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Formation-emploi : le ministre de l’Enseignement supérieur dresse l’inventaire des actions de Paul Biya en faveur de la jeunesse

Formation-emploi : le ministre de l’Enseignement supérieur dresse l’inventaire des actions de Paul Biya en faveur de la jeunesse

Paru le mardi, 16 février 2021 11:31

Relayant les résultats d’une enquête sur l’insertion professionnelle des diplômés de l’enseignement menée par l’Organisation internationale du travail (OIT), le ministre de l’Enseignement supérieur part du constat que « 10 % s’auto-emploient, 47 % trouvent un emploi dans l’un des secteurs classiques (secteur primaire, secondaire et tertiaire) et 15 % sont dans le secteur informel ».

Pour une plus grande employabilité, le gouvernement a mis l’accent sur la professionnalisation des enseignements, à travers la création des filières technologiques et la multiplication des écoles polytechniques, des instituts de formation médicale ou pharmaceutique, des incubateurs d’entreprises bénéficiaires d’un financement public de plus de 1,2 milliard FCFA, etc.

Cet inventaire est réalisé à la faveur de la célébration, le 11 février 2021, de la Fête nationale de la jeunesse. Une occasion pour le ministre de l’Enseignement supérieur (Minesup), Jacques Fame Ndongo de faire le point sur les actions-phares du président de la République, Paul Biya, en faveur de la jeunesse estudiantine en matière de formation-emploi.

Incubateurs d’entreprises

« En 2019-2020, la filière technologique a mis sur le marché du travail 14 695 diplômés, soit une augmentation de 35,6 % par rapport à l’année précédente. Les filières agronomique et halieutique ont produit 1 964 diplômés et la filière des industries culturelles et touristiques a mis sur le marché de l’emploi 2 538 diplômés. Dans le secteur des services, 9 285 professionnels qualifiés ont été formés. Dans la filière santé humaine et animale, 4 345 médecins et vétérinaires ont été formés », recense le Minesup.

Afin d’améliorer l’insertion socioprofessionnelle des diplômés, le Minesup s’est doté d’un Observatoire national des métiers des diplômés de l’enseignement supérieur (Omdes), qui travaille en étroite collaboration avec les milieux universitaires et le monde professionnel pour une meilleure adéquation formation-emploi. En 2020 par exemple, 4700 offres d’emplois ont été publiées sur le site web de l’Omdes.

 « L’Omdes met à la disposition des entreprises partenaires une banque de données des étudiants et diplômés par secteur d’activité afin de faciliter leur mise en stage et leur recrutement éventuel », précise Jacques Fame Ndongo.

Projets à fort potentiel de création d’emplois

Le membre du gouvernement répertorie aussi la mise en place du Programme d’appui à l’employabilité des jeunes diplômés de l’enseignement supérieur pour la création des entreprises (PRO-PAEJ). Pour sa phase pilote, le programme a sélectionné 100 projets à fort potentiel de création d’emplois et de richesse grâce à un financement de 300 millions de FCFA prévu pour le démarrage cette année des 50 premiers projets.

A ces programmes, s’ajoutent les actions spéciales du président de la République. Comme le recrutement de 2000 titulaires du doctorat ou du PH.D au cours de la période 2019-2021, qui suscite quelques tiraillements entre les bénéficiaires ou entre différentes administrations impliquées dans l’opération. Ou encore le don de 500.000 ordinateurs PbHev aux étudiants de toutes les universités du Cameroun.

Lesdits programmes d’accompagnement de l’insertion sociale et professionnelle des jeunes dans divers secteurs productifs s’inscrivent dans la nouvelle Stratégie nationale de développement 2020-2030 (SND30). Cette boussole de l’action gouvernementale vise notamment la transformation structurelle de l’économie, le développement du capital humain ou la promotion de l’emploi et de l’insertion économique.

Dominique Mbassi

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