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Genève : malgré l’interdiction, une centaine de personnes manifestent contre la présence de Paul Biya

Genève : malgré l’interdiction, une centaine de personnes manifestent contre la présence de Paul Biya

Paru le dimanche, 18 juillet 2021 05:22

 

Ils étaient une centaine de Camerounais de la diaspora (très loin en deçà des 5000 personnes attendues par les organisateurs de la manifestation), à manifester, ce samedi 17 juillet, à Genève (Suisse) contre la présence de Paul Biya à l’hôtel Intercontinental, bravant de fait une interdiction des autorités de la ville décidée la veille. Ces dernières ont déployé un dispositif de sécurité tel que les manifestants ont été tenus à des centaines de mètres de l’hôtel où sont descendus le président camerounais et son épouse.

D’après les médias suisses présents sur les lieux, les manifestants n’ont pas pu enfoncer le cordon de sécurité déployé autour de l’hôtel. Ils ont alors tenté d’investir le Palais des Nations tout proche. Projet mis en échec par la police. En fin d’après-midi, les camions anti-émeutes sont déployés pour disperser les manifestants qui tentaient de forcer les cordons de la police. Des grenades et des gaz lacrymogènes ont aussi été utilisés dans ce qui est apparu comme des affrontements avec la police.

 « La police a également tiré des projectiles en caoutchouc sur les manifestants lors d’une de leurs offensives baptisées “le dernier combat”. L’un d’entre eux a été blessé et a dû être transporté sur une civière par les pompiers. Sa rate aurait été touchée et la cardiomobile a été appelée. Deux autres personnes ont été blessées », rapporte le site d’information tdg.ch. Cependant, de l’avis des journalistes sur place, la manifestation de ce 17 juillet a connu moins de débordements que celle organisée il y a deux ans.  

En rappel, au moins quatre groupuscules d’activistes réunis au sein de « Diaspora camerounaise résistante » ont décidé de perturber le séjour de Paul Biya.   Le chef de l’État et son épouse ont quitté Yaoundé le 11 juillet dernier pour un « court séjour privé en Europe ». Pour les manifestants, le président Paul Biya doit rester dans son pays pour apporter des solutions aux problèmes des populations.

Une démarche jugée excessive par le gouvernement, qui par la voix de son ministre de la Communication, a appelé au patriotisme, à l’honorabilité et au respect de la personne du chef de l’État. À sa suite, le président de l’Assemblée nationale et le président du Sénat ont chacun condamné ces manifestations.

L.A.

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Dernière modification le dimanche, 18 juillet 2021 05:27

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