« L’environnement de notre pays subit de sérieuses atteintes d’origines naturelle ou anthropique telles que les changements climatiques, la sècheresse, les inondations, la désertification, la déforestation, les pollutions multiformes, l’érosion côtière et fluviale avec de nombreuses conséquences sur le bien-être des populations et l’économie du pays ».
C’est la sonnette d’alarme tirée par le ministre de l’Environnement, de la Protection de la nature et du Développement durable (Minepded), Pierre Hele, au cours d’un point de presse organisé le 2 juin 2020 à Yaoundé, en prélude à la célébration de la journée mondiale de l’environnement prévue le 5 juin.
Placée sur le thème « la biodiversité, une source de préoccupation à la fois urgente et existentielle », cette 48e édition sera marquée au Cameroun par la sensibilisation à travers les médias et les réseaux sociaux, des jeux concours radiophoniques et des quizz. Ces activités visent à impliquer les partenaires œuvrant pour la protection de l’environnement.
Une action salutaire d’autant plus que le Cameroun est réputée pour la richesse de sa biodiversité. D’après le Programme des Nations unies pour l’environnement, en Afrique le Cameroun occupe le 4e rang pour sa flore et le 5e pour sa faune. Pour sa biodiversité faunique et floristique, le pays est 21ème mondial et 4ème en Afrique d’après un classement établi par l’ONG WWF en 2018.
Par ailleurs, le massif forestier du Cameroun est le deuxième plus vaste du bassin du Congo. D’une superficie de 22 millions d'hectares, ses forêts représentent 45% du territoire national.
La journée mondiale de l’Environnement a été instituée pour promouvoir la lutte contre la perte accélérée des espèces et la dégradation du monde naturel.
D.M.
