Les militants de la fédération du Mouvement pour la renaissance du Cameroun (MRC) du Centre 1 (départements du Mfoundi et de la Mefou-et-Afamba) ont majoritairement voté pour Éric Njabon-Ntsama (photo) le week-end dernier. Ce dernier est désormais le président de cette fédération stratégique, qui couvre territorialement la ville de Yaoundé. Il remplace à ce poste Biloa Effa, un chef traditionnel très proche de Maurice Kamto, le principal leader du MRC.
Quelques semaines avant son élection, Éric Njabon-Ntsama était présenté par ses soutiens comme un homme humble, rigoureux et acharné au travail. Ces mêmes soutiens ajoutaient que c’est autant d’atouts qui vont l’aider à assumer ses nouvelles responsabilités. Certains ont fait savoir qu’Éric Njabon-Ntsama est « le seul candidat 100 % utile pour la région du Centre 1 ».
Loin de ces allusions dithyrambiques, le nouveau président du Centre 1 est avant tout reconnu comme un militant « dévoué » du MRC. Il raconte lui-même que c’est un entretien de Maurice Kamto, sur la chaîne STV, en 2014 qui le convainc de se lancer en politique. En 2015, il rentre au Cameroun après une douzaine d’années passées aux Etats-Unis et au Canada.
Il commence par militer au niveau le plus bas, dans la commune de Yaoundé I. Son ascension au sein du MRC commence quand il rejoint l’équipe des communicants du parti en 2017. En 2018, année de la dernière élection présidentielle, il est catapulté coordinateur adjoint chargé de la communication du parti en langue anglaise. Pendant cette période, Éric Njabon-Ntsama fréquente les plateaux télé où il débat de politique en défendant les orientations idéologiques de son parti.
Cette fois, il hérite d’un poste qui va davantage le faire passer de l’ombre à la lumière. Pendant, la campagne, il a présenté son programme en 11 points. Éric Njabon-Ntsama veut augmenter l’influence du MRC dans tous les 15 arrondissements que compte le Centre I. Mais il veut surtout instaurer la discipline, la mobilisation et le rassemblement populaire afin de préparer les prochaines échéances électorales, la prochaine élection présidentielle en l’occurrence.
Michel Ange Nga
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