Rumeurs, idées reçues, clichés, superstitions, légende : qui dit vrai ? qui dit faux ?
À l’ONU, le Cameroun plaide pour une meilleure représentativité de l’Afrique au Conseil de sécurité

À l’ONU, le Cameroun plaide pour une meilleure représentativité de l’Afrique au Conseil de sécurité

Paru le jeudi, 28 septembre 2023 05:46

Le ministre des Relations extérieures (Minrex), Lejeune Mbella Mbella (photo), s’est adressé mardi 26 décembre à l’Assemblée générale des Nations Unies, réunie pour sa 78e session annuelle à New York (Etats-Unis). Dans son discours, le chef de la diplomatie camerounaise a notamment plaidé pour une meilleure représentativité de l’Afrique au Conseil de sécurité de l’ONU, la plus haute instance de la gouvernance mondiale.

« Nous devons agir ensemble pour réformer le Conseil de sécurité afin de donner aux pays du Sud, et en particulier aux pays africains, une représentation équitable. L’Afrique est le seul continent qui n’a pas de représentation permanente au Conseil », a-t-il déclaré, en rappelant que deux tiers des activités du Conseil ont trait au continent. « Il faut corriger une telle injustice », a-t-il ajouté.

La Charte des Nations Unies confère au Conseil de sécurité la responsabilité principale du maintien de la paix et de la sécurité internationales. Le Conseil se compose de 15 membres : cinq membres permanents (Chine, Etats-Unis, Russie, France et Royaume-Uni) et 10 membres élus par l’Assemblée générale pour un mandat de deux ans. Au début, le Conseil était composé de 11 membres (5 permanents et 6 non-permanents).

En 1963, la Charte a été amendée pour permettre l’élargissement du Conseil, par l’augmentation du nombre des membres non permanents de 6 à 10. Jusqu’à présent, celle-ci a été la seule tentative réussie de changer la composition du Conseil. Le Cameroun, par la voix du Minrex, réclame deux postes permanents et trois postes non permanents pour l’Afrique au Conseil. La position camerounaise s’inscrit dans le droit fil du « Consensus d’Ezulwini », une proposition commune africaine pour la réforme des Nations Unies que les dirigeants africains ont soumis depuis juillet 2005 à l’Assemblée générale.

Le 21 septembre dernier à la tribune de l’ONU, le président comorien, Azali Assouamani, président de l’Union africaine (UA) cette année, a insisté sur la nécessité de réformer le système des Nations Unies pour que l’Afrique soit mieux représentée. Depuis des années, l’UA revendique au moins deux sièges permanents « avec tous les privilèges et prérogatives des membres permanents, y compris le droit de véto » et trois sièges non permanents au sein de cet organe de l’ONU.

Patricia Ngo Ngouem

● E-Arnaques


● Fact Cheking




 

Please publish modules in offcanvas position.