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Le Cameroun renforce la sécurité à sa frontière occidentale après l’évasion de près de 2000 prisonniers nigérians

Le Cameroun renforce la sécurité à sa frontière occidentale après l’évasion de près de 2000 prisonniers nigérians

Paru le dimanche, 11 juillet 2021 16:48

Le 21 juin dernier, le ministre de l’Administration territoriale (Minat) a envoyé un message porte « très urgent » aux gouverneurs de cinq régions pour leur demander de renforcer la sécurité dans leur unité administrative. Il s’agit des gouverneurs des régions du Nord-Ouest, du Sud-Ouest, de l’Extrême-Nord, de l’Adamaoua et du Littoral. Ces régions partagent toutes une partie de la frontière du Cameroun avec le Nigéria, un pays d’où se sont évadés 1850 détenus d’une prison de l’État d’Imo dans le Sud-Est. C’était en avril dernier.

À ces gouverneurs, le ministre Paul Atanga Nji (photo) instruit de « bien vouloir prendre les mesures appropriées en liaison avec les Forces de maintien de l’ordre ». Ces mesures sont : le renforcement de la vigilance aux frontières, la multiplication des contrôles, les rafles et les bouclages. Le but, selon le Minat, étant de limiter les infiltrations des fugitifs sur le territoire camerounais.

Il est à noter que pour surveiller leurs 1000 km de frontière commune, le Cameroun et le Nigéria ont mis en place, depuis février 2012, un Comité de sécurité transfrontalière. Celui-ci se réunit deux fois par an et est présidé par les ministres en charge de la sécurité intérieure des deux pays. Ce comité coordonne la lutte contre la criminalité transfrontalière, notamment le grand banditisme, le terrorisme, la piraterie maritime, ou encore les illicites en tout genre.

 L.A.

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