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Pour les observateurs de l’UA, le code électoral est « de nature à garantir une représentativité des forces politiques »

Pour les observateurs de l’UA, le code électoral est « de nature à garantir une représentativité des forces politiques »

Paru le mercredi, 26 février 2020 10:04

Les premières copies des missions d’observation électorale accréditées au Cameroun pour le compte du double scrutin législatif et municipal tombent déjà. C’est le cas du rapport de la mission de l’Union africaine (UA) conduite par l’ex-Premier ministre du Niger, Seyni Oumarou.

48 heures après les opérations de vote, cette mission a présenté les observations formulées par les 34 observateurs -regroupés en 12 équipes- déployées au Cameroun par l’institution panafricaine.

Dans ce rapport, partiellement dévoilé à la presse ce 11 février, la mission relève une faible affluence. « Aucun engouement particulier n’a été noté dans les différentes localités couvertes », note la mission.

L’équipe de Syni Oumarou se satisfait toutefois du déroulement effectif du vote dans « une atmosphère calme et paisible » nonobstant la situation sécuritaire dans les régions de l’Extrême-Nord, du Sud-Ouest et du Nord-Ouest. « Le matériel électoral était disponible en quantité suffisante tout au long de la journée de vote et ce dans les bureaux de vote visité », observe la mission qui a couvert six régions (l’Adamaoua, le Centre, l’Est, le Littoral, l’Ouest et le Sud), pour un total de 176 bureaux de vote, dont 79% en zone urbaine et 21% en milieu rural.

Mieux, selon les experts électoraux commis par l’UA, le cadre juridique des élections en vigueur au Cameroun est « de nature à garantir une représentativité des différentes forces politiques du pays ». Mais de l’avis des observateurs de l’UA, ces dispositions juridiques sont à parfaire sur certains aspects. Il s’agit notamment de «clarifier les dispositions sujettes à des interprétions divergentes » et de « renforcer l’indépendance de l’organe de gestion des élections (Elecam)»

D’ailleurs à ce sujet, Seyni Oumarou suggère « un cadre de dialogue et de concertation entre tous les acteurs, afin de réinstaurer la confiance dans les processus électoraux ».

Non accréditée par le ministère de l’Administration territoriale, l’ONG Transparency International a tout de même déployé un réseau d’observateur à travers les 10 régions du pays. Outre l’abstention, cette organisation, décrie le manque de sérieux de certains partis de l’opposition qui n’avaient pas de représentant dans les bureaux de vote. « Comment pourront-ils défendre leurs votes ? Comment sauront-ils s’il y a tentative de fraude ? Qui va récupérer leurs procès-verbaux ? », s’est interrogé le vice-président de Transparency International, Mayer Etongue.

Selon les chiffres du ministère de l’Administration territoriale, le Cameroun a accrédité 16 765 observateurs nationaux et internationaux.

BE

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