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Régionales 2020 : face au RDPC, l’UMS perd une bataille dans le Haut-Nkam

Régionales 2020 : face au RDPC, l’UMS perd une bataille dans le Haut-Nkam

Paru le jeudi, 15 octobre 2020 14:38

Le tribunal administratif de Bafoussam a vidé le contentieux pré-électoral en rapport avec les élections des conseillers régionaux prévues le 6 décembre prochain. Sur les neuf recours, introduits auprès de cette juridiction compétente pour la région de l’Ouest, seuls deux ont été validés par le juge administratif.

Dans le département du Haut-Nkam, la liste validée par Elecam et conduite par Elie Kamga sous la bannière de l’Union des mouvements socialistes (UMS), un parti politique de l’opposition, a été disqualifiée par le tribunal. L’instance donne ainsi gain de cause au Rassemblement démocratique du peuple camerounais (RDPC) au motif que Elie Kamga, la tête de liste de l’UMS, est un militant du RDPC.

La décision, rendue par la collégialité présidée par Martin Jules Mvelle Mendo’o, ne marque pas la fin de la bataille judiciaire qui oppose l’UMS au RDPC pour le contrôle politique du département du Haut-Nkam. Le parti de Pierre Kwemo (photo) compte en effet attaquer cette décision devant la Chambre administrative de la Cour suprême qui va alors statuer en dernier ressort.

Après avoir damé le pion au parti au pouvoir lors des dernières élections législatives et municipales, l’UMS espère conforter son ancrage dans le Haut-Nkam qu’il présente comme son bastion.

Une liste réhabilitée

La deuxième requête ayant reçu l’assentiment du juge administratif est celle déposée par Gabriel Tsidie, chef supérieur du groupement Bamendou et tête de liste du commandement traditionnel dans le département de la Menoua. Sa liste éliminée par Elections Cameroon, pour « non-respect de la composante sociologique », a été finalement réhabilitée par le juge administratif. « Mes colistiers et moi nous nous sentons très honorés et comblés parce qu’on a eu encore la preuve qu’étant Camerounais, on peut compter sur la force de nos institutions judiciaires qui n’ont pas manqué l’occasion de dire le droit », a réagi le requérant. Cette liste comprend les chefs des groupements Bamendou, Fossong-Wentcheng et Fombap.

Dans le département du Noun Amadou Rouphaï Dairou, lamido de Didango, va se pourvoir à la Chambre administrative de la Cour suprême pour espérer obtenir réparation. Sa requête portant sur la non prise en compte de la minorité Bororo dans la liste du commandement traditionnel dans le Noun a été jugée non justifiée et rejetée par le tribunal.

BE

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