Pour les prochaines années, Yaoundé veut travailler à augmenter le nombre de cadres camerounais dans les différentes instances de l’Organisation internationale de la Francophonie (OIF). « Nous avons déjà certains Camerounais qui travaillent dans ces institutions, mais nous voulons qu’il y en ait davantage », fait savoir Joël Hervé Nguenkam, le directeur des relations avec l’OIF au ministère des Relations extérieures (Minrex), sur les antennes de la CRTV-Radio.

Parmi ces Camerounais qui occupent déjà des postes importants à l’OIF, il y a Georges Nakseu Nguefang. Un spécialiste des questions d’arbitrage, de négociation et de facilitation et de médiation, qui a rejoint l’OIF en 2004. En décembre 2019, il est nommé représentant permanent de l’OIF auprès des Nations unies à Genève après avoir occupé le prestigieux poste de directeur des affaires politiques et gouvernance démocratique.  

En plus de vouloir promouvoir les nationaux, le Cameroun a d’autres ambitions dans sa coopération avec l’OIF. Les autorités de Yaoundé veulent par exemple renforcer « la Francophonie économique », comme l’indique Joël Hervé Nguenkam. Il s’agit de profiter de l’espace francophone pour booster le développement du pays. La principale piste annoncée est d’aider les hommes d’affaires à trouver des opportunités de coopération, des partenaires financiers et même des investisseurs dans l’espace francophone, qui compte près de 321 millions de locuteurs à travers le monde.

Michel Ange Nga