Le Cameroun condamne le coup d’État du 30 août dernier qui a renversé le président gabonais Ali Bongo. Le communiqué du ministre de la Communication, René Emmanuel Sadi, exige le rétablissement rapide de l’ordre constitutionnel et « la préservation de la paix et de la stabilité si chères aux filles et aux fils du Gabon ainsi que des autres pays de l’Afrique centrale ».
La Communauté économique des États de l’Afrique centrale (Ceeac) a aussi officiellement condamné le coup de force des militaires gabonais en expliquant que ce putsch viole les principes du traité de cette organisation sous-régionale.
Il est pour l’instant impossible de savoir ce que la Ceeac envisage de faire pour un retour à l’ordre constitutionnel au Gabon. La commission de la Ceeac annonce la tenue imminente d’une session extraordinaire de la Conférence des chefs d’État et de gouvernement.
Michel Ange Nga
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