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Un camp de retranchement d’un groupe armé séparatiste démantelé dans le Nord-Ouest

Un camp de retranchement d’un groupe armé séparatiste démantelé dans le Nord-Ouest

Paru le mardi, 03 mars 2020 17:20

L’armée camerounaise vient de démanteler un camp de retranchement d’un groupe armé séparatiste à « Small Babanki », une localité du département de la Mezam dans la région du Nord-Ouest.

L’opération menée dans la nuit du 27 au 28 février derniers par des éléments de la 5e Région militaire interarmées, a permis « de neutraliser dix terroristes sécessionnistes » dont « trois femmes », informe un communiqué commis par René Emmanuel Sadi, le ministre de la Communication.

« Le leader de cette mouvance séparatiste, le nommé Richard Nformumbang Ndango, alias “Général Fire Man”, fait partie des terroristes neutralisés au cours de cette opération », révèle le document signé le lundi 2 mars dernier.

La communication gouvernementale précise que la descente des militaires camerounais a par ailleurs permis de libérer un otage kidnappé par les combattants séparatistes et de saisir un stock d’armes, des munitions, des explosifs et deux véhicules utilisés par cette faction armée du mouvement séparatiste.

Dans la matinée du mardi 25 février 2020, des individus armés, se revendiquant du mouvement séparatiste de l’Ambazonie, avaient attaqué le chantier de construction du Poste de Commandement de la 5e Région militaire interarmées, au quartier Mendankwe à Bamenda.

« Ces hordes de hors-la-loi, en embuscade autour du site, ont ouvert le feu sur le véhicule transportant les ouvriers ainsi qu’une unité d’élite de nos Forces armées, chargée de la protection du chantier en construction », explique le Mincom. Cette attaque contre les forces nationales de défense et de sécurité s’est soldée par deux morts dont le soldat de 2e classe, Manga Folefack Arnauld Gautier, et le technicien civil du chantier, Ntchinda Nickson.

Depuis le 29 février 2020, des publications, en circulation sur les réseaux sociaux et sur des médias en ligne, accusent l’armée camerounaise d’avoir tué quinze personnes, dont cinq femmes et quatre enfants, au quartier « Yoruba », dans la localité de « Small Babanki », Arrondissement de Tubah, département de la Mezam, région du Nord-Ouest. Des accusations « mensongères », selon le porte-parole du gouvernement.

BE

Dernière modification le mardi, 03 mars 2020 18:00

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