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Lutte contre la corruption : la Conac sollicite le soutien des députés pour l’adoption d’une loi anticorruption

Lutte contre la corruption : la Conac sollicite le soutien des députés pour l’adoption d’une loi anticorruption

Paru le mercredi, 11 janvier 2023 13:19

Des députés membres du Réseau parlementaire pour la lutte contre la corruption (APNAC) étaient hier 10 janvier au siège de la Commission nationale anticorruption (Conac). Une occasion pour Dieudonné Massi Gams, le président de la Conac, de plaider pour l’adoption au Parlement d’une loi contre la corruption. « Nous sommes une commission de lutte contre la corruption. Et quand il y a une commission des élus du peuple pour qu’elle travaille avec les structures de lutte contre la corruption, nous disons que cela est bienvenu. Les législateurs permettront qu’il y ait une loi que les parlementaires vont voter pour protéger effectivement la mission qui est celle de la lutte contre la corruption et tout le monde sera impliqué. Si cette loi n’est pas votée et si on n’a pas les textes d’accompagnement pour l’application de l’article 96 de la constitution, ceci risque d’être un coup d’épée dans l’eau ».

Un discours bien reçu par le député Essomba Bengono, coordonnateur de l’APNAC. « Le président de la Conac a posé un certain nombre de problèmes que nous avons enregistrés et qui vont alimenter notre plaidoyer en faveur de la Conac pour le renforcement de son indépendance. Ces problèmes vont également être étudiés dans le sens de construire une convergence nationale autour d’une loi anticorruption au Cameroun », a-t-il indiqué.

L’indépendance de la Conac semble également avoir été au centre des échanges avec l’APNAC. La Conac dépend en effet de la présidence de la République dont elle soumet en priorité ses rapports et dont elle émarge dans le budget annuel. « Nous sommes venus voir quels sont les problèmes auxquels fait face la Conac. Et nous en tant que parlementaires, nous voulons voir comment nous pouvons aider à la lutte contre la corruption (…). En tant que parlementaires, nous voulons que la Conac soit indépendante et ne dépende plus d’un quelconque ministère qui l’empêche d’avancer. Nous allons la rendre indépendante, avec un budget indépendant », a déclaré le député Simon Kumase.

L.A. 

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