La session plénière spéciale organisée le 25 juin 2020 à l’Assemblée nationale visait avant tout à sortir la médecine traditionnelle de l’ornière pour en une faire une alternative efficace à la médecine moderne. Au cours de cette plénière spéciale sur la médecine traditionnelle, chercheurs, médecins, tradipraticiens… ont formulé au total 17 recommandations.
Il y a le dépôt au Parlement pour examen du projet de loi sur la médecine traditionnelle que le gouvernement garde dans ses tiroirs depuis de nombreuses années. Il a été également recommandé un renforcement de la plateforme de collaboration entre le ministère de la Santé, le ministère de l’Enseignement supérieur, le ministère de la Recherche scientifique et de l’Innovation et les tradipraticiens dont un répertoire national devrait être élaboré.
Les participants ont plaidé pour une intégration de la médecine traditionnelle dans les programmes d’enseignement des facultés de pharmacie ou de médecine, les instituts de formation en soins médicaux. « Il faudrait que la phytothérapie ou la médecine traditionnelle entre dans nos écoles de formation médicale. Nous attendons que les médecins prescrivent des traitements à base de plantes », soutient Mgr Samuel Kleda, archevêque métropolitain de Douala qui a mis sur pied une thérapie réputée efficace contre le Covid-19.
Peyou Ndi Samba, phytothérapeute, soutient que « l’allègement des procédures et un accompagnement technique et financier des pouvoirs publics s’avèrent indispensables à tout progrès de la médecine dite alternative ».
D.M.
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