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Crise anglophone : le Japon marque son intérêt pour la reconstruction de la région du Sud-Ouest

Crise anglophone : le Japon marque son intérêt pour la reconstruction de la région du Sud-Ouest

Paru le mardi, 26 janvier 2021 12:24

« Je pense que la sécurité de la région du Sud-Ouest est très importante pour le développement du Cameroun et nous allons soutenir la stabilité de cette région pour un développement durable ».

C’est la déclaration à la presse de l’ambassadeur du Japon au Cameroun, Tsutomu Osawa, au sortir d’une audience avec le Premier ministre, Joseph Dion Ngute, le 22 janvier 2021. Le diplomate nippon a révélé avoir eu avec son hôte une excellente discussion sur les relations bilatérales entre le Cameroun et le Japon, particulièrement sur le projet de reconstruction de la région du Sud-Ouest.

Il a annoncé dans les tout prochains jours, la cérémonie de signature de l’acte d’engagement du Japon, le temps de mieux élaborer les projets portant sur l’appui à la réhabilitation des centres de santé et des points d’eau ou la construction des écoles. Cet engagement épouse les exigences du Plan présidentiel pour la reconstruction et le développement des régions du Nord-Ouest et du Sud-Ouest (PPRD-NO/SO).

Selon Paul Tasong, tout premier coordonnateur national en charge du suivi de l’exécution du PPRD-NO/SO, ledit plan prévoit, entre autres, de la réhabilitation de 350 écoles, de 115 centres de santé, de 40 ponts, de 400 points d’eau, de 500 kilomètres de lignes électriques basse tension, de 600 kilomètres de routes rurales, de 45 marchés et de 12 000 maisons. Sans compter environ 25 000 hectares de plantations.

Le gouvernement a déjà débloqué 8,9 milliards FCFA, représentant sa contribution initiale pour la mise en œuvre du PPRD-NO/SO, dont le coût global est évalué à 89,682 milliards FCFA. Ce financement sera mis à la disposition du Programme des Nations unies pour le développement (PNUD), désigné par le gouvernement pour conduire l’implémentation de ce programme.

Jean-Luc Stalon, le représentant résident PNUD au Cameroun, indique que « nous allons également agir comme ‘fund-manager’, c’est-à-dire que l’agence qui va recevoir les fonds, aussi bien ceux du gouvernement que des partenaires. Ces fonds seront gérés selon nos procédures et notre responsabilité fiduciaire ».

Le PPRD-NO/SO a vu le jour pour remédier à l’impact de la crise sociopolitique qui secoue le Nord-Ouest et le Sud-Ouest depuis 2016.

D.M.

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