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PCRN : l’école des cadres du parti double son volume horaire pour mieux capaciter les militants

PCRN : l’école des cadres du parti double son volume horaire pour mieux capaciter les militants

Paru le mardi, 30 mai 2023 17:02

Les responsables du Parti camerounais pour la réconciliation nationale (PCRN) ont décidé de doubler le volume horaire mensuel des cours dispensés à l’École des cadres du parti. Pour Christian Ndjock Nkongo, porte-parole du PCRN et directeur des formations de cette école, il est question d’accélérer la formation des militants en vue du congrès prévu en fin d’année à Kribi.

À la faveur de ce changement, le format de la formation de cette école passe d’un week-end à deux tous les mois. Par contre, le rythme de la formation reste le même chaque week-end de cours, soit la journée de samedi pour un séminaire en présentiel et le même séminaire est programmé en vidéoconférence le dimanche.

Selon toutes vraisemblances, le congrès de Kribi sera le moment d’évaluer ce projet de formation lancé en mars 2022, il y a un peu plus d’une année. En attendant ce rendez-vous, les responsables de cette école des cadres parlent d’un bilan « largement positif ». « On peut constater que le discours de nos militants s’étoffe de plus en plus », se satisfait Christian Ndjock Nkongo.

On se rappelle bien que l’idée de cette école était de combler le manque de formation politique chez les militants du PCRN, qui étaient, pour la plupart, entrés en politique en 2018 pour soutenir la candidature de Cabral Libii. L’ancienne star des talk-shows politiques avait pris la décision de sauter le pas lors de la dernière élection présidentielle. « Plus de 90% des nôtres n’avaient jamais fait de politique avant. Il fallait donc bâtir chez eux une conscience politique, idéologique, voire programmatique », explique Christian Ndjock Nkongo, par ailleurs secrétaire nationale aux affaires politiques du PCRN.

Cette absence de culture politique n’est pas étrangère aux difficultés qui ont incommodé certaines mairies tenues par le PCRN, notamment celle de la commune d’Eseka où pendant de longs mois le conseil municipal était lézardé. Pour ramener le calme, Cabral Libii a personnellement mené une médiation pour taire les guerres intestines. « On a eu des maires élus qui ne savaient vraiment pas en quoi consiste le travail d’un maire. Il leur a fallu deux ans pour s’arrimer », plaide Christian Ndjock Nkongo.

Michel Ange Nga

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