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Cameroun-Gabon : Libreville propose la fusion des organes de gestion de la frontière commune

Cameroun-Gabon : Libreville propose la fusion des organes de gestion de la frontière commune

Paru le mardi, 24 mai 2022 16:23

A l’ouverture ce jour à Yaoundé de la 1ère session de la Commission mixte permanente de sécurité transfrontalière et la 2e session de la Commission ad hoc des frontières entre la République du Cameroun et la République gabonaise, le ministre gabonais de l’Intérieur a demandé une rationalisation de ces deux organes. « Nos commissions Ad Hoc des Frontières et mixte permanente de sécurité transfrontalière doivent gagner en robustesse en commençant par les fondre en un seul organe actif avec des effectifs renforcés et pourvus d’experts de haut niveau. C’est notre clé de voûte, nous devons la consolider et lui donner les moyens d’une action efficace et permanente. Nous allons beaucoup plaider pour asseoir ce renforcement, car il est indispensable », a déclaré Lambert-Noël Matha.

Ces deux instances sont en effet « comme de véritables plateformes de concertation et de réflexion sur les questions liées à la délimitation, à la démarcation, ainsi qu’à la sécurité à la frontière entre nos deux pays », a rappelé Paul Atanga Nji, ministre camerounais de l’Administration territoriale.

En rappelant les menaces internes et externes dont font face les deux États, notamment le terrorisme, l’officiel gabonais a souhaité que « les échanges que nous aurons lors des présentes assises et celles à venir (fassent) de la question de la maîtrise de notre frontière commune, une priorité de premier ordre, s’appuyant en cela (…) sur les viviers de la Commission mixte permanente ». Le but étant de « circuler librement en tenant mieux nos frontières extérieures en ayant une politique collectivement plus efficace », a-t-il ajouté.

 Le Cameroun partage avec le Gabon une partie de sa frontière sud. Libreville s’est toujours montrée réticente à mettre en œuvre la libre circulation des biens et des personnes, décidée par les institutions communautaires de la sous-région Afrique centrale.

« Je crois que nous devons collectivement agir sur la nécessité de sécuriser nos frontières extérieures à ce jour fortement éprouvées par une immigration illégale non communautaire et vecteur d’importants risques d’insécurité pour nos deux États », a fait observer le ministre Lambert-Noel Matha. Les travaux vont durer trois jours.

L.A.

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