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Nord-Ouest : l’armée dément le massacre de civils lors de deux opérations ayant permis de neutraliser 9 terroristes

Nord-Ouest : l’armée dément le massacre de civils lors de deux opérations ayant permis de neutraliser 9 terroristes

Paru le vendredi, 11 juin 2021 17:57

L’armée dément avoir « abattu de sang-froid plusieurs personnes civiles les 1er et 5 juin 2021 dans la région du Nord-Ouest, respectivement dans les localités d’Ekuru (…) et de Bafanji », contrairement à ce que prétendent des photographies abondamment diffusées sur les réseaux sociaux. C’est ce qui ressort du communiqué rendu public le 10 juin dernier, par le capitaine de vaisseau Cyrille Serge Atonfack Guemo (photo), chef de division de la communication du ministère de la Défense (Mindef).

Il se trouve que, souligne le porte-parole du Mindef, « le mardi 1er juin 2021, des éléments du 52e Bataillon d’infanterie motorisée de Nkambe en patrouille pédestre de reconnaissance sont tombés sur un camp d’entrainement et d’aguerrissement terroriste aux abords du village Ekuru. Pris de panique, les rebelles ont immédiatement ouvert le feu sur les éléments des forces de défense dont la riposte a été vive et énergique. Quant aux évènements de Bafanji, il s’est agi, le 5 juin 2021, d’un détachement des forces de défense, qui sur renseignement de la population locale, a reçu pour mission de stopper les exactions d’un groupuscule de hors-la-loi qui avait organisé une levée de fonds forcée devant servir à l’achat des armes et de munitions en procédant simultanément à l’enrôlement forcé de nouvelles recrues ».

Groupuscule de hors-la-loi

D’après l’armée, peu disserte sur les pertes qu’elle aurait éventuellement subies, le bilan de cet accrochage affiche 4 terroristes neutralisés et d’autres en fuite, plusieurs armes, accessoires et munitions de guerre récupérés. Alors qu’à l’issue de la seconde opération, l’armée déclare avoir neutralisé 5 terroristes et mis aux arrêts 3 blessés en plus de la récupération de plusieurs armes.

S’agissant justement des évènements de Bafanji, Cyrille Serge Atonfack Guemo explique qu’un détachement des Forces de défense « a reçu mission de stopper les exactions d’un groupuscule de hors-la-loi qui avait organisé une levée de fonds forcée devant servir à l’achat d’armes et de munitions, en procédant simultanément à l’enrôlement forcé de nouvelles recrues ».

Sauf que, poursuit-il, « à la vue des militaires, les terroristes, aux ordres du pseudo général ‘’Unknown soldier’’, ont ouvert le feu à l’aide d’armes de guerre avant de se disperser dans la forêt. »

C’est le lieu pour le porte-parole du Mindef de déplorer que « la propagande sécessionniste, appuyée comme à l’accoutumée par certains médias et organisations non-gouvernementales et internationales d’obédiences bien connues fassent chorus sur ces prétendus massacres ».

Mais, assure-t-il, « ce nouvel assaut de désinformation et d’intoxication de l’opinion publique ne fragilise aucunement le moral des Forces de défense et de sécurité ». Il réitère l’obligation de respect des droits humains qui encadrent leurs opérations à travers tout le pays. D’ailleurs, insiste le porte-parole, la hiérarchie militaire a toujours veillé à ce que toute violation éventuelle des règles d’engagement soit sévèrement sanctionnée.

D.M.

Dernière modification le dimanche, 13 juin 2021 09:41

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