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Régions anglophones : des centres de formation professionnelle pour les ex-combattants séparatistes

Régions anglophones : des centres de formation professionnelle pour les ex-combattants séparatistes

Paru le mardi, 18 août 2020 10:26

Le gouvernement camerounais va construire deux grands centres de formation professionnelle pour les ex-combattants séparatistes des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest. L’information a été donnée le 14 août dernier lors d’un point de presse de Faï Yengo Francis (photo), le coordinateur du Comité national de désarmement, de démobilisation et de réintégration des ex-combattants du Boko Haram et des groupes armés des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (CNDDR).

Les deux structures de formation auront pour siège Bamenda et Buea. Les travaux de construction du centre de Bamenda devraient être achevés dans moins de deux mois, tandis que la construction du centre de Buea commencera dans les jours à venir, a précisé Francis Faï Yengo.

Le Centre de Bamenda sera doté d’une capacité d’accueil de plus de 1 000 personnes. Les anciens combattants y seront formés à différentes vocations. Il s’agit notamment des activités agropastorales, de l’informatique ou encore de la couture. Ces formations « les rendront autonomes et leur permettront de bien s’intégrer dans la société à leur sortie des centres », espère l’ancien gouverneur.

Le coordonnateur du DDR a par ailleurs réagi aux allégations faisant état de maltraitance des pensionnaires du centre de Buea. « Ces allégations sont sans fondement », soutient Fai Yengo Francis. Et d’ajouter : « Les centres fonctionnent bien. Nous avons envoyé suffisamment de moyens financiers pour assurer leur bon fonctionnement. Les anciens combattants mangent trois fois par jour, [ils] sont vêtus et reçoivent des soins médicaux appropriés ».

C’est le 30 novembre 2018 que le CNDDR a été créé par le président Paul Biya. Pour les autorités camerounaises, cette initiative vise à donner une seconde chance aux jeunes enrôlés dans les groupes armés. À ce jour, les trois centres du CNDDR comptent environ 500 ex-combattants de Boko Haram et anciens membres de milices séparatistes en cour de réinsertion. 

Baudouin Enama

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Dernière modification le mardi, 18 août 2020 10:28

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