« Nous sécurisons les couloirs qui permettent que le matériel électoral arrive sur le terrain. Le jour du vote, nous protégerons les bureaux de vote, les électeurs et la population. Nous prenons toutes les précautions possibles. Il n’y a pas de raison qu’on ne réussisse pas ». C’est la réponse du Directeur général des Elections, Erik Essousse, à l’appel des groupes séparatistes prônant le boycott des premières élections régionales du 6 décembre 2020.

Au cours d’une session du Conseil électoral d’Elections Cameroon (Elecam) tenue le 30 novembre, Erik Essousse a renchéri : « tout devrait bien se dérouler. Les pouvoirs publics ont pris toutes les dispositions pour que le scrutin bénéficie d’une couverture sécuritaire maximale ».

Il se veut d’autant plus rassurant que le ministre de l’Administration territoriale (Minat), Paul Atanga Nji, rappelle que pour « ce scrutin historique qui va concourir à accélérer le processus de décentralisation, le chef de l’Etat a mis à disposition des moyens pour que toute la sécurité soit garantie ».

Grâce à une application stricte de ces mesures, Elecam rassure sur sa capacité à « assurer la sécurité, la transparence et la crédibilité de ce scrutin historique pour la bonne marche de la démocratie camerounaise ».

Et à quelques jours du scrutin, les responsables d’Elecam assurent que tout le matériel est déjà disponible dans les 58 départements pour que les 24 312 électeurs des deux collèges électoraux accomplissent leur devoir citoyen dans 271 bureaux de vote.

D.M