Paul Biya (photo) a choisi de célébrer le 40e anniversaire de son accession au pouvoir en compagnie de sa famille, comme le montrent des photos que le président de la République a postées sur sa page Twitter. La presse internationale n’a pas manqué de remarquer que Paul Biya était absent de tous les meetings organisés sur l’ensemble du territoire national ce 6 novembre 2022. Une fausse polémique estime-t-on dans les rangs du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC), le parti du locataire du palais d’Etoudi.
Célébration du 40ème anniversaire du Renouveau.#PaulBiya#Cameroun pic.twitter.com/TZhuWf9efX
— President Paul BIYA (@PR_Paul_BIYA) November 6, 2022
« Le président est un légaliste. Il n’a pas apparu dans un meeting parce que nous ne sommes pas en campagne. La preuve : aucun parti politique n’est en campagne. Le 6-novembre est un moment historique, chacun le fête comme il veut », explique un responsable du comité central du RDPC.
Contrairement à ce qui a circulé dans l’opinion, notre interlocuteur tient à préciser que le président n’a pas célébré ces 40 ans du Renouveau en famille, mais plutôt au palais présidentiel. Il en veut pour preuve le fait que plusieurs de ses enfants n’étaient pas à ses côtés le dimanche dernier. « Il a choisi le palais et je crois que c’était le meilleur endroit pour fêter cet anniversaire. Car c’est dans ce palais que les Camerounais ont choisi de le maintenir depuis 40 ans », ajoute notre source.
Comme il le fait remarquer, Frank Biya (photo), le fils ainé du président était effectivement absent du palais. Le 6 novembre, il était à Garoua dans la région du Nord où il a été accueilli en grande pompe et participé, écharpe du RDPC autour du cou, aux célébrations. La veille, il rendait visite à Aboubakary Abdoulaye, le lamido du puissant lamidat de Rey-Bouba, qui est par ailleurs vice-président du Sénat.
Ce périple de Frank Biya dans la région du Nord, très remarqué et abondamment relayé par la presse nationale, laisse songeur au moment où des mouvements de soutien à sa candidature à la magistrature suprême se font entendre. L’intéressé, lui, a choisi de ne rien confier à la presse.
Michel Ange Nga
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