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Neuf morts et sept blessés dans un attentat à Bamenda et une attaque séparatiste à Galim

Neuf morts et sept blessés dans un attentat à Bamenda et une attaque séparatiste à Galim

Paru le lundi, 09 mars 2020 14:04

Un mort et sept blessés graves. C’est le bilan officiel de l’attentat survenu le 8 mars 2020 à l’avenue commerciale de Bamenda, capitale régionale du Nord-Ouest. « C’est vers 10 heures, dans le vif des manifestations festives à la place des cérémonies de la ville de Bamenda, que des terroristes sécessionnistes ont actionné un engin explosif improvisé à une centaine de mètres de la tribune officielle », informe le ministre camerounais de la Communication, René Emmanuel Sadi dans un communiqué.

Le porte-parole du gouvernement indique que l’engin explosif « télécommandé à distance » a tué un militaire. Parmi les « blessés graves », on dénombre quatre militaires, deux fonctionnaires de la police et un Civil. « Tous les blessés ont été évacués par voie aérienne à l’Hôpital Général de Douala et ont immédiatement été pris en charge », renseigne le porte-parole du gouvernement.

Selon une vidéo postée sur le compte Twitter « Honeur et Fidélité », appartenant à l’armée camerounaise, des individus suspectés d’être les auteurs de cet attentat ont été mis aux arrêts.

Attaque de Galim

Dans la nuit du 7 mars 2020, la ville de Galim, dans le département des Bamboutos à l’ouest du Cameroun, a également fait l’objet d’une attaque. Un groupe constitué d’une cinquantaine d’assaillants « lourdement armés » relevant « des hordes terroristes sécessionnistes, en provenance de la région du Nord-Ouest, sont entrées à Galim, dans une caravane motorisée qui s’est dirigée à dessein, sur les sites abritant la Brigade territoriale de Gendarmerie et le Poste de sécurité publique de l’Arrondissement de Galim », explique le Mincom.

Les échanges de tirs entre les forces de défense et les combattants séparatistes se sont soldés par des pertes en vie humaine au sein des forces camerounaises de défense et de sécurité et parmi les populations civiles. « Au total, quatre éléments de nos forces ont été tués, dont deux gendarmes et deux fonctionnaires de la police ».

Le groupe sécessionniste a également assassiné quatre personnes civiles, dont un Camerounais gardé à vue dans la Chambre de Sûreté de la Brigade de Gendarmerie de Galim et trois concitoyens rencontrés « fortuitement », après les deux attaques perpétrées dans cette localité.

Silence des ONG

24 heures après l’attentat de Bamenda (01 mort et 07 blessés) et 48 heures après l’expédition séparatiste à Galim (08 morts), ces actes criminels n’ont été condamnés ni par les Organisations non gouvernementales (ONG) ni par la communauté internationale. Dans un contexte où l’armée camerounaise est accusée par des ONG (Human Right Wacht et International Crisis Group) d’être responsable de la mort des personnes civiles dans des localités du Nord-Ouest, ce silence fait débat au sein de l’opinion.

Pour Yaoundé, il y a lieu de dénoncer ce « silence des Organisations non gouvernementales et autres acteurs de la communauté internationale, face à cette cruauté des bandes terroristes sécessionnistes, dont les commanditaires continuent du reste, de bénéficier du soutien et de la protection de certains partenaires internationaux ».

BE

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