ange Nga

 

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Après les déclarations fiscales et douanières, le gouvernement passe désormais à la dématérialisation des enquêtes de conjoncture économique auprès des entreprises avec la mise en service d’une plateforme digitale. Cette plateforme a été présentée aux entreprises ce 14 novembre à Douala au cours d’un atelier de vulgarisation. « Je souhaite un engagement de votre part pour que nous puissions rendre cet outil opérationnel », a fait savoir Joseph Tedou, le directeur général de l’Institut national de la statistique (INS), qui présidait cet atelier en l’absence de Louis Paul Motaze, le ministre des Finances (Minfi).

Dans un communiqué récent, l’argentier du gouvernement invitait les chefs d’entreprises à s’adapter à cette nouvelle procédure de collecte d’information qui vient remplacer les questionnaires que les entreprises recevaient tous les trimestres. Surtout que les entreprises ont beaucoup à gagner avec ce nouvel outil. À commencer par la rationalisation du temps de travail.

Avant cette innovation, les entreprises recevaient à la fois les questionnaires du Minfi, de l’INS, du ministère de l’Economie, de la planification et de l’aménagement du territoire (Minepat) et même de la Banque des Etats de l’Afrique centrale (Beac). Ce qui consumait une grande partie de leur temps. Désormais, les besoins en information de toutes ces administrations sont regroupés dans un seul questionnaire. « La collecte n’est plus lassante », commente Joseph Tedou.

Le gouvernement avoue aussi que cette plateforme de digitalisation présente aussi des avantages. Louis Paul Motaze fait savoir, par voie de communiqué, que cette plateforme va contribuer à « réduire les délais de collecte des données économiques et financières utile pour le suivi et l’analyse de la situation économique et financière auprès des entreprises ».

En plus de cette réduction des délais, cette innovation va entraîner une réduction des coûts, car avec les anciens questionnaires il fallait mettre le personnel en mission auprès des entreprises. Le gouvernement tient surtout à constituer une base de données « structurée et dynamique des enquêtes de conjoncture ».

Michel Ange Nga

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Le Cameroun élabore un plan national d’élimination du choléra dans le pays d’ici 2030. Du 30 octobre au 3 novembre dernier, le ministère de la Santé publique (Minsanté) a organisé à Mfou, chef-lieu du département de la Mefou-et-Afamba (Centre), un atelier d’élaboration dudit plan. L’atelier regroupait les sectorielles impliquées dans la lutte contre le choléra, les partenaires techniques et financiers qui accompagnent l’Etat du Cameroun dans la réalisation de ses objectifs et les organisations de la société civile.

Le document qui sera préparé devra servir de référence pour orienter les efforts nationaux et les contributions des donateurs et partenaires dans le but d’éliminer la maladie dans le pays. Le plan souscrit aux objectifs et aux piliers de la Stratégie mondiale de lutte contre le choléra qui vise à réduire de 90 % les décès dus au choléra à l’horizon 2030, grâce à la mobilisation des pays touchés par la maladie et au soutien du Groupe spécial mondial de lutte contre le choléra (GTFCC, sigle en anglais).

Avec l’engagement des pays touchés par le choléra, des partenaires techniques et des donateurs, le GTFCC est convaincu que pas moins de 20 pays pourraient éliminer la transmission de la maladie d’ici 2030. Le Cameroun est aux prises avec le choléra depuis plus de deux ans. La flambée épidémique a été déclarée par les autorités sanitaires le 29 octobre 2021 dans la région du Sud-Ouest et se poursuit depuis lors. Au 26 octobre 2023, 21 074 cas, dont 498 décès, avaient été notifiés dans le pays, selon les données officielles. Sur les dix régions que compte le Cameroun, trois sont toujours actives : le Centre, le Littoral et le Sud-Ouest.

