Le 7 avril, l’Assemblée des Nations unies a voté une résolution qui suspend la Russie du Conseil des droits de l’Homme (CDH). Ce vote a recueilli 93 voix favorables et 24 voix contre. Le Cameroun, lui, faisait partie des 58 pays abstentionnistes, comme beaucoup d’autres pays du continent.
Un remake de ce qui s’est passé en mars dernier au moment de voter la résolution qui condamnait l’invasion de la Russie en Ukraine. Plusieurs pays africains s’étaient aussi abstenus. Et d’autres, comme le Cameroun, avaient même refusé de participer au vote. Malgré tout, la résolution était passée.
Cette semaine aussi, les États-Unis, qui impulsaient la décision de suspendre la Russie du CDH des Nations unies, dans le but de constater que le Kremlin est responsable de violations flagrantes et systématiques des droits de l’Homme en Ukraine, ont réussi à faire passer cette résolution. Tous les pays occidentaux ont voté en faveur de cette suspension. Quelques pays du continent comme la Côte d’Ivoire, le Tchad ou le Libéria ont aussi voté favorablement.
In fine, l’Asemblée générale de l’ONU exprime « sa profonde préoccupation face à la crise humanitaire et des droits de l’homme en cours en Ukraine, en particulier face aux informations faisant état de violations et d’atteintes aux droits de l’Homme et de violations du droit international humanitaire par la Fédération de Russie ».
Le CDH est une instance onusienne basée à Genève, en Suisse. Ce conseil compte 47 États membres. Ces derniers sont élus par l’assemblée générale, qui peut aussi suspendre un État membre en cas de violation flagrante et systématique des droits de l’Homme. C’était déjà le cas de la Libye en 2011.
Le CDH est un organe intergouvernemental du système des Nations Unies chargé de renforcer la promotion et la protection des droits de l’homme dans le monde. C’est janvier 2021 que la Russie a rejoint le conseil pour un mandat de trois ans.
Michel Ange Nga
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