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Crise anglophone : Paul Biya fait à nouveau pression sur les pays hébergeurs des leaders séparatistes

Crise anglophone : Paul Biya fait à nouveau pression sur les pays hébergeurs des leaders séparatistes

Paru le lundi, 04 janvier 2021 12:44

Le président de la République s’est une fois de plus exprimé sur l’assassinat d’enfants survenu le 24 octobre 2020 dernier dans une école de la ville de Kumba, dans la région du Sud-Ouest. Ce drame « des plus odieux » s’est soldé par la mort de 07 écoliers et des blessures infligées à plusieurs autres. « Ce crime qui choque la conscience humaine ne restera pas impuni », a déclaré Paul Biya dans son discours à la nation du 31 décembre 2020.

Par ailleurs, il en a appelé, « une fois de plus, à la responsabilité des pays amis qui hébergent les commanditaires et des organisations qui financent et animent, par divers canaux, les bandes armées dans les régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest ». En clair, le chef de l’État demande aux pays partenaires du Cameroun qui hébergent des membres de la diaspora camerounaise soupçonnés de financer la sécession anglophone de les mettre à la disposition de la justice camerounaise.

Même s’il ne le dit pas explicitement, le message du président camerounais s’adresse particulièrement à l’Afrique du Sud, aux États-Unis et à l’Angleterre, la Norvège entre autres territoires où l’on retrouve un nombre important d’activistes acquis à la cause des groupes séparatistes qui sévissent dans les régions anglophones du pays depuis 4 ans. Sous réserve de cette éventualité, « tous ceux qui, au terme des enquêtes, seront identifiés comme donneurs d’ordres ou complices de ces crimes odieux devront répondre de leurs actes », a promis le chef de l’État.

Le président de la République est également revenu sur les initiatives du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) et de son président Maurice Kamto, sans toutefois les nommer. En démocratie, a rappelé Paul Biya « l’accès aux responsabilités politiques est assuré par la voie des urnes et non par la rue, par certains médias ou par les réseaux sociaux ». Et d’ajouter que « l’on doit regretter que quelques-uns de nos compatriotes, regroupés autour d’une personnalité dont les ambitions avaient été déçues lors de la dernière élection présidentielle, aient profité des difficultés sécuritaires et sanitaires pour tenter de susciter une insurrection, faussement appelée ‘’marches pacifiques’’ ».

Par ces mots, Paul Biya emboîte officiellement le pas au ministre de l’Administration territoriale, Paul Atanga Nji. Ce dernier a toujours soutenu que les manifestations du MRC cachent des velléités insurrectionnelles visant à renverser le président Paul Biya, élu à plus de 71 % à l’issue de l’élection présidentielle d’octobre 2018.

B.E

Dernière modification le lundi, 04 janvier 2021 13:18

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