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Élection du maire de Douala : le recours en annulation introduit par le PCRN jugé irrecevable

Élection du maire de Douala : le recours en annulation introduit par le PCRN jugé irrecevable

Paru le jeudi, 09 avril 2020 16:03

Le Tribunal administratif du Littoral a rendu son verdict sur les trois recours introduit dans cette juridiction en vue de l’annulation de l’élection du maire de la ville de Douala et de ses adjoints. Dans le délibéré rendu au cours de l’audience du mercredi 8 avril, le tribunal a jugé « irrecevable » le recours du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) du député Cabral Libii (photo).

Cette décision du tribunal administratif a été précédée par les conclusions des différentes parties. Le conseil du PCRN s’est appuyé sur la configuration « sociologique du conseil ». D’après lui, elle ne respecterait pas la configuration du conseil de communauté, dans la mesure où tous les adjoints au maire sont issus du Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC).

Une accusation « infondée » de l’avis des avocats du RDPC. « C’est normal que les sièges du maire et de ses adjoints soient attribués au RDPC. Car le parti a gagné les élections. Sur les 278 conseillers municipaux des six communes de Douala, le RDPC en compte 218. Il dispose de plus de la moitié des siège, suffisant pour remporter la majorité absolue, et donc, la totalité des sièges d’adjoints au maire de la ville », explique Me Joseph Djiabou, conseil du parti au pouvoir.

L’arrêté du Minddevel qui faisait état de l’élection du maire de la ville a également été contesté par l’accusation. Une opposition qui, d’après le ministère public, n’a pas sa raison d’être. « Il est question ici de l’annulation de l’élection et non de l’arrêté du Minddevel », a fait savoir le ministère public.  « Le PCRN n’a pas qualité pour demander l’annulation de cette élection », a-t-il ajouté.

Pour mémoire, le 4 mars dernier, l’ancien sénateur Roger Mbassa Ndine, candidat investit par le RDPC a été élu maire de la ville de Douala à l’issue d’un scrutin l’a opposé à Jean-Jacques Ekindi, du Mouvement progressiste (MP). Statuant sur les recours introduits par le MP, la juridiction administrative a déclaré qu’ils étaient « recevables mais non fondés ».

BE

Dernière modification le vendredi, 10 avril 2020 03:48

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