Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?
Marches du 22 septembre 2020 : pas de liberté provisoire pour Alain Fogue et Bibou Nissack

Marches du 22 septembre 2020 : pas de liberté provisoire pour Alain Fogue et Bibou Nissack

Paru le mardi, 12 janvier 2021 18:40

Alain Fogue et Olivier Bibou Nissack, deux cadres du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC), resteront encore derrière les barreaux. Tel est la conséquence d’une décision rendue ce mardi 12 janvier 2021 par la Cour d’appel du Centre à Yaoundé.

Au cours de l’audience en Habeas corpus, la juridiction a rejeté les demandes de mise en liberté provisoire introduite par ces deux figures du parti de Maurice Kamto. Idem pour les requêtes introduites aux mêmes fins par 20 autres militants de ce parti, interpellés dans le cadre des marches interdites du 22 septembre 2020.

« Le vice-président de la Cour d’appel, statuant comme juge d’habeas corpus, a déclaré irrecevables les 22 requêtes en appel qu’il avait la charge de connaître, estimant qu’elles étaient mal dirigées, pour avoir été adressées à monsieur le président de la Chambre de contrôle de l’instruction comme indiqué à l’article 274 », rapporte Hippolyte Meli, l’un des avocats du collectif commis à la défense de ces prévenus.

Respectivement trésorier national du Mouvement pour la Renaissance du Cameroun et porte-parole du président du même parti, Alain Fogue et Olivier Bibou Nissack ont été placés en détention provisoire le 3 novembre 2020 à la prison centrale de Yaoundé.

Les ennuis judiciaires de ces opposants sont liés à leur implication dans l’organisation et la tenue des marches du 22 septembre 2020 visant à protester contre les élections régionales convoquées pour le 6 décembre dernier. Ces manifestations instiguées par le MRC et ses alliés avaient été interdites par les autorités.

Baudouin Enama

● E-Arnaques


● Fact Cheking




 

Please publish modules in offcanvas position.