Le président de l’Assemblée nationale, le « Très honorable » Cavaye Yéguié Djibril, a signé un arrêté hier convoquant une session ordinaire de l’institution pour le 11 novembre prochain. Cette session est la plus importante des trois sessions que compte une année législative, car elle est pour l’essentiel consacrée à l’examen et au vote de la loi de finances pour l’année suivante. C’est à cette loi qu’est adossé le budget de l’État. Cette loi va s’appuyer sur les orientations données par le chef de l’État dans une circulaire du 23 août dernier.

Mais avant l’examen de cette loi par les parlementaires, le Premier ministre va dérouler les grands axes du programme politique, économique, social et culturel du Cameroun pour l’année 2023. Les élus vont également se pencher sur la loi de règlement pour constater la bonne exécution ou non du budget de l’année en cours. La session devrait cependant être marquée par l’examen de quelques projets de loi défendus par le gouvernement et des questions orales qui se tiennent tous les vendredis durant la session.

Sur un tout autre plan, les analystes de la scène politique vont scruter de près le président de l’Assemblée nationale. Lui qui a fait l’objet ces dernières semaines de fuites de documents lui attribuant des pressions auprès de dirigeants étrangers contre certains députés.

Au Sénat, les élus de la Chambre haute vont également faire leur rentrée le 11 novembre prochain. Dans cette institution, le président Marcel Niat Njifenji (87 ans), limite de plus en plus ses apparitions publiques, laissant les sessions être dirigées par le premier vice-président, Aboubakary Abdoulaye.

L.A.