La jeunesse camerounaise sera présente au 28^ème sommet Afrique-France qui se tient du 7 au 9 octobre 2021 dans la ville française de Montpellier. La délégation, conduite par le président de l’Assemblée générale du Conseil national de la jeunesse du Cameroun (CNJC), André Marie Dibamou, quitte le pays ce 6 octobre.

D’après un communiqué publié par ce dernier, la jeunesse camerounaise a « pour mission d’apporter toute sa contribution à l’édification d’une nouvelle Afrique qui se veut décomplexée dans ses rapports avec la France ».

Pour le président de l’assemblée générale du CNJC, en se gardant d’inviter ses homologues, le président français, Emmanuel Macron, a privilégié « la jeunesse et les acteurs du changement sur le continent ». Surtout que d’après lui, « ce sommet inédit a pour vocation de marquer un tournant décisif dans les rapports d’amitié et de coopération entre l’Afrique et la France ».

Dans son rapport commandé par le président français devant servir de base aux échanges, Achille Mbembe, universitaire camerounais, prône une « approche géopolitique et géoéconomique » de l’Afrique. « C’est une approche qui prendrait l’Afrique comme une entité en soi, une puissance potentielle dans laquelle l’Europe investirait », précise-t-il.

Même l’Elysée trouve obsolète l’ancien format de cette rencontre, qui mettait en scène le chef d’Etat français face à une cinquantaine de ses homologues africains. Aussi, le 28^ème sommet Afrique-France fait la part belle à la société civile et à la diaspora française d’origine africaine. Il est question de faire table rase du passé pour construire une nouvelle relation assise sur les aspirations des forces vives des deux partenaires.

D.M.