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L’élection de trois maires annulée à l’Est

L’élection de trois maires annulée à l’Est

Paru le lundi, 30 mars 2020 14:27

Dans le cadre du contentieux postélectoral des municipales du 9 février 2020, le tribunal administratif de l’Est, vient d’annuler l’élection de maires et de leurs adjoints dans trois communes de la région de l’Est au Cameroun. La décision rendue publique ce 27 mars 2020 à Bertoua concerne les municipalités de Lomié et Messok (département du Haut-Nyong) et la commune de Bétaré-Oya, dans le département du Lom-et-Djerem.

Au sujet de la mairie de Lomié, le recours en annulation de l’élection de l’exécutif communal a été introduit par Bernadette Marlyse Bieme, tête de liste RDPC au récent scrutin municipal. La plaignante soutient que l’élection de Gérald Lomié comme maire et celle de ses adjoints lors de la session de plein droit du 18 février 2020, a été faite « en violation des dispositions du Code général des collectivités territoriales décentralisées, sur fond de corruption ». La requérante a mis en exergue « l’absence du quorum de 2/3 des conseillers municipaux, le non-affichage des résultats de l’élection du maire et de ses adjoints selon les dispositions de la loi et la corruption d’un conseiller municipal absent ».

À la commune de Bétaré-Oya, le maire sortant, Adamaoua Iya, a saisi la justice pour contester l’élection de son challenger Nicolas Baba, élu lors de la session de plein droit du 18 février dernier. La requête déposée auprès de tribunal administratif fait état d’actes de « corruption caractérisée » et de « séquestration des conseillers municipaux ». Le plaignant a ainsi obtenu gain de cause après avoir soutenu que les « conseillers corrompus » « ont trahi le consensus du groupe communal du RDPC ».

Pour ce qui est de la municipalité de Messok, la justice a décidé de l’annulation de l’élection de l’exécutif de cette commune, après avoir statué sur les accusations de « séquestration » des conseillers municipaux « déportés à Messamena par le maire sortant, dans l’optique de les corrompre avant le jour de la tenue de la session de plein droit ». La requête dénonçait par ailleurs l’absence de quorum lors du vote du maire et de ses adjoints.

BE

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