Par décret du lundi 4 septembre, le président de la République a décidé de la création d’une école de professionnelle de sécurité et de défense spécialise dans le maintien de la paix. Il s’agit de l’Ecole de formation aux opérations de maintien de la paix (Efomp). « L’Efomp est une école de formation militaire dans le domaine des opérations de maintien de la paix, directement rattachée au chef d’état-major des armées », renseigne le décret présidentiel.
Cette école sera chargée, entre autres, de la mise en condition opérationnelle des contingents nationaux et éventuellement étrangers, ainsi que des personnels désignés pour servir dans le cadre des missions de la paix. L’autre mission principale de cette école c’est le « renforcement des capacités des personnels du ministère de la Défense dans le maintien de la paix », peut-on lire dans le décret. Le texte place par ailleurs l’Efomp sous l’autorité d’un commandant nommé par décret présidentiel et liste ses principales structures de fonctionnement.
Il est à noter que la création de l’Efomp vient enrichir une offre en formation de sécurité et défense déjà riche. Le Cameroun dispose déjà en effet de plusieurs écoles de formation dans ces domaines, à l’instar de l’Ecole de guerre, de l’Ecole internationale des forces de sécurité, l’Ecole militaire interarmées, etc.
Le poste de commandement de l’Efomp sera dans la localité de Motcheboum, dans la région de l’Est. Ce qui n’est pas un hasard. Motcheboum abrite déjà le centre d’aguerrissement des forces armées en zone forestière. Mais surtout, c’est dans ce centre que sont formés les contingents camerounais de l’ONU qui participent aux opérations de maintien de la paix en République centrafricaine. C’est dire si Motcheboum a déjà acquis une expertise en la matière.
L.A.