Invité du Poste national de la CRTV ce jeudi 7 avril, Paul Ndongo Biko’o (photo), le maire de la commune d’Ayos, a longuement expliqué comment il entend combattre le phénomène d’enfants sans actes de naissance grâce à la mairie mobile. Un concept importé qui permet de rapprocher l’administration municipale des populations, généralement enclavées pour ce qui est du Cameroun.
« Nous allons faire une campagne de porte à porte pour éradiquer le phénomène des enfants qui vivent sans actes de naissance. La mairie mobile va parcourir les ménages portes après portes pour visiter les parents afin de se rendre compte qu’il n’y a plus des enfants dépourvus d’actes de naissance », a fait savoir Paul Ndongo Biko’o.
En fait, cette descente, qui débute la semaine prochaine, va être la deuxième du genre. En 2020, quelques mois seulement après son élection, cet enseignant de profession avait fait l’expérience de la mairie mobile en déployant ses équipes dans les villages de la commune avec pour ambition l’établissement de 5 000 actes de naissance. Le bilan a dépassé les attentes, puisque c’est au final 6 000 actes de naissance qui ont été établis.
Tout comme le maire va-t-en-guerre contre ce phénomène d’enfants sans actes de naissance, de même, pour cette deuxième expérience de mairie mobile, il s’active pour que les couples qui vivent maritalement se conforment à la loi en facilitant les mariages civils.
« Nous allons aussi engager la deuxième phase qui consiste à éradiquer “le vient on reste” pour que les mariages dans la commune d’Ayos soient conformes à la réglementation », ajoute le maire Ndongo Biko’o.
Michel Ange Nga
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