Au terme de la révision des listes électorales, Elections Cameroon (Elecam) annonce 368 119 nouveaux inscrits cette année. Un chiffre en hausse de 8,79% par rapport à celui obtenu l’année dernière. Pour Erik Essousse (photo), le directeur général des élections, c’est sans aucun doute un motif de satisfaction. Il l’a indiqué lors d’un point de presse organisé au siège de Elecam à Yaoundé en fin de semaine dernière.

En plus de cette hausse, Elecam projetait aussi d’inscrire le maximum de jeunes cette année. Un objectif jugé satisfaisant si l’on considère la proportion des jeunes dans le résultat final. Sur les 368 119 nouveaux inscrits de cette année, on dénombre plus de 255 mille nouveaux électeurs jeunes. En plus des jeunes, Elecam a aussi clairement identifié les personnes handicapées comme une cible de la révision de cette année. Au final, 444 personnes handicapées se sont inscrites.

Pour atteindre ce résultat, Elecam a multiplié les messages de sensibilisations sur les différentes plateformes sociales fréquentées par les jeunes. Certains influenceurs web bien connus de la jeunesse ont souvent été mis à contribution. Mais en plus de cette stratégie, Elecam a aussi pu compter sur l’aide de certains partis politiques qui ont encouragé leurs militants à aller s’inscrire sur les listes électorales.

Il pressait aussi à Elecam de toucher les personnes éloignées des grands centres urbains où le taux d’inscription sur les listes électorales est encore faible. Pour y arriver, Elecam a misé sur une stratégie de proximité en faisant passer des messages en langues locales dans les radios communautaires. En plus des causeries éducatives dans les localités pour mieux se rapprocher des populations.

Désormais, Elecam veut poursuivre dans cette lancée en accentuant le dialogue avec ses différents partenaires : l’administration, les partis politiques, la société civile… Tous ces acteurs sont regroupés au sein des plateformes de concertation locale qui sont en train de voir le jour dans chaque région. Ces instances doivent au final aussi permettre d’inscrire le maximum d’électeurs issus des peuples autochtones, les Bororos et les Pygmées en l’occurrence.

Michel Ange Nga

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