Le Front des démocrates camerounais (FDC) a choisi un lieu, le siège des deux Chambres à Yaoundé et une date, la rentrée parlementaire du 11 novembre pour tenir un meeting de protestation contre « le maintien en fonction illégal des PCA, DG, DGA des entreprises publiques ».
« Pour le FDC, les députés et les sénateurs ne sauraient examiner et voter le budget 2022 alors qu’une bonne partie de ce budget sera géré par 120 personnes hors-la-loi », justifie Denis Emilien Atangana, président national de ce parti.
Ce leader de parti rappelle que la loi de juillet 2017 sur le statut général des établissements publics a de fait mis fin aux mandants de nombreux directeurs généraux desdites entreprises publiques. C’est ce que pose l’article 70 du texte qui stipule que « dans tous les cas, les mandats cumulés d’un directeur général ou de son adjoint ne peuvent excéder 3ans renouvelables ».
En août déjà, le FDC avait déjà saisi le Conseil constitutionnel pour connaître de cette question. Les juges de cette instance s’étaient réunis en septembre et avaient déclaré irrecevable la plainte, pour défaut de qualité du requérant.
Mais ce parti n’en démord pas et compte tenir un sit-in pour porter la pression de cette question sur les 271 parlementaires du Sénat et de l’Assemblée nationale qui entrent en session de novembre dès demain.
L.A.
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