Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?
Le RDPC domine la carte régionale avec 613 délégués départementaux sur 700

Le RDPC domine la carte régionale avec 613 délégués départementaux sur 700

Paru le vendredi, 11 décembre 2020 13:29

Le Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) s’en sort avec une majorité plus que confortable des conseillers régionaux élus au scrutin du 06 décembre dernier. 613 sièges sur les 700 dévolus aux délégués départementaux issus des partis politiques sont aux couleurs du parti au pouvoir. En valeur absolue, le parti de Paul Biya compte 87,58 % des sièges.

Dans le détail, le parti du flambeau compte 70 délégués départementaux dans la région du Centre. Idem pour les régions du Littoral, de l’Est, du Sud, du Sud-Ouest et du Nord-Ouest. Ce parti est également majoritaire dans les régions du Nord, de l’Ouest et à l’Extrême-Nord où, respectivement, 56, 53 et 58 élus du 06 décembre sont des militants du RDPC.

Mais, avec 14 conseillers régionaux, la principale force politique du pays est en minorité du côté de l’Adamaoua, une région où le lead régional revient à l’Union nationale pour la démocratie et le progrès (UNDP) avec un effectif de 68 délégués départementaux.

Du point de vue du nombre de sièges obtenus à l’issue du vote de dimanche dernier, le parti de Bello Bouba termine en deuxième position avec un total de 80 élus (11,42 %). Outre l’Adamaoua, l’UNDP glane 24 postes de conseillers à concurrence de 12 dans la région du Nord et 12 dans la région de l’Extrême-Nord.

Parmi les 19 conseillers restants, 17 sont issus des rangs de l’Union démocratique du Cameroun (UDC) et deux du Front pour le salut national du Cameroun (FSNC), l’organisation politique fondée par Issa Tchiroma Bakary.

A l’analyse, le succès du RDPC aux élections de dimanche dernier n’est pas une surprise. Non seulement le parti au pouvoir contrôle 316 communes sur les 360 que compte le pays, le RDPC était seul en lice dans 34 départements représentant 58 % des circonscriptions électorales. Cette absence de concurrence a d’office conféré plus de 400 sièges de délégués régionaux sur les 700 réservés aux candidats investis par les partis politiques ayant participé à ces premières élections.

Rappelons que ce scrutin régional a été boycotté par certains partis politiques de l’opposition camerounaise. C’est le cas du Social Democratic Front (SDF) de John Fru Ndi et surtout du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) de Maurice Kamto. Ce dernier, candidat malheureux à la dernière élection présidentielle avait déjà refusé de participer aux scrutins municipaux et législatifs organisés en février dernier.

Baudouin Enama

Dernière modification le vendredi, 11 décembre 2020 13:34

● E-Arnaques


● Fact Cheking




 

Please publish modules in offcanvas position.