Patricia Ngo Ngouem

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Choléra : plus de 20 000 personnes touchées dont 481 décès en deux ans

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Dans un communiqué de presse d’hier 13 novembre, le service de communication du ministère des Transports dément un projet de revalorisation des frais de timbre associés au permis de conduire pour l’année 2024. Une rumeur partagée sur les réseaux sociaux fait en effet état de ce que cette passe l’année prochaine de 5 000 à 25 000 FCFA. « Le ministère des Transports porte à la connaissance de l’opinion publique nationale et internationale qu’il s’agit d’un fake news ». Pour ce département ministériel, « aucune augmentation du timbre du permis de conduire n’est envisagée ».

Il y a quelques jours en effet, un message devenu viral annonçait des hausses des frais dans les procédures d’obtention du permis de conduire. « À toutes fins utiles. Pour ceux qui ont l'intention de faire le permis de conduire au Cameroun votre dernier délai c'est de passer à l'examen du 08 décembre. Dès janvier 2024, les frais de timbre passeront de XAF 5 000 à XAF 25 000. Et la durée de la formation passera de 2 mois à 4 mois. Les frais de formations désormais à XAF 300 000. Le nombre d'examens par an passe de 8 sessions à 4 sessions par An. Désormais les auto-écoles seront appelées Centre de formation en conduite automobile. Cordialement ». À noter que le ministère des Transports ne dément pas les autres augmentations.

Ce démenti du ministère des Transports intervient d’ailleurs en plein bras de fer entre cette administration et des promoteurs d’auto-écoles. Ces derniers ont menacé d’entrer en grève si leurs revendications sur le processus d’obtention du permis de conduire ne sont pas prises en compte, notamment un déplafonnement des examens d’obtention de ce document de 4 à 12 sessions en 2024.

L.A.

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Le militantisme de Franck Biya dans le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) n’est plus une énigme depuis la publication des vidéos, prises la semaine dernière, qui montrent le fils ainé du président camerounais, Paul Biya, dans une réunion politique en France. Des versions concordantes laissent penser que Franck Biya a décidé de dévoiler son appartenance politique lors de cette réunion. Mais, tout laisse croire que ce n’est pas lors de cette réunion que Franck Biya est devenu militant.  

« Selon les informations de certains acteurs internes au RDPC, Franck Biya est membre du parti depuis longtemps. Ce qui est médiatisé c’est son statut de président d’honneur d’une unité du parti à l’étranger. Il est bon de signaler que pour être président d’honneur, il faut d’abord être militant plein », fait savoir le politologue Pierre Nka.

Selon la vidéo devenue virale depuis dimanche dernier, Franck Biya se fait effectivement enregistrer comme « membre d’honneur » d’une cellule du parti à Nice dans le sillage de la célébration du 41e anniversaire de l’accession de son père à la magistrature suprême. Théophile Onana, président d’une sous-section du RDPC de l’arrondissement de Mbankomo dans la région du Centre, explique que la désignation d’un membre d’honneur est une pratique courante dans le parti de la flamme. « Ma sous-section a elle aussi un membre d’honneur », poursuit ce responsable.

Il conclut lui aussi en indiquant que Franck Biya est militant du RDPC depuis longtemps. Quelques précédents concourent aussi à confirmer cette thèse. C’est le cas de la célébration du 40e anniversaire de l’accession de Paul Biya au sommet de l’État, le 6 novembre 2022. Franck Biya était apparu avec l’écharpe du RDPC sur la place des fêtes de Garoua.

En plus de mettre un terme sur les suspicions sur son militantisme politique, Franck Biya, à Nice, a aussi fait allégeance à son père. « Nous avons ce que l’on appelle le leader naturel du parti qui reste le même. Et il est important que l’on ne brouille absolument pas le message. Il nous faut rester dans son sillage et essayer de l’accompagner », a expliqué le fils ainé du président Paul Biya. Une sortie qui a une résonnance particulière au moment où une kyrielle des mouvements dits « Franckistes », l’appellent à être candidat à la succession de son père.

Michel Ange Nga

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