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Le MRC condamne le transfert de certains de ses militants incarcérés à la prison Yoko

Le MRC condamne le transfert de certains de ses militants incarcérés à la prison Yoko

Paru le mercredi, 17 mars 2021 14:24

Le 13 mars, 7 détenus militants du MRC de la prison de Mfou, ont été transférés à la maison d’arrêt de Yoko. Alors que les raisons du transfert restent inconnues, le Parti d’opposition voit en cette mesure la main du pouvoir en place qu’il accuse d’utiliser la justice à des fins politiques.

Dans un communiqué publié hier 16 mars, la Mouvement pour la Renaissance du Cameroun (MRC) dénonce le transfert de ses militants incarcérés à la prison de Mfou, dans la région du Centre vers la prison de Yoko, également dans la région du Centre.

Selon le Parti d’opposition, cet acte relève d’une instrumentalisation de la justice à des fins politiques. « Non seulement les usages pénitentiaires commandent que le détenu qui a fait appel de sa condamnation ne soit pas muté dans un centre pénitentiaire qui l’éloigne de ses avocats et complique de ce fait le suivi de son dossier en instance d’appel, mais en plus le fait que cette mesure soit entreprise contre des détenus politiques, qui plus est militants du MRC, laisse penser que le régime qui dirige le Cameroun entend désormais instrumentaliser l’administration pénitentiaire à des fins politiques », peut-on lire dans le communiqué signé du  secrétaire national délégué chargé des droits de l’homme et de la gouvernance, Me Désiré Sikati.

Le 17 novembre 2020, 8 militants du MRC ont été condamnés à 2 ans d’emprisonnement ferme et maintenus en détention à la maison d’arrêt de Mfou. Mais, le 13 mars dernier, 7 d’entre eux, à savoir Nkoula Bertrand, Koubissi Nguembou Saint Michel, Weubassi Pierre Raoul, Chembe Boris Stanislas, Fokou Signou Innocent, Ngangoun Yondjeu Eammnuel et Lahyu Feuzeu Kemtchouang, ont été transférés à la prison de Yoko située à 273 km de Yaoundé.

Un éloignement qui de l'avis du parti de Maurice Kamto rendra plus difficile les échanges non seulement entre les détenus et leurs avocat mais également les visites avec leur membres de famille. A ce propos, le parti invite les autorités judicaires à régulariser la situation carcérale de ses militants, faute de quoi elles seront « tenues pour responsable en cas d’incident fâcheux ».

Depuis les dernières élections présidentielles, le candidat du MRC, arrivée en deuxième position, réclame victoire. Dans cette revendication, il a organisé des marches de contestations qui généralement se sont soldées par des arrestations. Plusieurs militants du parti ont déjà été condamnés à purger des peines de prison.

V.N.A

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